Chapitre 45

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BONSOIIIIR !!!

Purée ça fait longtemps... J'espère que vous allez bien. Je suis évidement désolée pour ce temps d'absence, mais la FAC m'a empêché d'écrire, et j'avais aussi besoin d'espacer les updates. Je ne garantie pas qu'il y aura une update la semaine prochaine quand bien même je publie ce soir, je vais cependant faire au mieux pour publier au maximum ;)


On se retrouve en bas pour une petite chose assez importante! ^-^


Bonne lecture les amis ~ <3


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Je déglutis difficilement, maintenant son regard comme je le pouvais.

Taehyung était debout, appuyé contre la table à manger, son bas du dos collé au meuble. Pour ma part, j'étais devant lui, les bras croisés, peu assuré malgré ma position.

Je venais de lui dire pour Hoseok, nous étions actuellement quelques petits jours plus tard car j'avais passé un peu de temps avec ma mère, qui n'allait pas réellement mieux. D'un côté elle ne tombait pas en dépression, de l'autre elle semblait éteinte. Mais elle avait parfois le sourire, encore, et ça me rassurait. On n'abordait plus vraiment le sujet, sauf quand elle m'avait avoué être allée au cimetière. Elle m'avait dit qu'elle parlait à Daejung, que ça lui faisait du bien.

Si je me permettais aujourd'hui d'avouer à Taehyung ce que mon ami m'avait confié, c'était parce que j'espérais que ma relation avec lui le permettait ; en effet, je me disais que je pouvais tout lui dire, que notre relation était maintenant assez approfondie et intime pour cela, pour que je ne lui cache rien et encore moins ce genre de chose.

"J'aurais dû m'en douter." Souffla-t-il d'une voix dangereuse.

Sans surprise, Taehyung n'était pas très content. Pas du tout, même.

"Tu sais bien que ce n'est pas réciproque, de toute manière...

-Ce ne me fait quand même pas sauter de joie."

Je m'approchai doucement de lui.

"Je sais." Répondis-je en plongeant le nez dans son cou parfumé.

Il resta pourtant dans la même position, ses mains toujours posées sur la table derrière lui pour se maintenir, alors que je caressais doucement ses hanches en me collant à lui.

Mais il bougea, se décollant de moi pour retirer son manteau et je laissais mes bras retomber le long de mon corps.

"Et on peut savoir ce que tu lui as répondu ?

-Rien, je lui ai dit qu'il serait mieux qu'on rentre. Il n'a pas insisté."

Je vis ses mâchoires se serrer. Mes yeux le suivirent lorsqu'il alla attacher son vêtement au porte-manteau et qu'il retira ses chaussures. Il avança ensuite vers moi mais resta à quelques pas. La distance qu'il m'imposait entre son corps et le mien me fit froncer des sourcils.

"Je ne peux rien y faire, tu sais. Grognai-je.

-Je sais."

Puis il se passa une main dans les cheveux.

"Il va falloir que tu lui dises que ce n'est pas possible. Me fit-il.

-Tu crois ?" Répondis-je sarcastiquement.

SuprématieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant