The Winter Orphan - MARVEL

Chapitre 65 : Aide-le

Base des Avengers, Nord de New-York.

Lorsque j'arrive au niveau de la nouvelle base Avengers, je vois Happy près de la piste d'atterrissage. Je me pose alors là où il y a de la place et je descends, ma capuche sur la tête. J'ai enfilé une veste noire pour passer un minimum inaperçu, ou du moindre pour qu'on ne me reconnaisse pas. C'est vrai que je n'ai pas vraiment réfléchis en venant ici. Je suis sans aucun doute recherchée par les autorités, moi aussi.

Je m'approche d'Happy et vois immédiatement son grand sourire. Il me sert amicalement dans ses bras, riant légèrement.

« Je pensais que vous ne viendriez pas.

- Tu m'as dit que c'était urgent et grave, alors c'est normal que je sois venue. »

Il se gratte la nuque, regardant ailleurs. Je le regarde les sourcils haussés, bouche bée.

« En vérité, ce n'est pas une affaire d'Etat non plus.

- Il n'y a strictement rien de grave. »

Il hausse les épaules. Je croise les bras, mécontente.

« Happy, je suis sans aucun doute recherchée par cent dix-sept nations, et encore plus par les Etats Unis d'Amérique, j'ai pris un risque énorme en venant ici, et ce pour que tu me dises qu'en réalité il n'y a rien de grave !?

- Doucement ! Jamais je ne vous aurez fait venir si vous étiez en danger. Vous pouvez retirer votre capuche, vous n'êtes pas recherchée.

- Comment ça ? »

Il ne me répond pas, mais la réponse est évidente.

« Tony.

- Il a dit aux membres du gouvernement que vous preniez des vacances au Wakanda pour vous reposer de vos blessures, et que vous alliez y rester pour un moment afin de faire une trêve. »

Je soupire du nez et je regarde autour de moi. Je retire ma capuche et je plante mon regard dans les yeux d'Happy.

« Et tu m'as fait revenir parce que le gouvernement voulait me revoir dans les parages ?

- Absolument pas. Ecoutez, je ne vous aurez pas menti au risque que vous me détestiez toute votre vie si je n'avais pas réellement besoin de vous. C'était seulement la seule manière pour m'assurer que vous veniez.

- Tu aurais pu me dire la vérité.

- Si je vous avais dit que j'avais besoin de vous parce que Tony a perdu le goût à la vie depuis votre départ, seriez-vous venue ? »

Je me pince les lèvres.

« Comment il va ?

- Mal. Très mal. Jamais je ne l'avais vu comme ça, pourtant ça fait des années que je le connais.

- D'accord, mais pourquoi tu m'as appelée, moi ?

- C'est évident pourtant, non ? »

Mon cœur s'accélère d'angoisse à l'idée de savoir que Tony va très mal par ma faute.

« Je lui ai écrit, je lui ai dit qu'il me manquait, et il ne m'a toujours pas donné un signe de vie. J'en ai conclus qu'il avait tiré un trait définitif sur nous et qu'il ne voulait plus me voir.

- Ce n'est pas le cas. Ecoutez, je sais que je ne vous demande pas rien. C'est sans aucun doute la mission la plus compliquée de toute votre carrière, mais je sais que vous pouvez la mener à bien. Eleven, Tony a besoin de vous plus que de n'importe qui. Je suis son meilleur ami, pourtant il repousse ma compagnie. Il se dispute sans cesse avec le colonel Rhodes en ce moment, et je ne vous parle même pas de la pauvre Pepper. Elle n'ose même plus lui poser de questions pour la Stark Industries tellement qu'elle a peur de s'approcher de lui. Il la tient pour responsable à cause de ce que vous lui avez dit, apparemment. »