«Je bascule entre vices et vertus. Surtout que ce que j'ai ne vaut pas ce que j'ai perdu.»
Pdv Leïna
J'en peux plus. Ça fait 7 heures que je suis dans l'avion, j'ai regardé tous les épisodes de Peaky Blinders. J'ai regardé un film. J'ai finis mon livre et en plus de ça mon téléphone est sur le point de se décharger. J'ai envie de dormir mais à ma gauche, un homme dans la soixantaine, Jack, ne cesse de me parler de ses petits fils qui ont obtenus leurs diplômes. C'est bien beau, mais j'ai envie de dormir. Cependant je n'oses pas le couper. Il me pose des questions sur ma famille mais je ne réponds que par des monosyllabes. Je veux bien l'écouter parler de lui mais je refuses de parler de moi. Pas mon genre.
Il nous restes une demi heure.
-Mesdames et messieurs, nous allons atterrir dans quelques minutes à Los Angeles en Floride. La température est de 26° et nous vous souhaitons un excellent séjour.
Enfin, il était temps. J'ai décider de déménager après la mort de ma famille. Mon père, ma mère, mon petit frère et moi étions en route pour aller à Marseille pour les vacances d'été. Nous étions tous excités jusqu'au moment où un camion nous rentre dedans. Je ne saurais décrire la scène tellement tout s'est passé rapidement. Je suis rester à l'hôpital trois semaines ayant des douleurs partout dans le corps mais surtout en ayant le cœur brisé en millions de morceaux. Mon père et mon frère n'ont pas survécu au choc étant donné qu'ils étaient du côté de l'impact. Tandis que ma mère est restée au coma une semaine, s'est réveillée et a eu un AVC lors de l'annonce de la mort de son fils et de l'amour de sa vie. Ma mère a toujours été fleur bleu, très sensible à toute situation de crise. Tout l'inverse de mon père, qui est un homme froid et dure mais doux avec nous. J'aurais pu lui en vouloir mais finalement j'ai failli mourir moi aussi de douleur. Si elle a trouvée la sérénité et la paix d'âme au près d'eux alors je ne lui en veux pas, même si en attendant je restes seule ici. J'ai tellement pleurer qu'il ne me reste plus d'eau dans mon organisme. Je n'ai plus supporté la douleur de vivre dans mon pays natal, la France. J'ai alors décidé de rejoindre mon oncle qui vie à Los Angeles depuis la fin de ces études. Mon oncle, tout comme mon père, est un avocat d'affaires. Nous vivions très aisément, mais toujours en ayant conscience de la valeur des choses. J'aimais ma vie, j'étais comblée. J'avais d'excellents résultats et j'ai eu ma filière. J'ai eu l'impression de faire une chute de 6000 mètres et que mon corps et mon âme ce sont séparés. Une douleur inimaginable. Je ne le souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi. Cette année, je serais en terminal ES. Le système américain est différent mais je vais m'y faire. Je peux m'y faire à toute situation sauf à celle ou j'ai perdu ma famille. Je fais de la boxe et j'ai un suivis psychologique depuis deux mois. J'ai tellement de haine et de tristesse que je n'arrives plus à l'exprimer. Donc je suis froide et amer avec tous ceux qui tentent de m'aider. J'ai pas besoin de pitié, j'ai besoin de ce que j'ai perdu. Et je ne peux pas le récupérer. Putain, pourquoi eux? Pourquoi pas moi? Lorsque l'on m'en parle, je parais indifférente, mais le feu et la glace combattent constamment en moi. J'aime rester seul et écouter de la musique, c'est tout. Mon oncle vis avec son meilleur ami, il a seulement 29 ans. Il était complice avec mon père pourtant il n'a pas été là pour moi. Cependant, son accueil est certainement une façon de se faire pardonner. J'appréhende mon entrée un mois après la rentrée au lycée mais je m'en fous. Je vais en cours, je relève mes notes et je m'en vais. Pas besoin d'amis, j'ai assez de problèmes comme ça. Mes parents, à leurs mort, m'ont laissé un héritage beaucoup trop important. Je le toucherais à mes 18 ans. Je pourrais vivre aisément durant le reste de mon existence. Je souhaites, cependant, à m'arracher au études et devenir avocate, pour rendre fière mes parents. Je ne vis que pour eux même si ils ne sont plus là.
On est maître de notre destin sauf quand la mort s'abat sur nous.
Je prends ce déménagement comme un nouveau départ. Une façon de remercier mes parents pour tous ce qu'ils ont fait pour moi, une façon de leur rendre honneur. Je vais viser mes études et j'ouvrirais à nouveau mon coeur lorsque je le pourrais.
On a atterrit depuis 10 minutes. La douane est tellement longue aux Etats-Unis, je suis fatiguée, je veux juste rentrer dormir. Voyager c'est fatiguant. Mon oncle m'a informer qu'un chauffeur m'attendra à l'accueil parce qu'il n'a pas pu venir me chercher à cause de son travail. Et honnêtement, cela m'arrange. Je n'ai pas de force pour tenir une discussion.
Je repère immédiatement le chauffeur grâce à une feuille ou mon prénom y est écrit en majuscule.-Bonjour monsieur.
-Bonjour mademoiselle. Permettez moi de prendre vos affaires.
-Tenez ma valise, je vais prendre le sac.
-Bien
-Merci. Comment vous appelez vous?
-Adolf.
-Enchantée Adolf, je suis Leina.
Il me sourit de façon, cependant, professionnel. Je l'aime bien. J'aime bien les gens respectueux, discret et gentil.
La route est longue et j'ai failli dormir. J'adore Los Angeles. Il fait bon et elle n'est pas aussi stressante que d'autres villes mondiales.
On arrive quelques instants plus tard devant une villa qui se trouve dans un quartier résidentiel. Tout est propre et le cliché américain dans la série The Desperate Housewife's me vient en tête. J'espère que les gens sont humbles parce que j'ai du mal, beaucoup trop de mal avec les gens qui se prennent pour je ne sais qui. La maison est simple mais sent le luxe. J'aime les choses simples, dans des tons claires et sobres. Ma mère était artiste, notre maison était rempli d'œuvre d'art mais l'immobilier était simple. J'aimais ce contraste. Connaissant mon oncle, sa maison sera certainement aménagée en bleu pétrole et gris. Les mêmes goûts que mon père.
Lorsque Adolf ouvre la porte, un petit chien vient courir et me saute dessus.-Votre oncle m'a chargé de vous informer que c'est un cadeau de bienvenue.
-Comment s'appel-t-il?
-À vous de décider.
Il est tout mignon, j'ai envie de le prendre dans mes bras et de ne jamais le lâcher. Il a la peau noir et un regard malicieux mais si attendrissant. Mon cœur ne tiens pas à tant de beauté.
-Il s'appellera « Bel ami »
-C'est en français?
-Effectivement. Cela signifie, un bon ami.
-Je vais lui faire un collier. La couleur?
-Bleu clair.
-Bien. Belinda a préparer votre chambre, votre oncle ne va pas tarder à rentrer. Je vais aller chercher votre puce et je reviens.
-Merci beaucoup Adolf.
Il me souris aimablement et s'en va. Je rentres et il fait déjà plus frais. Comme je l'avais prédis, la décoration est sobre. J'aperçois directement une piscine derrière la baie vitrée. Je penses que je vais aller nager pour me changer les idées et me défouler. Je fais un tour rapide des lieux, sans m'attarder particulièrement. Je trouves cependant une lettre écrite sur le comptoir de la cuisine.
Bonjour mademoiselle,
J'ai préparer votre chambre, elle est au troisième étage, au fond du couloir à droite. La décoration a été choisie par votre oncle. Nous discuterons de votre régime alimentaire. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez à Adolf, il m'en fera part.
Cordialement, Belinda.Je me diriges rapidement dans ma chambre afin de voir à quoi cela ressemble. Mon oncle a de très bon goût, et c'est l'une des choses que j'apprécie le plus chez lui. Ma chambre est sobre comme j'aime. Dans des teintes allant du gris foncé au gris claire avec un peu de marron taupe. Elle est espacée avec les meubles qu'une chambre doit contenir. Il a fait installer un ordinateur sur mon bureau et une télévision est accrochée à mon mur. J'ai ma propre salle de bain entièrement faite de marbre et un dressing immense. Il en a fait beaucoup trop mais encore une fois, mon oncle n'est pas égoïste, matériellement parlant bien sûr. Je prend le temps de ranger mes affaires et c'est long. J'ai énormément de vêtements parce que j'aime la mode. J'adore ça. Je peux faire d'un rien, un tout. J'ai même voulu un moment faire stylist mais ça me semble bien loin tout cela. C'était lorsque j'étais heureuse, au près de ma famille.
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The virginity game
Random4 joueurs. 8 pions. Les règles sont faites pour être respectées. Mais pas pour Leïna. Jamais elle ne cédera. Mais lui...