« C'est connu, les mauvais garçons tombent toujours pour les bonnes filles, et moi, je ne fais pas exception à la règle »
❝Elle n'est sûrement pas la fille la plus populaire du lycée, ni la plus belle. Mais cette fille dégage cette petite étincel...
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Tout de noir vêtu - pour ne pas changer, je me dirige d'un pas rapide jusqu'à l'immense villa de Cheyenne. Je ne suis qu'à quelques maisons d'arrivé, pourtant, je peux déjà entendre la musique résonner jusqu'ici.
À cette heure-ci, tout le monde doit être arrivé, ma blonde préférée également. Les lycéens doivent s'éclater comme pas possible, Cheyenne est sûrement entrain de tout faire pour se faire remarquer, tandis que Cassiopée doit s'amuser comme une folle à cette soirée, idem pour Romane.
Rien que d'y penser, un sourire amusé apparaît déjà sur mes lèvres. Cassiopée doit être si heureuse que rien qu'en imaginant sa réaction lorsque je lui donnerai le paquet que j'ai dans les mains, je rigole déjà de hâte.
Décidément, elle n'est pas au bout de ses peines !
La musique faisant vibrer tout mon corps, je contourne les traces de certaines personnes avant de me diriger vers la porte d'entrée. Lorsque je pénètre son salon, c'est l'explosion dans mes oreilles: la musique est horriblement forte, mais également horriblement chiante.
Du Bruno Mars, sérieusement ? Il n'y a pas plus ambianssante comme musique, dis donc.
Excité à l'idée de revoir Cassiopée, je balaye la salle d'un regard en un temps-record. Mais ma joie s'estompe rapidement lorsque je ne la vois toujours pas dans la salle à manger, sur la terrasse et à l'extérieur.
Je m'impatiente rapidement lorsque je finis mon second tour du périmètre. Il n'y a rien, personne à l'horizon, pas de boule d'énergie. Nada. Juste des lycéens bien trop pompettes pour un début de soirée.
Découragé, je m'affale sur le canapé. D'ici, je peux voir chaque personne rentrer dans la maison, alors si la jolie blonde débarque, je pourrai rapidement le remarquer.
— Salut, chéri.
La place à côté de moi s'affaisse. Une odeur de transpiration mêlée à de l'alcool triture mes narines, et lorsque je me retourne, c'est le choc: Cheyenne me regarde de ses yeux plissés, les joues rosies accompagnées d'une haleine empestant la bière.
— Tu me veux quoi, encore ? M'énervé-je.
— Toi.
Au moins, ça a le don d'être directe. La reine du lycée n'a jamais eu sa langue dans sa poche, même lorsqu'elle est en tord, elle continue de défendre son statut corps et âme. Elle ne possède aucun filtre, la rendant crainte.
Exaspéré, je me lève et trouve rapidement une excuse pour m'éclipser. Elle souffle d'agacement, mais n'insiste pas comme à son habitude.
J'avance jusqu'à l'extérieur et m'apprête à faire un troisième tour de la maison lorsque pour la seconde fois de la journée, je rentre en collision avec quelqu'un - pas voulu cette fois-ci. Le cadeau m'échappe des mains et rencontre le sol en moins de deux.
