Au piège de la tentation

Chapter VIII.

30 minutes s'étaient écoulées, Elena avait fait son maximum pour arriver dans les temps. Le contrat Pearson s'était révélé beaucoup plus long à photocopier que prévu. Elle avait bien faillis ne pas arriver à temps, d'autant plus que Harold's était un café très fréquenté et en vogue, elle avait dû attendre plus de 10 minutes avant d'être servie ...                                          

Lorsqu'elle arriva au bureau, elle entrepit d'entrer dans le bureau de son patron, qui lui fit signe d'entrer et posa par la suite les documents sur son bureau, sans aucun commentaire. Celui-ci ne leva même pas les yeux, pas un seul merci, rien. Quel arrogance, c'était insupportable. Elena ne supportait pas d'être prise de haut de cette façon, d'ailleurs, qui aimait cela ? La fin de la journée se déroula normalement, elle finit son travail puis rentra chez elle. Une journée comme les autres en somme. 

Le reste de la semaine se déroula normalement, et lui avait permis de se faire une petite idée sur la personnalité d'Andreas Damilo, qu'elle jugeait avait jugé très négativement et qu'elle trouvait irrespectueux. En effet, vendredi, alors qu'elle avait pris le soin de mettre des vêtements qu'elle venait tout juste d'acheter pour le travail, chose qu'elle faisait souvent depuis qu'elle devait travailler à proximité d'Andreas, celui ci lui avait fait une remarque désobligeante, dont elle se souviendra toujours : "Et, Mademoiselle Anderson, je tiens à vous rappeler que vous êtes mon assistante personnelle, que vous travaillez pour moi et donc par conséquent que vous représentez également la société. Pour cette raison, il serait plus convenable que vous veniez au bureau avec des vêtements plus appropriés." Jamais de sa vie elle ne s'était sentie aussi humiliée. Certes elle ne portait pas des vêtements de marque ou classe mais elle venait à son lieu de travail constamment en chemiser, en pantalon et en ballerine. La tenue classique pour un travail. Ne souhaitant pas réagir de façon impulsive, elle avait gardé son calme et s'était contentée de répondre :

" Je tâcherai de prendre vôtre remarque en considération. Avez-vous besoin d'autre chose Monsieur Damilo ?"