Jungkook était un pion que son supérieur pouvait déplacer à sa guise. Depuis neuf mois, il travaillait pour Kim Taehyung, un homme calme, froid mais terriblement dangereux. Ce dernier avait bâti un empire dans le monde de l'ombre. Il avait construit...
Voici la suite! Je tiens encore à m'excuser pour ce jour de retard!! ^^'
J'espère très sincèrement que ce chapitre vous plaira, j'ai hâte d'avoir vos avis sur celui-là!!
Bonne lecture à tous ~
(Les deux fanarts présents dans ce chapitre m'appartiennent, je les ai moi-même dessinés, je tiens à le préciser pour ne pas que vous pensiez que je les ai pris à un artiste!)
(EDIT 2021 : ils sont pas beaux du tout, mais c'est juste pour vous faire une idée des costumes!)
(EDIT 2022 : je les ai enlevés parce que les commentaires étaient devenus vraiment méchants envers les dessins :(( )
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Les majordomes me firent avancer vers un couloir plutôt lumineux dont les murs étaient bleus velours, comme mon costume. Ils se courbèrent et me laissèrent devant une nouvelle double-porte en bois.
J'allais ouvrir mais aperçus soudain un miroir, sur ma gauche. Je lançai un regard derrière moi pour être sûr d'être seul, et me dirigeai timidement vers la glace pour observer une dernière fois mon reflet.
Mon masque était simple et très classique mais la couleur noire en était drôlement veloutée, et mon maquillage était assez atypique, mais j'en étais fier ; ma mère avait utilisé de son matériel modeste pour donner l'impression que mes joues étaient craquelées, que ma peau était de porcelaine et qu'elle se fissurait. De plus, mes lèvres étaient recouvertes d'une fine couche de rose, pour rappeler cet aspect de poupée de porcelaine et, enfin, j'avais mis des lentilles vertes que j'avais achetées avec Daejung pour donner cette impression irréelle à mon visage.
Une fois satisfait de mon reflet, je me décidai enfin à approcher de la double-porte et de pousser le bois lourd. Je clignai des yeux à plusieurs reprises en étant frappé par la beauté de l'endroit.
Wow.
C'était la première chose qui me vint à l'esprit lorsque mes yeux balayèrent la salle du regard. Mon Dieu, c'était magnifique.
La pièce était gigantesque, je me sentis tout petit et écrasé par la beauté de l'endroit ; tout était fait d'or et la luminosité de cette couleur, qui était encore plus voyante grâce aux nombreuses bougies artificielles -mais très réalistes- qui diffusaient une lumière éclatante, m'aveuglait presque. Je jetai tout de même un oeil vers le plafond, sur lequel était exposé, tout du long, un tableau magnifique. Toute la salle était jaune, ce beau jaune doré qui donnait une richesse inégalable à l'endroit.
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