Dans les bras de l'homme que j'aime

267 15 0
                                    


Ce matin, en me réveillant, j'étais l'homme le plus heureux du monde. Après avoir écrit des lettres pendant neuf mois, je me suis réveillé enfin dans les bras de l'homme que j'aime. Je l'ai observé pendant un petit moment alors qu'il était encore profondément endormi. On aurait dit un enfant. Il avait les traits plus détendus. Il avait un petit sourire en coin et j'en avais déduit qu'il devait rêver de quelque chose d'agréable. Il était si bel endormi comme cela, mais il est encore plus sublime lorsqu'il est réveillé. J'ai de la chance de l'avoir et je sais qu'il pense la même chose que moi. Enfin, je l'espère. Tout doucement, je me suis extirpé de ses bras tout en essayant de ne pas le tirer du sommeil. Je me doute bien que dormir dans un vrai lit lui a énormément manqué. J'ai renfilé mes fringues vite fait pour aller chercher deux baguettes. Heureusement pour moi, le boulanger était au coin de rue et je pus revenir vite.

Je posais le pain sur la table de la cuisine et allai mettre mes habits sales dans la buanderie. J'allais préparer le petit déjeuner. Je pressai des oranges et je versai le jus dans des verres.

Je cuisinai des œufs sur le plat et du bacon. Je fis du café. Quand tout fut prêt, je déposais deux tasses de café, du sucre, du beurre, des tartines sur une assiette, les verres, les assiettes et les couverts sur un plateau.

Je retournais dans la chambre, où monsieur est toujours au pays des rêves, et m'approche de lui. Je m'accroupis et l'embrassais tendrement. Il grogna, mais répondit à mon baiser. Je me redresse et lui souris.

- Bonjour mon amour. Il est l'heure de se réveiller.

- Grrr... Bonjour mon cœur. Quelle heure est-il ?

- Il est 10 h 30. J'ai préparé de quoi déjeuner, ensuite nous devons nous présenter au poste de police. Tu sais, c'est avant midi. Je vais chercher de quoi manger.

Je vais récupérer le plateau et l'amenai. Il s'est redressé sur les oreillers et je le dépose sur ses cuisses. Je vais chercher un petit tabouret dans le coin de la pièce et je m'assois dessus. Il siffle d'admiration. Je souris bêtement à cela.

- Oh ! Seigneur si tu savais combien de fois, j'ai rêvé d'avoir un tel petit déjeuner. Merci, mon amour.

- Ce n'est pas grand-chose, Sharkan.

Il me regarde et je vois tout son amour dans son regard. Nous commençons à manger.

- C'est bon !!!

- Ce n'est pas grand-chose en soi, mon cœur.

- Pour moi, c'est le summum du summum ! Et cela a été préparé avec amour. Je t'aime, ma puce.

Cela me fait beaucoup plaisir, car je ne suis pas un expert en cuisine.

Après le petit déjeuner, direction salle de bain où on a un peu joué sous l'eau et cela s'est fini pour un petit plaisir de bouche pour nous deux.

Après, nous nous sommes habillés rapidement et là, j'ai vu qu'il stressait. Je l'ai enlacé pour lui donner du courage. Il m'embrassa comme pour me récompenser et nous nous rendîmes à la police. Lorsque nous entrâmes dans le bâtiment, nous nous présentons à l'accueil et là, le policier nous demande d'attendre dans la petite salle d'attente et nous dit qu'un officier viendrait nous chercher. Je forçais Sharkan à s'asseoir pour qu'il ne me rende pas aussi stressé que lui. Enfin assis, nous attendons que quelqu'un vienne nous chercher. Un officier arrive vers nous. Il nous salue et nous lui renvoyons son bonjour. Il nous prie de le suivre. Nous nous levons et le suivons dans un couloir puis nous ouvre la porte d'un bureau. Nous y entrons et il nous fait signe de nous asseoir et d'attendre. Bon sang ! Je déteste cela ! Mais j'essaie de garder cela pour moi. Un homme arrive, salue Sharkan puis il hésite pour moi.

Un soutien inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant