"Fais tes valises 'Gael, nous partons."

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Je regardais la douce neige qui finissait de tomber à travers la fenêtre de ma chambre, le feu crépitait dans le salon et sa lumière entrait par ma porte, ma mère m'a dit que, lorsqu'elle n'était pas là, je devais garder toutes les lumières fermer. Car s'il y a de la lumière à l'intérieur, on pouvait me voir de l'extérieur.

Et on ne devait pas me voir. 

J'étais si proche de la fenêtre que je pouvais sentir la vitre froide frôler mon nez, à cette température, il faisait assez sombre pour ne pas être vue de l'extérieur, je devais simplement rester accroupi pour m'assurer d'être cacher. Assis à même le sol, les bras reposent sur le calorifère éteint. Avec une opportunité comme celle-ci, j'en profitais pour voir le monde extérieur, les passants marcher, se tenant les mains. Les voitures roulées lentement sur cette légère couche de neige poudreuse, les vendeurs des boutiques ambulantes, s'allumer une cigarette de début de soirée, leur fumer s'élevait comme des nuages sauvages emporter par le vent d'hiver.

Quel beau monde... Comme ces paisibles.

Je meurs d'envie de me joindre à eux, mais ma mère a raison, des mauvaises personnes son après nous. On ne pouvait pas risquer notre sécurité pour une marche de santé à l'extérieur.

Il y avait des règles à suivre, simples, efficace et puisque je les suivais à la lettre on avait réussi a resté dans ce petit logis plus d'un ans. Je sais que cette situation n'est pas un jeu. À ce que ma mère a dit; ces personnes peuvent nous faire beaucoup de mal, et cela sans hésitation, enfants ou non.

Et j'ai peur qu'ils fassent du mal à ma mère. Qu'ils me fassent du mal. 

Alors j'écoute sagement. Je comprends vite, je ne discute pas les ordres de maman et je dors un œil ouvert. 

En parlant de ma mère, elle est sortie, elle ne devrait pas tarder à revenir. Céleste est douce, elle ne parle pas beaucoup, mais c'est cette relation entre elle et moi, du non dit lourd qu'on transmet d'un regard. On se comprend sans mot, comme si on partageait le même esprit : comme les deux faces d'une pièce.

Mon père n'est pas avec nous. Je ne l'ai jamais vue, mais mère me montre toujours la même photo de lui, la seule quelle semble avoir, elle a un regard triste et un sourire attendrissant lorsqu'elle la sort. J'aime voir ma mère sourire alors je demande souvent de voir la photo.

À ce que je vois sur la photo, mon père a des traits creux, marquer par la vie. Il est dégarni et garde ces cheveux rasés, une barbe abondante garder aussi court par de l'entretien quotidien. Il a un sourire tiré d'un côté, les yeux cernés et fatiguer.

À se que Céleste a dit, l'Oncle a mon père aurais créé un sérum magique, et avec il a conçu un super-soldat qui a combattu les méchants qui nous chasse pendant la guerre ! c'est une histoire que je demandais souvent à ma mère de me raconter.

Je vois une voiture que je reconnais ce stationnée, mère y sort sans même verrouiller les portes et monte les escaliers. Elle les montes plutôt rapidement, ce qui me laisse juste assez de temps pour m'écarter de la vitre avant qu'elle ne me voit et qu'elle me dise que cela était une mauvaise idée.

- Fais tes valises 'Gael, nous partons.

Ce fut les premiers mots que ma mère a prononcés en ouvrant la porte de l'entrer, la refermant précipitamment derrière elle. Elle revenait de l'épicerie, voyant qu'elle n'avait aucun sac de nourriture dans les mains, je ne pouvais que m'imaginer le pire.

Ils nous ont retrouvées. Les personnes qui nous chassent.

Je l'avais rejoint dans le hall principal alors qu'elle me dépassa rapidement, se dirigeant déjà vers sa chambre, manteau et botte encore vêtue, portant de la neige avec elle partout où elle marchait.

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