𝐼𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑒 𝑙𝑎𝑏𝑦𝑟𝑖𝑛𝑡ℎ𝑒 ☀︎︎ [𝐹𝐸𝑅𝑀𝐸́, 𝑇𝐸𝑅𝑀𝐼𝑁𝐸́]

La déclaration ☁︎︎

Helloooo,
Aujourd'hui on se retrouve pour une commande de Winona43 ❤️
J'espère sincèrement que ça va te plaire, je l'ai écrit avec mon cœur 😉

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Moi c'est Winona, je suis bloquée dans le labyrinthe depuis bientôt 6 mois et je tente chaque jour de repousser mes limites pour trouver une sortie, qui n'a pas l'air d'avoir envie de se montrer.

Depuis que je suis arrivée aucune fille n'a pointé le bout de son nez, c'est à se demander si je ne suis pas une erreur. On m'a sûrement envoyée ici à la place d'un autre jeune homme canon et ils ont eu la flemme de revenir me chercher.

Je flâne dans le bloc très tôt comme j'en ai l'habitude, c'est mon moment à moi. Moment où j'écoute l'oiseau chanter, moment où je sens mes pieds mouillés de la rosé du matin, moment eu j'abandonne ma triste vie et profite de ce qu'elle a m'offrir de beau. Sauf que aujourd'hui se moment n'étais pas parfait, quelque chose me tracassais mais je n'arrivais pas à comprendre quoi. Je réfléchissais à tout ce qu'il aurait pu me gêner ou me rendre triste mais rien ne me venait jusqu'à ce que je le voie.

Ce n'était pas de la tristesse mais une sensation de manque. Je le voyais s'étirer, la lumière claire du matin l'éclairant d'une manière parfaite que je ne pouvais que le contempler avec admiration. Il manquait à ma vie, son amour me manquait pour être complète. Il me fit un signe et dit :
- Winona ! Tu as bien dormis ?

- Salut Minho, dis-je des papillons dans le ventre, très bien et toi ?

- Parfaitement bien, tu ne trouves pas qu'il fait vachement beau ?

Je réponds qu'il faudra sûrement que je cours en brassière pour éviter que mon t-shirt soit trempé de sueur et qu'il meurt à cause de suffocation dû à mon odeur de transpiration. Ce à quoi il ricane et me dit proche à mon odeur que je le tuerais un jour mais pas de cette manière. Je médite sur cette phrase pendant un temps et reste immobile sans me rendre compte qu'il est parti a une table et me regarde un sourire sur les lèvres. Je déteste l'admettre mais pour le coup cette fois il a gagné. Je reprends mes esprits et le rejoint.

Comme dis je prends ma toute nouvelle brassière bleu océane et attache mes cheveux en une queue de cheval difforme. Je prends le temps de sentir le soleil sur mes joues avant de courir vers les portes. Minho m'y attend, comme à son habitude lorsqu'il estime qu'il fait trop chaud il ne porte pas de t-shirt. Je ne suis même plus choquée de me surprendre à contempler ses abdos. Comme à chaque fois il le remarque et me regarde l'air de dire sois plus discrète.

Je passe la journée à courir dans ma section sans rien trouver d'intéressant. La seule chose à laquelle je m'intéresse vraiment c'est ce que Minho m'a dit. Sois il pense qu'un jour viendra où je le tuerais au sens propre. Peut-être pour survivre ou pour une toute autre raison. Ou bien c'est juste un sens figurer et je n'ai pas à m'en faire. Dans tous les cas je me creuse le cerveau afin de trouver une raison valable à cette phrase.

Vu ma concentration de faible densité je me prends une branche de lierre et tombe accidentellement. Je sens une vive douleur à ma cheville et il me faut bien deux minutes de grimacements avant de tenter de me relever en vitesse. Effectivement, vu la place qu'avais le soleil dans le ciel les portes ne tarderaient pas à se refermer et je ne devais rester enfermée. J'essayais de courir ais rien que de tenir debout me faisait souffrir le martyre. Sauf que je n'avais pas le temps pour faire la victime si je ne voulais pas finir comme dîner pour un griffeur ou deux. Je cour donc dans la souffrance et arrive dans le tournant qui donne sur les portes, vu qu'elles ne sont pas fermées je m'accorde un ralentissement, pour laisser un peu de temps à ma cheville. Grave erreur !

Les autres étaient déjà devant les portes à me regarder galérer. Minho étais devant et me regardais avec ses petits yeux de chiens battus. J'entendais les engrenages et essayais péniblement d'accélérer.

- Vous ne voyez pas qu'elle est blessée ? Il faut l'aider ! cria Min qui eut un mouvement vers les portes, heureusement Newt le pris par la taille l'empêchant de passer les portes.

Il avait l'air torturé de me voir ici et j'avais l'impression de courir dans un slow motion de film débile. Je pouvais un peu plus pour avoir toutes mes chances mais à chaque pas ma cheville vibrait et me faisait de plus en plus mal. Minho criait, il savait que dans mon état si je ne sortais pas rapidement jamais je ne pourrais survivre une seule nuit.

Pourtant à chaque pas la sortis me paraissait s'éloigner, les cris et ma fatigue plus forts. Jusqu'à ce que mon corps m'interdisse tous mouvement, je ne pouvais plus bouger mon pied, j'ai essayé de marcher mais même sa me paraissait impossible, durant cette course ma cheville s'était affaiblie et là elle ne supportait plus mon poids. Je ne tarderais pas à m'écrouler par terre. Je pu voir une dernière fois les yeux de Minho remplis de larmes avant la fermeture. Je savais qu'il criait encore mais je n'entendais plus, plus jamais je n'entendrais sa voix. Des larmes roulèrent sur mes joues et je me décidais à tomber assise au milieu de ce labyrinthe. A l'endroit où je suis les griffeurs n'auront pas de mal à me trouver. La fatigue arriva et le vent me berça lorsque je fermais les yeux.

J'entendis du bruit, ouvris les yeux et constata avec entonnement la clarté de la journée. Peut-être que mon paradis ressemblais a sa. Au final la mort n'a pas été aussi dure que ce que j'aurais pu penser.

- Wi ?! Demanda soudainement une voix que je connaissais trop bien.

En tournant la tête le sourire du bel asiatique m'apparus comme la huitième merveille du monde. Mon corps m'ordonna de lui sauter dans les bras, mais je m'écroulai dès qu'un pied fut posé sur le sol. Il me rattrapa et me dit :

- Je crois que le moment où tu me tue étais hier, dit-il avant de me porter à l'infirmerie et mes yeux se fermèrent dès mon corps posé sur le lit.

Mes yeux se sont ouvert tout seuls lorsque j'ai sentis quelque chose de chaud à mes côtés, effectivement, Min étais assis sur le lit me tenant la main. Il prit la parole avant que je ne puisse dire quoi que ce soit :

- Tu me m'expliquer ? Pourquoi as-tu pensé avoir le droit de me laisser seul ici ? Je ne suis pas du genre à imaginer le pire mais j'ai bien cru ne jamais pouvoir te revoir. Je n'aurais pas réussi sans toi...
- Minho, je suis-là, je ne suis pas morte.

- Laisse-moi parler. Tu te rends compte que tu as bien failli perdre ton corps. Quand je suis revenu on m'a dit que tu n'étais pas là. J'ai été le premier à me poster devant les portes à t'attendre. Je me disais que tu étais responsable, que tu n'allais pas risquer ta vie comme sa pour rien. Alors j'ai attendu. Imaginant voir ton sourire et tes cheveux se balançant apparaître pour me faire un câlin. Mais tous ce que j'ai vu avait été tes yeux assombris par la peur et ta course lente. J'aurais dû entrer, je ne pouvais pas te laisser seule. Sauf que Newt n'a pas voulu, il préférait te laisser blessée et seule. Tu ne peux pas savoir ce que ça m'a fait de te voir comme ça. Tu ne peux pas imaginer comment mon cœur était brisé. J'ai hurlé, même après que les portes se soit fermer. Chuck est venu me chercher et m'a dit qu'il fallait que je dorme. Les seuls moments où je pouvais me reposer étaient peuplés de cauchemars de ta mort qui me réveillaient en criant plus fort que la fois précédente. J'ai cru que t'était morte, ton corps étais là sans défense. Pourtant tu me regarde comme si j'étais la plus belle chose qui te soit pris de rencontrer.

- Parce que c'est le cas, mon cœur a cru exploser lorsque tu criais pour que je passe ses portes. Je ne pensais qu'a tes bras réconfortant  que je sentirais une fois tout sa terminé. J'ai cru te perdre a jamais, dis-je les larmes aux yeux.

Il posa ses lèvres sur les miennes.
Plus jamais aucun sentiment de manque ne me submergerait jusqu'à la fin de mes jours tant que Minho sera près de moi.
Et envers et contre tout, mon amour pour lui jamais ne disparaîtra.