Chapitre 11

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-Mia ! hurle mon père depuis notre entrée. Enfin tu es rentrée !

Je me tourne vers l'intrus en coupant tout contact visuel avec Jace.

Mince, mince, mince et mince ! Vraiment papa t'as pas choisi le bon moment pour te pointer ! Alors ça vraiment pas !

-Bonjour jeune homme ! reprend-t-il en tendant sa main vers Jace.

Jace lui la serre.

-Bonjour monsieur.

Honnêtement je ne sais plus du tout où me mettre en ce moment même.
Mon père nous regarde toujours avec un grand sourire et Jace essaie de faire bonne impression même si on se rend vite compte qu'il est aussi gêné voir plus que moi.

Mon très cher père ne cherche même pas à savoir pourquoi le beau brun est devant notre perron, il me tire juste à l'intérieur et j'ai à peine le temps d'adresser un signe de main à Jace qui se trouve maintenant bien seul.

-Alors c'était bien ? me demande ma sœur depuis la cuisine.

-T'as pas fait de bêtise ? ajoute ma mère.

-Non ça va c'était bien mis à part que j'ai failli me faire agresser par un mec bourré dans la salle de bain et heureusement que Jace avait décidé de s'accoupler avec une fille dans cette même salle de bain car il l'a bien tabassé. D'ailleurs papa on allait s'embrasser avant que tu me tires à l'intérieur. T'aurais au moins pu lui proposer de boire un coup.

Ça c'est ce que je voudrais dire. Mais la seule chose qui sort de ma bouche c'est :

-Ouais c'était pas mal. Je suis désolée mais je monte me coucher je suis absolument crevée.

Je monte mes escaliers un par un. Mon ventre me rappelle par des gargouillements qu'il ne va pas se nourrir tout seul mais il attendra demain matin.
Je m'allonge sans prendre le temps d'enlever ma robe ou mon maquillage, je suis trop vidée pour m'occuper de choses comme ça.

Je me réveille le lendemain fatiguée parce que cette nuit je n'ai pas arrêté de faire des rêves étranges mais aussi avec un mal de tête horrible.
Ce n'est certainement à cause du pauvre petit shot de tequila que j'ai avalé hier au soir,c'est juste que j'ai dormi sur mon classeur de français et que ce n'est certainement pas le meilleur oreiller qui soit.

Je descends une fois m'être préparée pour affronter ce samedi matin.

-Bonjour, lâché-je d'un voix pâteuse.

-Bonjour ma chérie ! crient mes deux parents en même temps.

Quand j'arrive dans la cuisine, une merveilleuse odeur s'échappe des plaques de cuisson.
Du pain perdu.
Quatre tranches se trouvent devant moi.
Mon ventre qui n'a pas mangé depuis hier au soir s'en trouve soudainement tout retourné.
Je me jette sur le tabouret, saisis la fourchette et enfourne une tranche de ce délice dans ma bouche qui salive rien qu'à l'image des tranches.
Comme d'habitude c'est juste délicieux !
J'en reprends encore et encore.
C'est décidé je ne m'en passerai jamais.
Après avoir terminé mon petit dej soit dit en passant excellent (si ce n'était pas assez clair avant maintenant ça l'est)

-Ma chérie tu vas faire des courses s'il te plaît ? La liste est dans le salon.

-Ok maman j'y vais.

Je remonte, me brosse les dents, enfile mon perfecto noir que j'avais laissé sur mon lit hier au soir et redescends.

-J'y vais ! crié-je à mes parents une fois mes baskets enfilées.

Une fois sortie de chez moi je me dirige vers la petite supérette qui se trouve environs à 10 petites minutes de ma maison.
À la moitié du chemin je décide d'écouter de la musique. J'ai mon téléphone dans une main et je cherche mes écouteurs de l'autre.
Quand je mets la main dans la poche droite de mon perfecto je trouve non seulement mes écouteurs tout emmêlés mais aussi un bout de papier. Je le déplie.

Première fois Où les histoires vivent. Découvrez maintenant