Shield

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J'ai quelque brique de conscience pendant mon état végétale, je sais que j'ai été transportée, réchauffée, nourrir et même changée pendant mon sommeil. Dans un cauchemar très réaliste où le colonel me coupe mes nouvelles jambes avec un couteau chauffer à blanc ; je me réveille en panique et m'assois sur le lit, la respiration difficile.

- Elle s'est réveillée ! Commence une voix près de moi, je vois un homme parler dans un truc au mur puis se retourner ensuite vers moi, un sourire forcer au levé.

Je n'ose pas lui poser de question. Je préfère scruter la pièce du regard, encore le seul lit dans la pièce, au moins cette dernière est petite avec des murs en carton bleu décolorer. Comme une vraie chambre d'hôpital, du moins, un peut plus réussi que celui du Bunker.

Après un moment à bien regarder tout ce qui se trouvait dans la pièce, je réalise que je me suis assis, les jambes ramenées vers moi. Je ne peux cacher mon sourire, ou même le léger rire sortir dans un soupire de soulagement, j'oublie la présence à mes côtés et tire sur les couvertures. Complètement dénudée de bandage, à mi-chemin sur mes cuisses, commence cette pigmentation noir goudron qui recouvre tout le reste de mes jambes jusqu'au pied.

À ce que mon père a dit : grâce au corps étranger, le sérum qu'il a conçu, je vais pouvoir créer la mutation moi-même et ainsi changer la forme de mes pattes. Je fixe ce que j'ai désiré depuis 15 longue et terrifiante années, ne réalisant toujours pas le miracle qui mes étés donner.

Je pose une main tremblante sur ma jambe, ressentant ma main sur ma peau, la délivrance se fait sentir au plus profond de moi, un sentiment d'euphorie me consume avidement alors que je me sens enfin en paix avec moi-même, enfin libre.

- Miss Abbygael. Appela un homme qui venait d'arriver dans la pièce.

Je retrouve ma méfiance rapidement, je scrute l'homme un long moment, intrigué par son cache-œil, mais aussi sa prestance qu'il dégage. Il ne semble pas vouloir savoir comment je suis ou même répondre à de simple question comme où je suis et combien de temps j'ai dormi. Cela est futile comparer à ce qu'il veut, sa ce vois, sa ce ressent.

- Vous devez commander ici. Cela se ressent. Soufflai-je légèrement souriante pour le narguer et ainsi masquer mes craintes.

Il sourit brièvement avant de montrer un dossier qu'il tenait dans sa main.

- Et vous êtes cobaye numéro 207. Sans ce dossier on n'aurait jamais su qui vous étiez.

- On ?

Je vois sa mâchoire se serrer légèrement avant de se radoucir et de me faire un petit sourire avec la commissure de ces lèvres. Pas besoin de masquer ton embarras. Je savais déjà que vous étiez plusieurs. Ils doivent me considérer comme un otage terrifier a amadoué, ou une autre victime. Impossible de savoir que j'ai subi l'injection de mon plein gré. Et mon « état ». D'un autre coter... je n'ai aucune idée de se qui est écrit dans ce dossier...

- À ce que le Capitaine m'a dit. Vous étiez très calme lors de l'intervention. Et étant la seule captive toujours sur place, on espérait de vous des réponses...

Il avait perdu tout mon intérêt. Je sais que les quelques agents de l'Hydra captive la ou je me trouvais ne parleront jamais. Non pas qu'ils sont tenaces, mais la plupart des hommes du colonel avaient eu leur langue, coupez, chirurgicalement. Impossible pour eux de dire quoi que ce soit. Et jamais ils ne voudront écrire, ils se poignarderont la jugulaire avec le crayon. Seuls les infirmières et le personnel flou pouvaient parler, et par flou je veux dire que s'il dépassait la ligne même par erreur ; il était tué par Hans lui-même.

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