Paul : c'est pas possible! Antoine, ton visage d'ange et ton gros cul vous me soûlez! Toujours les meufs, elles regardent que toi!!
Pauline Lloris x Antoine Griezmann ♡
Je me réveille stressée et un peu triste. Ce soir, c'est le dernier match de l'euro et après celui-ci on sera tous séparés.
Je me lève et prend une douche, je descend prendre mon petit-déjeuner puis je remonte. Ce matin, je reste enfouie sous ma couette à regarder le plafond. Je n'ai pas envie de bouger, pas envie de partir. Mais on m'appelle pour manger vers 12h30. C'est la deuxième fois que je sors de mon lit aujourd'hui et c'est encore pour manger.
Nous sommes tous dans la salle à manger lorsque Didier fait son entrée.
Didier : bon les gars, c'est le jour J! Vous êtes dans le match à partir de maintenant, vous donnez tout ce que vous avez pour les mettre en difficulté. C'est le Portugal, ce n'est pas une petite équipe et surtout j'ai une chose à vous dire : Prenez du plaisir! On se retrouve dans le hall à 19h pour aller au stade!
Il repart et nous terminons de manger rapidement. Nous montons chacun dans notre chambre. C'est la dernière après-midi ici, les joueurs se reposent avant ce soir et s'occupe comme ils peuvent. Je finis par rejoindre Antoine qui est en train de faire une siestes. Je m'allonge près de lui et passe un bras autour de ses hanches. Je le sens bouger légèrement, il se retourne et me prend dans ses bras. C'est la seule chose dont j'avais besoin, du réconfort.
Je reste une bonne partie de l'après-midi avec Antoine, puis passe dans les chambres des autres garçons pour passer un peu de temps avec eux. En fin de journée, je retrouvent dans ma chambre pour prendre une douche et m'habiller convenablement. Je m'habille d'un pantalon à pince bleu clair ainsi que d'un blazer de la même couleur. Ainsi, je suis assortie aux garçons, même si mon costume est plus clair que le leur. J'agrémente ma tenue d'escarpin. J'attache mes cheveux et je me maquille légèrement.
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Puis nous partons au stade.
Dans le bus, l'ambiance est assez froide, presque personne ne parle et le stresse se ressent. Je suis au fond avec Antoine, mon frère, Paul et Blaise, je les regarde tour à tour, ils sont extrêmement concentrés, dans leur tête leur confrontation a déjà commencé.
Le bus s'arrête, à l'extérieur on entend les supporters français crier. Les joueurs descendent les uns après les autres. Je regarde Antoine et l'embrasse furtivement avant de descendre. Nous sortons les dernier du bus. Antoine est acclamé plus que les autres. Nous nous regardons et entrons rapidement dans le stade. Avant qu'Antoine rentre dans le vestiaire je lui souhaite bonne chance.
Je vais vite me changer dans un vestiaire réservé au staff, je mets le survêtement de l'équipe de France, comme avant chaque match. Ensuite je vais m'installer près des autres photographes et j'attends patiemment que le match commence. Les joueurs des deux équipes sortent enfin des vestiaires et s'échauffent sur le terrain.
C'est l'heure des hymnes, l'hymne portugais retentit en premier dans le stade. Ensuite c'est au tour de la Marseillaise de résonner. Les supporters chantent à en donner des frissons, les bleus chantent fort, certains ont les yeux fermés, d'autres ont un regard perçant, déstabilisant et puis y'a moi, je chante les larmes aux yeux et la mains sur le coeur, comme à mon habitude. Les capitaines s'échangent leur fanion, se mettent en place puis l'arbitre siffle le début du match.
