Chapitre 11 : Insatiable cupidon

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Hello, voici une petite vidéo sur l'amour : Savoir en 8 minutes si on aime vraiment quelqu'un ! Par Sudehy. On n'en sait jamais assez sur ce sujet, ahah

Une petite question secrète vous attends au bout du chapitre😊.


:: Chapitre 11 : Insatiable Cupidon :: 

Sur le plan amoureux, j'étais heureuse et épanouie avec Scott, chaque jour un peu plus. Cupidon n'aurait pas pu mieux m'atteindre avec ses flèches, au fond de moi je sentais que mon cœur ne battait plus qu'au rythme de son prénom, S-C-O-T et T ! Nous étions très complices, j'avais l'impression de manquer d'air quand il avait un problème, mon pouls s'accélérait toujours autant lorsqu'il me susurrait quelque chose à l'oreille. Et un jour ne pouvait passer sans que je n'éprouve l'envie irrépressible de lui parler. Cela virait peut-être à l'obsession mais ça m'était égale, c'était mon obsession à moi.

À dire vrai, ce n'était pas un prince, ni le gros crapaud baveux non plus ! Il était juste lui, une personne spéciale avec une personnalité en or ! Il allait à la salle de sport les samedis, avant de rentrer chez lui passait par chez moi, c'était notre petit rite. Je le retrouvais au bout de la rue, dégoulinant de sueur. Quand j'arrivais, il me prenait dans ses bras, avant de boire dans la bouteille que je lui apportais. Il enlevait son tee-shirt, s'aspergeait d'eau, me faisait un autre câlin puis repartait en courant, torse-nu. Et moi, quelque peu trempée, chaque fois que je le regardais s'éloigner, je ne pouvais m'empêcher de me dire que de près ou de loin, en sueur ou non, sans hésiter c'était cet homme que je voyais dans mon futur.

Le 05 mai,

À 15 heure, on afficha les résultats de la Star Search. Déjà tous les élèves étaient en plein engouement depuis la veille lorsque le directeur annonça que beaucoup avait été sélectionnés. C'est le cœur lourd, que moi j'allais consulter la liste qui allait briser tous mes espoirs. 

Il y'avait pas mal de monde autour de celle-ci. Avec fracas, je réussi tout de même à me frayer un passage à travers la foule et arriva devant le tableau d'affichage. Il n'y avait plus rien qui nous séparait à part une troublante angoisse, qui, se faisant de plus en plus pesante à chaque fois que mes yeux observaient cette fameuse liste d'admis, me faisait suer à grosse goutte. 

Je parcourais la liste d'abord avec mes yeux, puis avec mon index, ensuite avec mon pouce, je mis même les deux mains... 

Mais rien. Aucun miracle ne se produisît. Décidément ce n'est pas seulement le travail fournit tout le long de l'étape qui paye, mais aussi l'acharnement durant les derniers instants. Comme quand avant un contrôle tu révises rapidement un dernier chapitre que tu ne connaissais pas, et que c'est ce chapitre précisément qui est la première question du test.

Comme je m'y attendais, j'avais brillamment échoué. Le savoir dans un coin de tête était une chose, le voir se concrétiser en était une plus douloureuse. Je m'étais planté avec la piètre moyenne de 8,56, classée 67ième sur les 100 présentés. Avec cet échec, je venais de perdre l'unique opportunité d'obtenir la bourse pour intégrer à dix sept ans l'une des plus grandes universités de New-York. Ceux qui avaient eu les moyennes supérieures ou égales à 17, après le bac, s'envoleraient bientôt pour l'Angleterre où ils seraient formés avant d'intégrer une académie de New-York, putain le pied ! 

En général, je n'étais pas du tout une fille jalouse ni une envieuse, mais cela me rendait malade de voir les gens autour de moi s'écrouler par terre et pleurer de joie, me narguant ainsi avec leur bonheur. Je pleurais et j'avais envie de m'écrouler par terre moi aussi, mais de peine. 

ME PERDRE : Entre pureté et vanitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant