Adieu

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10 mois plus tard

Pdv Livai

Sans elle, plus rien n'est comme avant , sans elle je ne suis plus.
Sans elle tout est different.
Les saisons défilent, le vent souffle, il gronde contre les fenêtres, le froid statufie, la chaleur étouffe l'air et resserre son étau, le temps s'écoule.
Depuis dix mois je ne suis pas venu a son enterrement , je ne lui ai pas rendu visite .
Depuis dix mois je n'est connu que les murs ternes de mon bureau. Matin, midi et soir se succédant inlassablement.
La nuit, mes rêves ravivent les souvenirs de notre intimité, de sa peau douce, et de la chaleur naguère partagée, et avant même que mes yeux s'ouvrent et que ma solitude me fasse martyre, mon esprit le souffle, me hurle qu'elle n'est plus, que la mort l'a emporté sous sa cape d'obscurité. Jamais, la souffrance ne se fit si infâme, si ichoreuse et cruelle.
Chaque recoin m'inflige terriblement ces souvenirs bienheureux.
Je ne peux plus vivre sans elle , tout me rappelle son doux visage, son sourire timide éclatant.

Ce matin je me suis décidé, dans le silence pesant, à lui rendre visite, parce qu'elle me manque , elle me manque tellement.

Je cherche mon pantalon et en passant devant le miroir je m'aperçois.

Mes trais sont tirés et mes joues maculé de larmes . Des cernes investissent mon visage et mes cheveux autrefois propres et bien coiffés sont sales et en bataille, tout ça n'a plus d'importance pour moi.

J'ai appris par Hanji qu'elle avait accouché d'un petit garçon . Un orphelin de mère.
J'aurai du être joyeux mais cette nouvelle me rendait indifférent . Plus rien ne m'inportait depuis sa mort.

J'enfila mon pantalon ma chemise mes bottes et sortit de ma chambre. Les couloirs étaient désert, le couvre feu devait être dépassé .Je n'avais pas envie que l'on me voit , je savais d'avance que dès la sortie de ma chambre tous ses soldats piailleraient à mon sujet comme des vieilles dames en quête de potin. Je ne voulais pas de leur pitié inutile ni de leur curiosité mal placé.

Je prit mon cheval , ma cape et commencais a galoper vers le cimetière .

Tant de choses restaient en suspend , qui avait écrit la lettre qui fut glissé sous ma porte pourquoi Kenny avait été chargé d'une simple arrestation de criminel et pourquoi était il dans la même armé qu'il décimait autrefois ?
Mais tout ça n'a plus d'importance je suis seule ,éternellement seule , au beau milieu d'un néant sans but et sans agrément.

J'entrevois le portail sombre du cimetière et descend de ma monture . Je peux apercevoir a travers les baraux des pierres tombales anthracites surpomblées de magnifique fleurs blanches.
J'attache ma monture et j'entre a pas de loup.

Il n'y a personne ici non plus , seul le croassement des corbeaux et le vent dans les branches m'accompagnent .
Je parcours les allées la cherchant . Tout au fond près d'un grand chêne une pierre noire avec des écritures blanche que je ne parviens pas encore à déchiffrer attire mon attention . Je m'avance . C'est elle

Je m'assois en tailleur et le vent souffle dans mes cheveux . Je dépose ma lettre sur la pierre blanche et je m'en vais en laissant mon regard s'attarder sur elle. Plus rien ne sera comme avant mais je me doit de vivre pour elle et, un jour, moi aussi je la rejoindrait. En attendant chaque jour chaque heure et chaque instant lui sera dédié. Du plus profond de mon cœur et de mon être

Le vent laissa le papier s echapper de l enveloppe permettant sa lecture :

" Si je te manque lit cette lettre , si tu te sent seule lit cette lettre si tes souvenirs s estompent lit cette lettre et rappelle toi que je t'aime Mikasa

Chère Mikasa
Je n ai jamais été croyant alors je doute que tu lise un jour cette lettre cependant si il existe une chance que mes pensées te parvienne alors celle ci est ma seule solution . Ton absence ne s'efface pas mais elle cesse de saigner , elle cicatrise. Elle devient une presence endormie tres fidele que j apprends à emporter avec moi à travers mes autres peines et je l'espere un jour mes joies .De jour en jour je me rend compte à quel point j avais de la chance de pouvoir te serrer dans mes bras . J ai peur de te trahir en continuant à vivre mais je sais que si je pouvais t entendre tu m'ordonnerais de vivre ma vie . Mais c'est dur et même moi l'homme le plus fort de l'humanité j'ai pleuré ta mort comme je n'avais jamais pleuré auparavant et je doute encore de pouvoir entièrement me relever. Une chose est sûr tu as été la plus belle chose qui m'est arrivée alors je te remercie , te remercie pour tout .
A bientôt Mikasa je l espère ."

"𝕁𝕖 𝕥'𝕒𝕚𝕞𝕖" (ℝ𝕚𝕧𝕒𝕞𝕚𝕜𝕒)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant