Chapitre 26

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Pauline Lloris
Vélodrome 22:50

J'essaye de me défendre verbalement mais ça ne fonctionne pas alors je vais être obligée d'utiliser les grands moyens et de me défendre physiquement.

Moi : lâches moi!

L'allemand : ho non! Je ne suis pas prêt de te lâcher, tu crois quand même pas que je vais te libérer en si bon chemin?!

Il approche doucement sa tête vers la mienne pour m'embrasser.

Je lui lance un regard noir, prend une grande inspiration, mon courage à deux mains et lui met un puissant coup de poing dans la tête. Il me lâche pour mettre ses mains sur son visage mais reste devant moi. Il a l'air encore plus énervé.

L'allemand : qu'est-ce que tu viens de faire là, petite salope?!

Il essaye de me mettre des coups mais j'arrive à esquiver. Je dois m'enfuir le plus vite possible! Je lui remet plusieurs fois mes poings en plein visage, il recule légèrement, je prend appuie sur ma jambe gauche et lance violemment mon pied droit entre ses jambes. Il tombe à terre, vaincu. Je saute par dessus lui et court jusqu'aux vestiaires des bleus. Je frappe le plus fort possible contre la porte pour qu'ils m'ouvrent. Quelqu'un m'ouvre enfin la porte et sans même voir qui est la personne je me mets dans ses bras.

Antoine : qu'est ce qui se passe Pauline?!

Je suis dans les bras d'Antoine, mon souffle est court et je tremble. Hugo viens tout de suite vers moi.
Les deux hommes me font pénétrer dans le vestiaire.

Didier : qu'est-ce qui se passe Pauline?!

Hugo : racontes nous!

Moi : j'étais en train de venir vers les vestiaires pour vous rejoindre et un allemand m'a coincé au fond du couloir... je suffoque, une larme roule le long de ma joue.

Hugo me prend dans ses bras.

Hugo : qu'est-ce qui s'est passé après?

Moi : il était face à moi et m'a clairement dit qu'il voulait me violer.

Didier : qui est cet homme? Il t'as fait du mal?!

Moi : non j'ai réussi à m'enfuir mais je ne sais pas qui s'était.

Didier : décrit le moi physiquement.

Moi : il est blanc, chauve, grand et musclé.

Didier : bon reste ici avec les garçons, je vais aller voir l'entraîneur allemand.

Il part de notre vestiaire pour rejoindre celui des allemands.

Paul : mais comment t'as fait pour réussir à t'enfuir?

Moi : je suis rester face à lui, imperturbable, le visage fermé, neutre et puis je lui ai mis mes poings dans sa sale gueule et puis pour finir un coup de pied assez violent entre les jambes!

Paul : bravo, respect mais il a pas essayé de te frapper.

Moi : si mais j'ai esquiver, je fais pas de la boxe pour rien!

Paul : waw les Lloris vraiment ils sont au dessus de tout!

Les garçons viennent autour de moi pour faire un câlin collectif. Je les aime ces hommes, je sais pas ce que je ferais sans eux!

Les bleus : nous aussi on t'aime!

Moi : ah j'ai pensé tout haut! Nous rigolons.

Dimitri : chapeau madame! Il n'y a pas beaucoup de femme qui aurait réussi à garder leur calme dans ces circonstances.

Blaise : et surtout de frapper son « adversaire »

Hugo : quand je vous dis que ma soeur c'est une guerrière!

Didier Deschamps

Je m'approche du vestiaire de l'Allemagne en même temps qu'un autre homme. Je le regarde, il est grand, musclé, chauve et blanc, je comprend tout de suite que c'est l'homme dont parlait Pauline.

Moi : d'où tu sors toi! Je le plaque d'une main contre le mur.

L'allemand : elle t'as raconté cette petite salope!

Il me pousse violemment par terre. Les bleus sortent du vestiaire. Hugo s'approche de lui.

Hugo : On t'as jamais appris les bonnes manières?! Ne pas faire de ma mal aux femmes et aux personnes plus âgées que sois!

L'allemand : tu crois que tu me fais peur nabo?! Il rigole.

Hugo lui saute dessus et commence a le frapper. Les joueurs allemands sortent de leur vestiaire et les séparent.

? : qu'est-ce qui se passe ici?!

Le coach allemand vient vers moi.

Moi : un de vos joueurs a essayé de violer une de mes photographes! Je pointe du doigt l'individu en question.

Le coach : désolé! Il se tourne vers Pauline. Je suis vraiment désolé mademoiselle!

Le coach allemand n'essaie pas de comprendre et je ne demande pas de détails non plus, il attrape son joueur et retourne dans le vestiaire.

Après ce grave incident, nous rentrons à l'hôtel.

Entre amour et passionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant