18. Le V d'Ako

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-T'as fini de faire ta valise? me demanda Luka, qui était dans l'encadrement de la porte de ma chambre.

-Ah! Bonjour! J'avais pas remarqué que t'étais arrivé. Mais oui, j'ai terminé, dis-je en zipant ma valise.

Enfin Noël! On est dans le matin du 24, et moi et Luka allons chez mes parents, à environ deux heures d'ici. Ma soeur, Ako, est arrivé chez eux hier, puisque son appartement est dans la même ville que leur maison.

On alla chez Luka pour qu'il fasse sa valise. Ensuite, on alla chez mes parents en métro.

-Hé, Haru, réveille-toi, on arrive!

-...

-Haruuuuuuuuu!

-...

-Bon, tu ne me laisse plus le choix.

Des lèvres se déposant sur ma joue me firent me réveiller.

-BWAAAAAAH!

J'ouvris les yeux, voyant Luka à deux millimètres de mon visage.

-Mais t'es fou?! chuchotai-je. Et si on nous voyait?

-Pas de panique. Y'a presque personne. Et puis, on va pas continuer à se cacher pour le restant de notre vie, non?

-Mmmh... Ok.

Il m'ébourriffa les cheveux de sa main.

-T'aime vraiment faire ça, hein? remarquai-je.

-J'y peux rien, t'as des cheveux beaucoup trop doux, dit-il en haussant les épaules. Bon, c'est notre arrêt. Viens!

Après quelques minutes de marche, on arriva devant chez moi.

-Waaaah... Ça remue un tas de souvenirs en moi.

Luka prit ma main.

-Allez. T'es capable.

Je toquai à la porte en dégageant ma main de la sienne. J'entendis des voix de l'autre côté de la porte.

-Maman, c'est Haru! dit une voix que devinai être ma soeur.

-Pourquoi tu n'y vas pas? répondit ma mère.

-Je peux pas, là!

-Moi non plus, j'ai les deux mains pleines de nourriture! Dis à ton père de venir!

-Y va pas m'entendre, il est à l'étage!

Je ricanai. C'est toujours autant n'importe quoi, dans cette maison. Simplifiant leurs échanges, j'ouvris la porte.

-Magie! dis-je. Comment vous al-

Je m'arrêta net en voyant ma soeur.

-Mais qu'est-ce que tu fous, encore?

Elle était couchée par terre, les fesses sur le mur, les jambes étirées en un genre de V sur le mur aussi.

(NDL: Quand je fais ça tout le monde me juge. Donc je voulais vous partager ça.)

Elle rit en voyant nos visages étonnés.

-J'étire mes jambes pour pouvoir faire un écart plus facilement vu que je fais du karaté maintenant alors pour faire mes figures correctement ça va mieux de faire ça.

-Euh... D'accord...

On rentra dans la maison pour enlever notre manteau et nos bottes.

-C'est qui que t'apporte? demanda-t-elle en désignant Luka de sa tête.

-Luka. Un ami à moi.

-Enchanté, fit-il en s'inclinant.

-Moi c'est Ako. La soeur d'Haru, précisa-t-elle.

-Est-ce qu'Aria est là? demandais-je.

-Nan, elle est malade. Streptocoque.

-AH.

-Mouais.

Elle replia ses jambes vers elle difficilement en un mouvement que je croyais impossible humainement.

-Argh...

Elle se massa un peu les cuisses, avec un visage de SOUFFRANCE.

-Ça a pas l'air très confortable, ria Luka.

-Non. À vrai dire, je décède.

-Ah, fun.

-Ouais. Bon, venez, je vais vous montrer votre chambre. Ça vous dérange pas de dormir dans la même?

-Non, c'est correct.

-Le dîner est prêt!

On avait passé une journée assez cool, jusqu'à maintenant.

Je m'avançai vers la table. Des onigiri, takoyaki, maki divers, ramen... Ma mère avait encore assez cuisiné pour une armée entière. Genre, vraiment.

On commença à chacun raconter comment on on va, Ako, Luka et moi de notre école et mes parents de leurs travails.

Maman se plaignait de ses collègues de travail, comme d'habitude, quand elle parla de son amie Hanako.

-Hanako m'a dit que son fils était gay! Je peux pas le croire! Les pédés et les gouines sont beaucoup trop... Anormaux. Bizarres. Pauvre elle, avoir ça comme fils...

Mon père répondit.

-En plus, c'est contagieux... Faut surtout pas que vous vous approchez de quelqu'un comme ça, les enfants!

-L'homme est créé pour aimer la femme, et la femme pour aimer l'homme! C'est biologique! Comment ça pourrait être autrement?

Loreim: Ha. Haha.

Chuis diabolique.

Aussi, j'avais vraiment pas d'idée de titre. JUGEZ MOI PAS.

...

J'ai rien à dire de plus.

Donc beubye, hein.

Ai shite iru (Je t'aime)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant