7- Cuisine

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Le soir, Kurapika décida de se faire à manger lui même. Hors de question que le chef lui refasse à manger comme il l'avait fait la veille.

Intrigué par l'agitation soudaine dans la cuisine, Kuroro se faufila comme un félin jusqu'à la salle au premier étage.

Ce qu'il découvrit faillit le faire repérer, tant c'était drôle. Kurapika était en train de se débattre avec un ustensile non identifié contre une espèce de bouillabaisse peu appétissante. Le blond était dépassé par les événements et courrait dans tous les sens.

" T'as besoin d'aide ? Ne put s'empêcher de demander le Lucifer.

- Je me débrouille très bien ! Fulmina le petit blond. Allez oust, du vent !

- Hey, tranquille je veux juste être utile, Kuroro leva les mains en l'air alors que le plus jeune le menaçait avec un rouleau à patisserie.

- Tu serais utile si tu restais loin de moi, les yeux du Kuruta virerent au rouge.

- Tu veux que je sois loin ? "

Chrollo sourit malicieusement. Et pour montrer sa domination sur l'autre, il fit un pas en avant vers l'adolescent. Ce dernier ne recula pas, il n'avait pas à avoir peur de l'Araignée.

Enfin si, il avait à avoir peur de celui qui avait décimé son clan tout entier. Mais c'était un tout autre sentiment qui rongeait le blondinet. La colère, la rage de vengeance, le dégoût.

Aussi, il resta à sa place, brandissant toujours l'instrument de cuisine sur le brun.

Le chef de la Brigade, amusé par le manège de l'ami de Gon, repoussa gentiment sa main et s'approcha encore.

" Tu fais un pas de plus, je te castre, expliqua clairement le blond.

- J'aimerais bien voir ça..."

Kuroro rigola de bon cœur et fit LE pas de plus. Kurapika balança alors son genou là où ça fait mal.

Malheureusement, Chrollo était rapide. Aussi, il n'eut aucun mal à intercepter la jambe du Kuruta. Il maintenait maintenant le petit par la jambe, et s'il le décidait, il pouvait le faire tomber à tout moment. Le blond ne se laissa pas démonter et tentait de rester en équilibre sur sa jambe valide.

Surtout, ne pas lui montrer qu'il était en mauvaise position.

" T'es pas en trop bonne position Kurapika, pas vrai ? S'amusa le brun.

- C'est toi qui le dit."

Le sourire narquois de l'autre s'etira. Kurapika était vraiment en train de le chercher.

Kuroro entreprit alors de faire tomber le blond, mais trop confiant, il ne fit pas attention à l'autre jambe de Kurapika, qu'il avait balancé dans sa chute vers le brun. Le Lucifer, déséquilibré par le coup du blond dans sa hanche, tomba sur l'adolescent.

En essayant de se rattraper au rebord d'un meuble, Kurapika entraîna avec lui toute la nappe. Le contenu de la bouillabaisse étrange et visqueuse s'explosa sur la tête de l'Araignée.

Les deux hommes étaient à présent au sol, allongés l'un sur l'autre. Kurapika était en dessous de Kuroro, mort de rire. Le brun était recouvert de la substance étrange et tirait une tronche ridicule.

" Ahahaha, tu... Tu devrais te voir... T'es... T'es trop drôle... Ta tête c'est... C'est énorme !

- C'est même pas bon... Se plaignit l'Araignée après avoir goûté au plat raté.

- Je ne te permets pas ! S'indigna le blond."

C'est alors que les deux hommes remarquerent que la distance qui les séparait était quasi inexistante. Kurapika rougit, confus par la proximité avec le brun. Ce dernier, complètement avachi sur le pauvre Kuruta, eut une meilleure idee.

Il emprisonna les poignets de Kurapika avec ses mains, et rapprocha davantage leurs visages. Il ne savait pas trop ce qu'il faisait, mais là, tout de suite, il ne pouvait s'empêcher de trouver le blond adorable. Il était à sa portée. Si proche.

Les joues du plus jeunes avaient à présent la même couleur que ses yeux.

" Tu veux bien me lâcher et reculer un peu ? Demanda le blond en tournant la tête.

- Oui bien sûr, excuse-moi."

Le blond soupira. Il avait réussi à...

Il n'avait même pas fini sa pensée que le brun venait de lui embrasser furtivement la joue, avant de se redresser et de quitter la cuisine, nonchalamment.

Kurapika se redressa, abasourdi.

Qu'est ce que... Qu'est ce que c'était que ça ?

Il se passa la main sur la joue, encore sous le choc. Kuroro... Kuroro venait de l'embrasser. Au bout de deux jours de cohabitation.

Qu'est-ce que cela voulait dire ?

Together [KUROKURA]  (abandonnée oups)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant