Neymar Da Silva Santos Júnior x Edinson Cavani
«C'était quoi ce que tu m'as fait sur le terrain mierda !? s'énerva le plus vieux.
- Je pouvais très bien tirer mais non, le grand Matador devait montrer qui était le plus fort ! s'écria le brésilien en s'approchant de son petit-ami, Mais tu sais quoi, tu n'as pas ta place dans cette putain d'équipe, tu ferais mieux de prendre ta retraite, de nombreux joueurs sont beaucoup plus talentueux que toi, termina Neymar, en lui lança un regard noir.»Edinson contracta la mâchoire et se retint de ne pas lui mettre son poing dans la gueule. Il le contourna et partit se coucher. Il pensait qu'en se mettant en couple avec le brésilien, cette compétition entre les deux attaquants disparaîtrait mais il s'était bien trompé. Une larme orpheline roula sur sa joue avant de s'échouer sur l'oreiller alors qu'il était allongé confortablement dans leur lit. Il l'aimait et il savait que Neymar partageait ses sentiments mais parfois, lorsqu'il était énervé, ses paroles pouvaient dépenser ses pensées. Ce n'est pas pour rien qu'ils formaient un couple explosif, ils avaient tous les deux le même caractère de merde.
l'Uruguayen mit de longues minutes avant de s'endormir, il sentit le lit s'affaisser mais son homme ne se blottit pas contre lui. Il n'arrivait plus à vivre avec toutes ces disputes, il avait tenté de faire des efforts mais le brésilien, quant à lui, ne faisait absolument rien pour que cette situation ne change.
Le lendemain, alors qu'il devait être aux alentours de dix heures du matin, Neymar se réveilla et s'étira dans le grand lit. La place à sa gauche était froide, signant le fait que son petit-ami était déjà debout. Il souffla, il avait merdé la veille, il savait que ce qu'il avait dit à son compagnon l'avait profondément blessé, mais ce qu'il avait fait sur le terrain n'avait pas plu au brésilien et il avait voulu lui faire comprendre, peut être un peu trop durement par contre.
Il se leva et se dirigea vers le salon. Il aperçut Edi torse nu, sur le balcon, une tasse de café à la main. Il le détailla durant quelques secondes, il était beau, il ne pouvait pas mentir sur ça.
Le plus jeune s'approcha lentement et vint enlacer son homme qui sursauta légèrement. Les mains du brésilien se déposèrent sur ses abdos alors qu'il vint déposer de légers baisers sur son omoplate droite. l'Uruguayen profita de ces douces caresses avant de se détacher à contre cœur et de rentrer dans l'appartement.
Neymar leva les yeux au ciel avant de le suivre. Il lui attrapa le poignet et le força à se tourner face à lui. Il fut happer par son regard triste, ses yeux larmoyants lui firent mal au cœur.«Edi, je suis désolé, je ne voulais pas -
- Laisses tomber, de toute façon avant cette soirée, j'y pensais sérieusement, dit le plus vieux en se dirigeant vers la chambre, sous le regard perdu de son homme.
- A quoi tu pensais exactement ? demanda le plus petit, appréhendant sa réponse.»Lorsqu'il entra dans la pièce, il tomba sur l'Uruguayen, vidant la penderie de ses affaires, avant de les déposer soigneusement dans sa valise.
«A faire une pause dans notre couple, je n'y arrive plus Ney, j'essaie de faire des efforts pour qu'on sorte la tête de l'eau mais toi, tu t'en moques et tu nous fais replonger. J'ai l'impression que cet amour est à sens unique, tu comprends ? J'ai besoin de me sentir épaulé et aimé et je ne..., il marqua un pause avant de se retourner pour ne pas qu'il le voit pleurer, je ne ressent pas ça avec toi. Alors, on doit faire le point, chacun de son côté, c'est le mieux.
- Non, tu ne peux pas me laisser. Je t'aime tu le sais, sanglota le plus jeune, tentant de se raccrocher comme il le pouvait au bras de son petit-ami qui se retourna.
- Je n'en suis plus si sûr aujourd'hui.»C'était comme un coup de poignard. Le brésilien s'assit sur le lit en observant son homme fermer son sac, enfiler un t-shirt et quitter la chambre. Son corps refusait de bouger alors que son esprit lui criait de le rattraper et de lui prouvait que les sentiments a son égard étaient aussi forts, aussi brûlants que le plus ardent des volcans. Mais il resta là, le regard dans le vide qui se remplit à nouveau de larmes lorsqu'il entendit la porte d'entrée claquer.
Il n'avait pas assurer cette fois-ci et il en payait le prix.Cela faisait déjà plus de deux semaines qu'ils ne s'était pas parler. Une certaine tension pesait sur l'équipe et bon nombre de leur coéquipiers avaient tenté, en vain, de les rabibocher.
Ils étaient partis tôt le matin afin de prendre l'avion qui les amènerait à Marseille pour disputer leur dernier match avant d'avoir une semaine de vacances. Neymar ne vivait plus sans son Uruguayen, sans ses baisers, ses caresses, ses mots doux, ses étreintes. Il voulait sentir ses bras l'enserrer, son parfum venir imprégner ses vêtements, ses lèvres sur les siennes, leurs corps entreprendre une danse sensuelle et endiablée. Alors, il avait mis en place tout un plan pour récupérer l'amour de sa vie et il espérait de tout cœur qu'il allait fonctionner. C'était son dernier recours.Après une victoire serrée en faveur des parisien dans le stade Vélodrome, les joueurs des deux équipes ne s'éternisèrent pas dans les vestiaires et rentrèrent, pour ceux du PSG, à leur hôtel. Puisque leur match c'était déroulé à dix-neuf heure, à vingt-et-une heure trente les footballeurs de la capitale étaient déjà dans leur lieux de résidence, prêt à fêter leur victoire. Alors qu'Edinson venait de finir d'enfiler sa chemise, quelqu'un toqua à la porte. Il alla ouvrir et fit entrer Presnel avant de partir à la salle de bain pour se coiffer.
«Adil nous a invité chez lui pour fêter son anniversaire, même s'ils viennent de perdre, il nous a demandé de venir, tu es des nôtres ?
- Je ne sais pas trop, je ne connais pas énormément les marseillais et je ne savais même pas que c'était son anniversaire, répondit l'Uruguayen.
- Mais il y aura aussi des mecs de chez nous ! Kylian, Christo, Marco, Julian et la liste et longue ! Allez Edi, dit oui, ça fait un bail que t'es pas sortit t'amuser un peu ! Alleeeeeeez !, le supplia Kimpembe, avec des yeux se voulant implorants.»Le plus vieux leva les mains en signe de défaite, il venait de craquer.
«D'accord je viens, mais sort de ma chambre maintenant, souffla-t-il en riant alors que le métis commençait à essayer une de ses vestes.»
Dans le taxi, Edinson, collé contre la vitre, regardait le paysage défiler, alors que Presnel et Christo se battaient sur les sièges d'à côté. Il devait avouer que c'était une ville magnifique, la mer, dans laquelle la lune se reflétait, était calme et apaisante ce qui le fit sourire. Ney adorait se balader le long des plages. Il ferma les yeux brusquement, ce n'était pas le moment de penser à lui. Il était même absent sur la feuille de match et n'était donc pas descendu avec eux dans le sud, apparemment cloué au lit avec une grippe.
Le plus vieux souffla pour se donner contenance et descendit de la voiture avant de se diriger vers la villa du champion du monde. Alors qu'il se disait qu'Adil avait de la chance d'avoir une si belle maison, avec en prime une plage privée et un accès à la mer, la porte d'entrée s'ouvrit sur leur hôte qui leur sourit. L'intérieur de la maison semblait bien calme ce qui fit froncer les sourcils du plus grand.«Les invités sont dehors, je vous laisse y aller seul je dois aller chercher des bouteilles à la cuisine, sourit grandement le marseillais.
- Vas-y passe devant Cavani, rit Marco en pressant sa main contre son dos.»Alors qu'il sortait sur la terrasse, il entendit la baie vitrée derrière lui se refermer d'un coup alors que Christo cria "Embuscade !". Il tourna les talons et lança un regard mi-énervé, mi-interrogatif a ses coéquipiers.
«Ne nous en veux pas, on fait ça pour votre bien, avait rit Presko alors que Julian les faisait tous quittait le salon qui donnait sur l'extérieur.»
Edinson ne comprit pas tout de suite le sens de ses paroles mais lorsqu'il se retourna et qu'il tomba face à celui dont il était fou amoureux, il se dit qu'il les tuerait tous, un par un et de la manière la plus douloureuse possible.
«Traidores (traîtres), souffla-t-il alors que Neymar lui lança un sourire timide.
- Ne leur en veux pas, c'est moi qui leur ai demandé de faire ça, je crois qu'on a besoin de parler tous les deux.»Comme prévue, voici le deuxième OS de la soirée !
Alors, qu'en pensez-vous ?
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Petits moments (OS foot)
FanfictionDe courtes histoires sur des joueurs de foot. Il s'agit d'OS homosexuel, donc aucunes remarques homophobes ne seront acceptées.