Massacre

Chapitre1

Je me levais de cette nuit bien que trop courte. Ma petite sœur s'agite déjà dans tout les sens. Je peux l'entendre depuis ma chambre pourtant fermée. Elle est pleine d'énergie.

Je me faufile dans ma salle de bain , et prends une bonne douche.

Je profite du contact de l'eau sur ma peau nue et prends mon temps comme à mon habitude. Par chances mes courbatures avaient étaient emportées par l'eau chaude.

Une fois sèche de la tête aux pieds je m'habille d'un jeans banale et de mon débardeur noir favori ainsi qu'une chemise rouge à carreaux de couleur sombre. Et attache mes longs cheveux blonds d'un chignon mal fait, un peu explosé.

Ma tutrice râlera sans doute encore du manque de couleur de ma tenue mais je m'en balance totalement.

Je descends prendre mon petit déj' , ma mignonne et adorable petite sœur sur les genoux. Elle a peur de notre nouvelle « mère » , depuis un moment je suis la seule à qui elle fais confiance, à 5 ans cette petite fille est toute ma vie et je suis la sienne.

Nous venions encore de changer de tutrice et donc avions encore déménagées.

Selon l'agence je ne serais pas correcte avec nos anciennes tutrices et ce serait la cause de leur démission. C'est ça ! Si c'est comme ça qu'ils cachent leurs incompétences eh ben j'y suis pour rien !

Je me lève et débarrasse la table puis comme à mon habitude j'habille ma petite sœur de son manteau pour affronter l'hiver assez rude qui prend vie dehors.

Il neige encore ! Je souffle à la vu de la boue faites par les voitures sur la chaussée, quand à Naël , elle s'émerveille au touché des multiples flocons qui ce posent dans ses longs cheveux blonds tressés.

C'est donc bien emmitouflées dans nos vestes chaudes que nous prenons le bus, la maternelle ce trouve pas loin du lycée où je venais de m'inscrire ce qui faciliterait mes trajets en déposant Naël.

Une fois ma petite sœur déposée et remise entre les mains des pseudos institutrices je me dirige doucement vers le grand bâtiment assez vertigineux qui ce dresse à présent devant moi. Ce lycée était tout à fait banale des élèves par centaines et des surveillants qui avaient l'air dépassés par les événements. La cloche retentit et les lycéens tel un troupeau de bêtes se ruèrent vers les portes.

J'attendis qu'ils soient tous rentrés, tant pis si je me fait attendre mais je n'aime pas trop le contact brusque qu'offre les bousculades et les piétinements.

Je me dirige en suite au bureau de la conseillère d'éducation, celle-ci étant très mécontente de mon retard me fit la morale. Pour mon retard de 5 minutes attention c'est la fin du monde !

Il s'en suit ensuite d'une rapide visite de l'établissement scolaire , qui me paraît tellement insignifiante que dès qu'elle me lâcha pour que je rejoigne ma classe, je me perdis.

Je déambule alors dans les couloirs maintenant vidés de toutes populations.

Puis enfin je trouve ma salle, elle se situe au fin fond du lycée.

Je devrais arriver plein cours de vie de classe. Génial !

Je déteste cette heure d'habitude, je vais voir si cette année se sera pareil .

Je toque fébrilement à la porte sûrement la peur de m'être trompé de numéro salle.

Puis entre. Toute la classe me regarda les yeux écarquillés, sauf la professeur qui me fit un sourire. J'avance alors doucement vers celle-ci. Ensuite elle glissa une main dans mon dos et déclara :