Chapitre 1 : FTS

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« En apparence la vie n'a aucun sens. Et pourtant, il est impossible qu'il y'en ait pas un » Albert Einstein.

ME PERDRE.


Prologue :

Eglise Christ Sauveur, Cérémonie du Bal de pureté, 18 heures 20

- « Moi, Jane Eléna PINES je fais vœu de chasteté devant Dieu. »

- « C'est en la présence du Seigneur que son enfant a fait, main levée face au livre sacré le serment de rester innocente jusqu'à ce que son époux consacré ne se présente... En ce lieu saint, je lui délivre ce symbole, signe de son engagement avec son corps et son âme, envers Dieu et envers l'église... Que la paix du Dieu Tout Puissant demeure en vous et en votre esprit, amen ! »

- « Amen ! »

Quelques mois plus tard


Chapitre 1 :  For The Stars 

J'avais 15 ans et j'étais vierge.

Je venais de passer en première avec la mention très bien, je n'étais pas aussi intelligente que cela, j'essayais juste de me surpasser. J'avais des rêves pleins les yeux et mon groupe de mots préféré était REUSSIRE MA VIE. Je vivais à Bâton-Rouge, capitale de la Louisiane. J'habitais une grande résidence, dans un petit quartier tranquille avec ma famille, Welcome John PINES mon père, Olivia Esméralda ma mère et Izéla Esméralde, ma petite sœur, seulement 13 ans, mais déjà rebelle et désinvolte. Avez-vous remarquer le jeu de noms bizarre dans ma famille ? John - Jane ; Esméralda - Esméralde ; Et même qu'on dirait que nos prénoms se suivent dans l'alphabet, maman dit que ce n'est que pure coïncidence, pourtant je suis sûre qu'ils l'ont fait exprès !

Izéla allait dans un collège chrétien très réputé. Moi jusque-là, je n'avais fréquenté que des écoles publiques, mais cette année, mon père avait eu la brillante idée de m'inscrire dans une école privée. La plus grande de la ville, le lycée « For The Stars » communément appelé FTS, l'école que j'allais intégrer bientôt.

En ce qui me concerne, je mesurais 1m 68, j'aimais le chocolat noir et pour conclure j'étais allergique au pollen. J'étais dans mon monde et je ne m'intéressais pas aux garçons. Ma meilleure amie Marisa Bretta LOUNGE et moi étions du moins sur la liste des quelques filles de notre âge encore célibataire de notre petite banlieue. Elle avait 17 ans, lorsqu'elle a redoublé la 3ème, nous nous sommes retrouvées dans la même classe et depuis nous sommes inséparables.

Si moi je ne m'intéressais pas aux garçons, c'était surtout à cause de ma famille. Entre mon père pasteur, ma mère docteur, et ma petite sœur qui déjà remportait tous les ans des cadeaux de fin d'années, comprenez que je n'avais pas du tout envie de faire tache.

Là pour l'instant je n'y pensais pas mais plus tard je me voyais mariée à un espagnol super intelligent. Du style porto-ricain, yeux gris, cheveux bruns, ongles impeccables, lunettes, mais des verres classes, le genre qui rajoute un charme condamnable, pas des vues-claires à la Harry Potter. Il devrait avoir un bâteau comme cela on passerait notre lune de miel en longeant le Mississipi ou sur une plage au Nevada. Ce n'était pas qu'un fantasme, je voulais vraiment un futur comme cela. J'en faisais tellement mon intime conviction que j'avais fini par croire que j'arriverai parfaitement à attendre ce « petit génie espagnol ».

Cependant, oui, je me demande aussi pourquoi dans ce genre de cas, ce mot revient toujours...

À la rentrée, le premier jour à FTS, je découvrais un tout autre monde. L'arrivée dans un tout nouveau lycée est une phase importante dans la vie des jeunes, ils croient là être les maîtres du monde et avoir le pouvoir de se donner une toute nouvelle vie, une autre identité. Je me sentais pareil aussi... le côté déterminé en moins.

ME PERDRE : Entre pureté et vanitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant