L'assassinat de Fury

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Je reconnais Natasha et son regard est si brisé par l'inquiétude que je cours vers elle, déjà prête à la suivre sans poser de question. Une habitude que j'avais avec ma mère.

Mais Natasha Romanoff n'est pas ma mère. Après une profonde respiration, elle reprend sa conduite rapide. Puis la rousse m'explique que Fury est à l'hôpital, dans un état critique et que la dernière personne a l'avoir vue fut Steve, il aurait peut-être même vu la personne qui a tenté d'éliminer Fury.

C'est beaucoup à avaler d'un coup, surtout pour elle. Je sais qu'elle a un grand respect pour le dirigeant, et ce sens très redevable a Fury, je sais que ce respect est réciproque. Elle conduit rapidement et se faufile entre les voitures. J'ai le cœur qui débat a chacun des tournants, mais je n'ose pas lui demander de ralentir, mes peurs doit être mises de coter a cet instant.

Arriver devant un hôpital des voitures de police nous bloque, mais cela ne semble pas ralentir Nat' dans son ascension, elle sort de sa voiture et se dirige déjà vers le bâtiment. Laissent le véhicule derrière elle. Je la suis comme je peux passant proche de me faire bloquer le passage par le garde, lui montrant mon badge comme si elle était la preuve que je n'étais pas qu'une simple civile et bafouant que j'étais avec Nat avant de la rejoindre rapidement.

Arriver dans l'établissement, elle demanda ou se trouvait Nick Fury. J'ai beaucoup de mal a la suivre, mais une chance pour moi elle ouvre une porte et si engouffre rapidement. Lorsque j'arrive dans la même pièce, entrouvrant la porte simplement pour mi glisser silencieusement, Nat se trouve déjà devant la fenêtre, de l'autre coter de cette vitre se trouve Nike Fury, l'homme qui allait si bien il y a pas si longtemps de cela, et qui est désormais entre la vie et la mort.

- Tu sais s'il va s'en sortir? Questionna la rousse, plus angoisser que jamais désormais qu'elle se trouve sur place.

- Je ne sais pas. Souffla Steve, fixant lui aussi les médecins qui faisaient tous leurs possibles pour sauver l'homme. 

Mon regard fait le tour de la pièce pendant ce moment si tangible, mon cerveau voulant analyser ce qui se passait à son maximum. Il y a quelque personne mise à part les deux héros, personnes que j'ai déjà vues. Steve me lance un bref regard, se demandant surement comment j'avais été mis au courant, après lui avoir expliqué bravement que Natasha m'avait conduit jusqu'ici, je m'avance un peu, toujours derrière le blond. C'est impossible que Fury soit dans cet état, il m'a toujours paru comme un homme intouchable, ayant une longueur d'avance sur les autres... le voir ainsi, entre la vie et la mort, me fait l'effet d'une douche froide.

- Parle-moi du tireur. Ordonna la veuve noire.

- Il est rapide, fort... et a un bras en métal.

Je blêmis. Natasha semble aussi perdre toute vitalité ce qui me rend encore plus nerveuse. C'est tout simplement impossible. Il a souvent été sorti du bunker, mais... désormais que le groupe du Shield est venu au Bunker j'ai simplement assumé qu'il avait été tué, ou qu'il c'était enfui... Même si je savais que les probabilités étaient minces.

« Je prépare notre belle au bois dormant et les cobayes pour le transfert. Et vous devez m'accompagner... » Les mots du colonel Hans Eisenmann me reviennent insidieusement, je porte ma main à ma bouche, elle est tremblante. Hans a déplacé Wolf. Avant l'intervention des soldats du Shield. Il savait... il devait savoir sinon il ne l'aurait pas déplacé. J'ai un haut de cœur alors que je tente de contrôler le tremblement de mes mains.

Est-ce que j'étais trop faible à ce moment-là pour retenir cette information ou j'ai voulu l'oublier pour me protéger... me protéger de...

Une femme entre, elle s'approche de la vitre et semble tout aussi concerner que les deux autres. Je me sens de trop, n'étant pas aussi proche du patient qu'eux, désormais plus proche de l'assassin que de la victime. Mais je n'ose pas partir, sachant désormais ce qui arrivait, ce qui est arrivé; ce qui se prépare... je dois rester ici, et récolter autant d'information que possible. Je reprends contenance et calme les tremblements de mes lèvres, cache mes mains dans mon dos le temps qu'elle arrête, elle aussi.

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