Pourquoi maintenant?

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Une seconde passe, puis trois, puis sept...

- Quoi ? Question enfin Steve, se tournant vers moi, les yeux plisser d'incompréhension et d'une profonde inquiétude.

Je prends une respiration tremblante, tentant de reprendre le contrôle sur mes émotions et ne pas les laisser glisser.

- J'ai trouvé mon dossier avec celui de James. J'ai besoin d'une deuxième injection et être placer dans la bulle sensorielle au bout de 3 mois après la première injection. Cette procédure est pour stabiliser la première injection qui va devenir instable et tenter de modifier mes organes internes comme celui d'un animal, pour qu'elles se transforment aussi... La douleur générée va me mener à un arrêt cardiaque. Et... avec ce que je sais... j'ai probablement beaucoup moins de temps devant moi...

j'avale ma salive difficilement même si je garde une expression de marbre, me détachant complètement de mes émotions pour ne pas céder ici et maintenant. Comme je l'avais fait après avoir lu mon dossier, étouffant mes pleurs de ma main dans la salle de bain à Sam. Mon cerveau est rapide après tout il est facile de déduire qu'il me reste encore moins de temps devant moi que se que mon père avait calculé se qui me surprend! Car les chiffres sont la force de mon père.

- Pourquoi dis-tu ça? Question le blond.

- La transformation « Oméga » : mes jambes devaient se produire à la fin de mon premier mois, non 2 semaines après mon injection. La phase « Bêta » : qui regroupe tous les sens devait se produire à mon deuxième mois...

- Mais tu as atteint ce stade moins d'une semaine après le premier.

- Oui. La dernière phase, « Alpha », est supposée arriver après la deuxième injection, ou... et bien je ne sais pas vraiment ce qu'Alpha fait. Père n'a jamais eu aucun cobaye qui a survécu après le Bêta. Mais il se doute que la deuxième injection pourrait non seulement stabiliser la première, mais aussi apporter de nouveau changement permanent au corps... comme la couleur opaque de mes jambes.

Le Capitaine soupire longuement, il semble mieux assimiler ce que je lui explique que ce que je croyais. J'ai dû me relire plusieurs fois le document, car je ne pouvais pas accepter ce que je lisais au départ.

- Abby... Aller trouver ton père seul serait du suicide! Tu dois nous laisser t'aider.

Je ris, un rire ironique et salé qui me donne l'impression de boire des billes, me forçant à toussé dans ma main une deuxième fois...

- Lorsque le Sheild tombera, les journalistes, la presse, les télés, ils vont tous parler de ça, et de toutes les informations qui seront dévoilées. Si je reste ici, je vais être sous le feu des projecteurs et Hans pourra utiliser ça pour me garder à l'œil, savoir où je suis... Père m'a déjà donner un indice sur ou il pourrait se trouver dans mon dossier. Et moins de personnes savent où je vais...

Je laisse la fin de ma phrase flotter dans l'air, détournant mon regard vers le soldat à mes côtés.

- Tu tiens beaucoup à lui...

- Quelle question stupide ! C'est mon père. Dis-je. Je tiens aussi à vous, et à James.

Son regard est mélancolique au début, mais il semble réaliser quelque chose et finit par rire doucement en secouant la tête.

- Au moins on est deux à être décidé à le ramener. Dit-il, parlant sûrement de Wolf.

- Tu sais quoi, j'y es pensé et j'ai peut-être une idée comment aider la mémoire de James. 

Il hoche la tête près à entendre mon idée, croisant les bras sur son torse et baisant un peu la tête pour bien entendre.

- Je ne sais pas si tu connais un endroit ou ton ancien uniforme se trouverait. Un uniforme qu'il a déjà vu l'aiderait à se souvenir. Je te dirais bien d'être prudent, mais je sais que les ennuie son attiré par toi.

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