Lettre n°5

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Maintenant que je sais qu'il peut recevoir des visites, je sais ce qu'il me reste à faire. Je ne mentais pas quand je lui ai dit que j'allais le faire sortir de prison avant la fin de sa peine. Il ne me reste plus qu'à contacter mon avocat et aller le voir en prison.

« Sharkan

Je suis ravi que ma lettre t'ait excité et que tu as pensé à moi en te faisant du bien pendant la nuit. J'espère que tu n'as pas fait trop de bruit lorsque tu as atteint l'orgasme. Ce serait bête de t'être fait prendre sur le fait. Quoique ça pourrait être bien dans d'autres circonstances. Bon aujourd'hui, si je t'écris cette lettre, c'est pour te dire que tu auras une surprise au cours de la semaine prochaine. Mais je ne t'en dirais pas plus. Tu verras le moment voulu. Pour répondre à tes questions concernant la lettre précédente, je ne suis pas fan des dominants. Je ne suis pas un soumis et j'aime qu'on me respecte autant dans le lit que dans la vie de tous les jours. Je ne suis pas fan de BDSM.

Je suis plus du genre à ce que ce soit doux, romantique et torride.

Si cela ne te convient pas, il n'y a pas de soucis après tout nous nous sommes rien promis tous les deux. Ce n'est que des lettres de sexe que nous nous envoyons, rien de plus. J'espère que c'est le cas de ton côté ? Je ne pense pas que tu sois du genre à tomber amoureux du premier venu ? Non, je suis sûr, que tu n'es pas un mec comme ça. C'est quoi ton genre de mec ? Tu attends quoi de l'amour ?

C'est vrai après tout on se parle depuis huit mois maintenant et je me rends compte que je ne connais pas presque rien de toi et inversement. Si tu as des questions à me poser, surtout, tu n'hésites pas. Je me ferais un plaisir d'y répondre.

J'ai été voir ta maman hier et elle se porte mieux depuis qu'elle reprend bien son traitement.

Elle pense beaucoup à toi et qu'elle a été désolée que tu te retrouves enfermer à cause d'elle. Elle voulait que je te le dise. Je l'ai engueulée de penser cela.

Je lui ai dit que tu n'admettrais jamais qu'elle se culpabilise du fait que tu sois en prison. Tu as fait un choix et tu t'es tenu à cela. Tu es adulte. J'espère que tu ne m'en veux pas. Je lui ai ordonné de te tenir le coup et de prendre son traitement. J'ai donné des ordres à sa dame de compagnie au cas où il y a un souci. Et quand tu sortirais, tu serais heureux de la voir en bonne santé. Je lui ai avoué que j'étais là pour toi et que je t'écrivais chaque semaine pour te soutenir.

Prends soin de toi, Sharkan

À bientôt.

Siorenzo »

Un soutien inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant