«Tu n'es qu'un enfant qui déguise sa peine»
Je fais officiellement parti de ce jeu maintenant. Je peux paraître aussi stoïque que je le souhaites face au autres mais lorsque je suis seule, un amas d'émotions me submerge, que mes épaules a elles seules ne peuvent pas supporter. Je stresses parce que tout a l'heure, intentionnellement, Malick a eu un effet physique sur moi. Putain, je ne m'en été pas rendu compte avant. Je pleures et je sais que jouer au piano ne me servira à rien. C'est alors qu'à minuit, je décides d'aller toquer à la porte de Marc. Il répond entrer et je me glisse avec lui dans le lit. Il me prend dans ces bras et enfin je me calme. C'est gamin mais j'en avais affreusement besoin. Je faisais toujours cela avec ma maman, elle pouvait venir si elle se sentait mal et je pouvais l'appeler à n'importe quelle heure. Marc me caresse les cheveux et je m'endors petit à petit. J'étais fâchée avec lui alors qu'en réalité, il est tout ce qu'il me reste.
On est vendredi et Marc me réveille à l'heure pour que je fasses du sport avec lui. Hier je n'en ai pas fait et je me sens affreusement pâteuse aujourd'hui. Durant notre course, il entame la discussion.-Comment ça se passe dans ton nouveau lycée?
-Bah écoute...c'est un lycée quoi!
-Mais encore? Tu as un crush?
-Tu me fais quoi la Marc?
-J'essaye de faire le travail qui ne peut plus être fait?
-C'est bon respires Marc, je peux me débrouiller seule.
-Mais tu n'es pas seule.
-Je sais mais un jours, quoi qu'il arrive, je le serais. Il vaut mieux apprendre maintenant.
-Tu parle beaucoup trop peu Leïna. Ça m'inquiète.
-Je n'ai rien à dire Marc. J'ai déjà tout dit à la psychologue avant de venir, ça m'a énormément aidé.
-Tu es sur?
-Oui. Par contre toi, tu me caches quelque chose!
-De quoi tu parles?
-Je sais pas. À toi de voir. Si t'es pas prêt j'attendrais.
-Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles!
-D'accord Marcouille.
Il rigole. C'était le surnom que mon frère et moi lui donnaient. Il s'énervait et rougissait lorsqu'on le rabâchaient au travail mais je sais que ça lui rappel que des bons souvenirs. J'en suis persuadée. Je l'aime mais je n'arrives plus à m'exprimer, j'espère qu'il ne pense pas le contraire.
On rentre une heure plus tard, pile à l'heure et je fais la même chose que chaque matin. Je met ça.C'est une robe prêt du corps, côle roule et assez longue. Je me sens nu mais à la fois à l'aise dedans. Pour pas en faire trop, je range mes affaires et met un simple gloss et des baskets noirs. J'ai tellement la flemme d'aller en cours. Tuez moi svp! Je manges mon assiette préparée par Belinda et je me rend compte que je suis en retard. Putain, ils vont encore me soûler. Adolf me presse et accélère pour minimiser mon retard.
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The virginity game
Random4 joueurs. 8 pions. Les règles sont faites pour être respectées. Mais pas pour Leïna. Jamais elle ne cédera. Mais lui...