IX - Péché de luxure

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Sur l'imposant Galion de quatre mâts, l'air était affreusement lourd et sombre depuis le retour d'Iril ainsi de quelques matelots en état favorable de marcher jusqu'au vaisseau. Iril les avaient informés du drame qui c'était produit sur la place principal de Sainte-Vertus. Les hommes intoxiqués avaient essayé de se rebeller et d'aller secourir leur belle et jeune capitaine. Seulement, le bras droit de cette dernière savait ce qu'elle désirait. Il avait compris le message dans son regard empli d'avertissement suppliant et d'une demande muette. Sa détresse, il l'avait ressentie au plus profond de son âme. Il désirait plus que tout lui venir en aide, mais comme elle lui rappelait sans cesse, elle tenait énormément à son équipage et quelle donnerait sans hésiter sa liberté voire sa vie pour les voir sain et sauf.

Il prenait sur lui pour ne pas courir dans les rue désertes du soir, défoncer cette porte qui la séparait de lui, la prendre délicatement dans ses bras et s'enfuir avec son bel ange loin de tout ces problèmes, mais comme il avait compris plus tôt, elle ne voulait pas le voir avec elle derrière les barreaux métalliques. Il n'était que violence en son être pour ne pas créer d'ennui à sa belle. Iril croyait dur comme fer en Olympe et même avec les yeux fermés, il la suivrait dans une pure confiance aveugle.

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Depuis le moment où ce quelque chose d'inconnu qui c'était produit avec cet homme submergé de mal, il lui était impossible d'oublier ses yeux émeraudes. Malgré qu'elle essayât fortement d'effacer ses deux billes vertes avec les milliers de problèmes qui reposaient lourdement sur ses frêles épaules, mais impossible, ils étaient incrustés, marqués à l'encre de chine, brûlés au fer rouge sous ses paupières. Il était là, aucune possibilité de le faire disparaître de son esprit et cela à jamais.

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Le temps s'écoulait si lentement dans cette fraîche nuit que les secondes lui semblaient des minutes et que les minutes s'apparentaient à des heures.

Quelque chose s'était produit en lui, mais il ne savait comment le considérer. Un sentiment nouveau qui s'attaquait à son pauvre cur noirci par la solitude et la peine. Pour lui, cette émotion désagréablement bizarre et chaleureusement douce était une première, mais plusieurs fois, il en avait entendu et lu parmi les livres qui polluaient les librairies et les bibliothèques par centaines de leurs écries débordants de romance luxueuse. Des obscénités complètement dérangées selon lui. Il n'y a que les fous qui peuvent penser à de telle choses. Ces écrivains pervers, brulerons en enfer, voilà tout ce qu'ils méritent, pensa rageusement l'homme.

À la lueur d'une bougie, une idée emplie de sens à ses yeux se forma comme un message envoyé par le Seigneur lui-même. Si ce quelque chose qui est apparu de nulle part s'en ai pris à lui, c'est que cela ne peut être qu'un mauvais sort jeter par une sorcière qui désirait le voire se briser et devenir qu'un pauvre homme fou et sans aucun espoir. Tout s'éclaircissait maintenant. Cette femme possédant une beauté enchanteresse ne pouvait qu'être qu'une sorcière maléfique qui ensorcèle les mâles telle une sirène voulant noyez les marins sous le charme. Seulement, cette créature ne savait pas à qui elle avait à faire. À ça non! Il était et serait pour l'éternité un être surhumainement beau et intelligent. Cette femme paira fortement cet affront qu'elle lui avait fait avec ses magnifiques yeux couleur saphir lorsque l'ombre recouvrait son doux visage qui invitait aux caresses. Et ses lèvresSes lèvres pulpeuses et rosés qui incitaient à être touchés, embrassé et dévorés. Il s'imagina alors frôler la courbe de sa lèvre inférieure, puis de suivre les lignes de sa mâchoire pour atteindre son cou délicat jusqu'à cette épaule qu'il rêve de voir dénudé En réalisant soudainement dans quel direction ses divagations s'étaient insinués et comprennent à quel point son corps réagissait à la simple pensé de cette femme sublime, il se renfrogna immédiatement. Le seul problème qui lui barra la route de la posture parfaite d'un homme d'Église plus que respectable, est qu'une partie de lui-même se sentait coincé entre les tissus de son pantalon. Son pénis s'était réveillé pour la toute première fois. Jamais il n'avait eu de telle pulsions insoutenables dans sa chaire, mais cela était plus fort que lui. Le besoin de satisfaire ce nouveau venu était de lui faire de la place.

Assis sur le côté de son lit, il retira l'entièreté de ses robes et fit glisser fébrilement son dernier vêtement sur le sol. Complètement nu dans sa chambre digne des invités de marques, laissant sa virilité hors de sa cage de soie, l'air chaude de la pièce n'aida point à sa respiration hasardeuse. Sa grande main se posa délicatement sur son membre battant de désir. Un frisson le parcouru en entier et un grondement effleura ses lèvres. Mgr Tertius laissa glisser lentement sa main le long de sa verge, puis la remonta tout aussi lentement que la descente. Il ferma les yeux pour ressentir davantage ce sentiment le faisait trembler.

Une image s'incrusta dans ses paupières : une femme à la beauté somptueuse à la chevelure rougeoyante tomba gracieusement sur ses yeux emplis d'un désir ravageur qui le grogner d'envie, s'agenouilla devant lui. Elle leva sa délicate main pardessus celle de l'homme, lui indiquant quelle continuerait à sa place. Il se retira et la regarda telle une bête vorace admirant sa proie, un gémissement roque s'échappa de sa gorge lorsqu'elle entama un vas et vient langoureux. Il en voulait plus et comme si elle avait compris, elle approcha son visage envoutant de son membre qui se faisait plus que douloureux et lorsque sa lèvre rosée toucha son gland, son souffle se stoppa littéralement dans son larynx. Un simple baisé sur sa masculinité lui avait fait un tel effet, il ne pouvait même pas s'imaginer la sensation de sa bouche entourant et se refermant sur sa virilité tellement que ce geste l'avait ébranlé. Un second frisson dévastateur le traversa au moment où sa douce langue avait léché le bout de son pénis, puis par la suite, la hauteur de ce dernier. Son cur rata un battement lorsqu'il senti sa chaude bouche prendre complètement sa virilité jusquà toucher le fond de sa gorge. Tout son être trembla fortement sous la surprise. Son cri s'accrocha dangereusement à ses lèvres par peur de se faire suspendre dans une telle position obscène. La jolie dame commença ses mouvements de tête rapide tout en léchant amoureusement sa verge. Son dos se cambra périlleusement et ses hanches bougea d'elles même en donnant des coups butoir dans la bouche de sa belle. Se sentant sur le bord de la précipice emmenant au gouffre du désir luxuriant et de la gourmandise de cette vision érotique. Il sentit son sang pulser violemment dans son pénis douloureux et une pression agréable engloba ses testicules. Soudainement, de fortes contractions attaqua sans gêne ses bourses. Un vide se créa dans son esprit et sans prévenir, un liquide jailli de son membre tendu pour aller s'écouler dans la gorge de la jeune femme envoûtante. Une telle vue le satisfaisait amplement.

Reprenant un peu plus conscient de ce qui l'entourait jusqu'à ouvrir les yeux. Il remarqua que sa jolie dame était disparue ainsi que toute son énergie et que le sperme qu'il avait éjaculé coulait lentement sur ses cuisses s'écrasait sur le sol fatigué. Une déception emplis son cur, mais vite la réalité le rattrapa et une colère s'empara de lui et rapidement il se nettoya et alla se coucher épuisé pour oublier ses images de péché, mais impossible. Il l'avait dans la peau malgré que cette perversité le rendait horriblement en colère, mais que pouvait-il faire contre une enchanteresse magnifiquement dangereuse?

Chasse aux cœurs Où les histoires vivent. Découvrez maintenant