Chapitre 4 : Vadrouilles

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\\  Chapitre 4 : Vadrouilles  \\

Haute Etablissement privé National For The Stars

09 heures 00 :

       - « Hey Jana ça va ? » fit Marisa en me surprenant par derrière alors que je cherchais la clé de mon casier dans mes poches

       - « Bien et toi ? »

       - « Ça ne va pas fort. Dis-moi, tu n'aurais pas quelque chose à m'avouer ? Une tromperie, un mensonge, une cachotterie cachée ? » affirma-t-elle, en plongeant son regard dans le mien, d'un air accusateur. 

Ma mine se décomposa, je fronçai les sourcils, l'air interrogateur

       - « Hum, non, non pas du tout. » Je fis en feignant de rester naturelle. Pendant qu'elle continuait, j'ouvrai mon casier en retournant la serrure bruyamment, faisant en sorte d'en tirer le plus de bruit possible. Marisa était facilement distraite, et à la moindre agitation, avait du mal à se concentrer. Je ne devais pas user de ce petit défaut de caractère de ma meilleure amie contre elle, je le sais, mais je craignais que quelqu'un ne lui ait rapporter ma petite vadrouille romantique de la veille

       - « Hier, j'ai appelé chez toi, c'est Izéla qui a répondu. Je n'avais même pas encore dit bonsoir qu'elle me demandait déjà quand est-ce qu'on terminait de travailler. Alors que toi et moi on ne s'était même pas écrit de la journée. Alors, tu n'as toujours rien à me dire ? » 

Je refermais mon casier puis j'hâtais le pas pour la devancer.

        - « Tu ne vas pas te défiler comme ça, madame ! » fit-elle en trottinant pour me rattraper.

        - « Je ne cherche pas à décamper, je suis en retard en cours ! »

        - « Oh, je m'en doutais, fit-elle en mettant une main sur mon visage, tu as de nouveau recommencé tes virées interminables dans ce parc et tu t'es endormie assise sur le banc devant le lac. Je t'ai déjà dit de ne pas t'approcher de ce lac, il est hypnotisant. » 

Comme d'habitude, ça marche, mon astuce lorsque je n'ai pas envie de dire un mensonge, mais que la personne en face me met tellement au pied du mur, que je n'aie presque plus d'issues. C'est simple, je laisse la personne déblatérer tout ce qu'elle a dire, écoutant attentivement, à la recherche d'une faille. À la recherche d'une porte par laquelle m'échapper sans commettre ce pêché qui est mentir. 

J'hochais la tête !

         - « Oui, tu as raison, j'étais bien au parc. » Avouai-je. Marisa venait de m'ouvrir une porte. Encore une fois je me dis intérieurement que je ne devrais pas faire preuve de sournoiserie envers ma meilleure amie !

         - « Je le savais ! » lança-t-elle sidérée. 

Il m'est arrivée deux ou trois fois de m'endormir à The Jungle, sur un banc situé très près du lac. C'est tellement plus fort que moi. Ce banc est placé dans un coin particulier, l'atmosphère y est si tranquille, il y'a une vue trop agréable sur l'horizon et une brise tellement fraîche qui lentement te berce jusqu'à ce que tu craques.

On surnomme ce lac « L'hypnotiseur de Bâton-Rouge ». Izéla avait raconté à Marisa qu'à plus de trois reprises maman avait été contrainte de venir me récupérer au parc. Marisa considérait toujours cette situation comme un « drame » un peu trop récurrent.

ME PERDRE : Entre pureté et vanitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant