Les dossiers

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Une fois hors du bureau, Timothy saute sur place et prend mes deux mains pour les jumeler ensemble.

- Je suis tellement content pour toi ! J'ai entendu parler que cette rencontre allait décider si tu restais ou reparlais sur l'héliporteur, se que je trouve étrange puisque ce dernier devait être démoli à se que on ma dit. Enfin bref !

Il plonge une main dans une de ces poches cargo et en sort un suçon orange qu'il me tant, je ne peux retenir un sourire et mon froncement de sourcil à son attitude avant de prendre la récompense tendue. Il se retourne et se dirige vers l'ascenseur, je le suis pied nu.

- Alors ou voulez-vous aller ?

- La ou les documents de mon père se trouvent. Les trois boites de dossier de patient.

- On commence ça en grand ! Parfait !

Arrivé dans le local, les trois boites en carton étaient sur une table et un petit groupe de 3 personnes était dans la pièce, il semble vouloir protester ma venue, mais en voyant Timothy ils se rétractent. Je ne perds pas de temps et ouvre la dernière boite, empoignant rapidement le dossier 207, mon dossier.

Je l'ouvre et place chaque page un à coter de l'autre, posant ensuite mes deux mains à plat sur la table, près à tout lire.

Aucune information sur le sérum, aucune description de la façon dont il est injecté non plus, ni même quand. Que j'ai commencé la procédure, des notes sur ce que mon corps a subit avant et après l'injection. Simplement quelque écrit pour dire qu'il avait été appliqué sur chaque patient. Je vais devoir trouver une autre façon d'avoir mes réponses.

Cela est vrai que je ne sais pas comment le sérum est injecté, tous les patients sons mis sous sédatif sans exception, ainsi mon père s'assurer que seuls lui et quelque infirmière désorienter savent comment administrer le sérum Hybride.

- Est-ce qu'il y a un dossier qui n'était pas sur les patients ?

Les trois personnes dans la pièce ne me répondent pas, n'appréciant probablement pas que je vienne d'éclater leur bulle de travail. Pourtant l'une me répond, m'apportant même le dossier qu'elle étudiait.

- Oui celui-ci. Il y avait deux patients 107, l'un avait les vrais documents, l'autre ceci.

Je la remercie grandement du regard et un petit sourire compatissant fait son apparition sur ces lèvres alors qu'elle replace ces lunettes.

- Les numéros dans le dossier sont codés comme à leur habitude. La jeune fille à mes côté me tant son cahier de notes déduisant dans mon regard se que je voulais faire. Les autres chercheurs commencent à se rapprocher, intéressés à ce que je pouvais bien leur apporter.

- Père a toujours eu se dons de jouer avec les chiffres. Donc si on additionne le dossier et l'âge de la personne. Ça nous donne...

- 031... souffle un des chercheurs.

- Est-ce que vous avez ouvert ce dossier déjà ?

- On les a tous ouverts. Me répond un autre, déjà dans la boite pour sortir ce qu'on voulait.

Ils commençaient à être de plus en plus coopératif ce qui facilita le reste. En traduisant chacune des chiffes codées, ce qui nous prit 2 heures environ, nous arrivons sur le même dossier qu'au début. À savoir 031.

L'impatience se ressentait dans la pièce. Mais l'une d'elles tape sur la table, réalisant probablement quelque chose.

- Et si on ne les additionnait pas, mais qu'on les soustrait !

Elle n'avait pas tord, on se devait d'essayer. Mais après la même démarque, on arrivait au même endroit.

- Ça ne sert à rien ! S'emporta-t-elle.

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