Rencontre

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[Cette histoire commence six ans avant l'arrivé de Giorno, un an avant que Narancia se fasse trouver par Fugo]

Je m'appelle Lucia Zaletti. J'ai 13 ans. Je suis une jeune fille sans histoire. J'aime le chocolat, je n'aime pas aller à l'école et j'adore mon père. En vérité ma mère est morte très tôt, quand j'avais 3 ans. De quelque chose que mon père appelle un "anévrisme". Il était très triste le jour où il l'a appris. Moi, j'étais trop jeune pour me rendre compte de ce qu'il se passait, je suppose.

Mon père a toujours été très gentil avec moi. Je pense que c'est parce que je suis la seule chose que maman a laisse derrière elle.

J'ai toujours vécu en paix et tranquillement. Même si je n'avais pas d'amis au collège, je savais que en rentrant chez moi, je retrouverais quelqu'un qui prend soin de moi et ne me laisserait jamais tomber.

Ce jour là, un premier jour de mars, comme d'habitude, je rentrais chez moi après une journée de cours.
Je décidai alors de faire un détour. C'était bientôt dimanche et nous allions bientôt faire notre sortie hebdomadaire au cimetière pour saluer maman. Je voulais surprendre mon père en achetant moi même les fleurs qu'on allait déposer sur sa tombe.

Sur le chemin du fleuriste, j'entendis un gros bruit, comme une poubelle en fer qui se renversait. Le son venait d'un ruelle sombre.
Inconsciemment curieuse, je décidai d'aller y jeter un coup d'œil.

Je remarqua d'abord la poubelle renversée. Et juste à côté ; je le vis.
Un garçon... d'a peu près mon âge. Ses cheveux étaient d'ébène et son unique œil visible d'améthyste. C'était la première fois que je voyais une telle couleur. Son autre œil était bandé. Ses mains étaient ternies par les déchets, ses cheveux gras et en bataille, et son visage crasseux.

C'est le genre de personne que mon père m'avertis toujours de ne pas aller voir.
N'écoutant que mon instinct, je dis :

- Bonjour ?

Il me remarqua et me regarda d'un air effrayé :

- T-Tu vas pas appeler les flics, hein ? Je vole personne ! Les poubelles c'est à tout le monde, hein ?

- Attend tu me dis que tu te nourris avec ça ?!

Il détourna le regard :

- Laisse moi tranquille. Pars. Si c'est juste pour te moquer de moi, tu peux dégager.

Je posai mon cartable au sol et sortis un sachet en plastique que je lui tendit :

- Tiens. C'est mon goûter. J'ai pas très faim en ce moment. Tu peux l'avoir.

Le sachet contenait une mandarine et un biscuit au chocolat.
Il s'en saisit et s'empressa de manger les gâteaux en premier.

- Est-ce que je peux un peu rester avec toi ?

Il hocha la tête. Pendant qu'il pelait la mandarine j'essayai d'entamer la conversation :

- Tu as quoi à ton œil ?

- C'est pas tes affaires... mais bon vu que tu m'as donné à manger je vais te le dire. C'est une maladie. On m'a frappé et ça s'est infecté. Je risque de bientôt mourir. Comme ma mère.

Je baissai les yeux :

- Moi aussi ma mère est morte. Mais mon papa a toujours bien pris soin de moi.

- Le mien m'a abandonné ce salaud. Il en avait rien à faire de maman. Je pourrais crever mille fois qu'en en aurait rien à battre.

Un temps de silence se marqua.

- Moi c'est Lucia. Lucia Zaletti.

- Narancia.

- Je vois. Narancia... C'est mignon.

Je me levai et repris :

- Narancia, je dois y aller sinon mon papa va s'inquiéter.

Je souris :

- Dis.. est-ce que tu crois qu'on peux être amis ?

Je demandai, gênée. Je n'avais pas vraiment d'autres amis. Je ne savais pas comment m'y prendre.

~ Pdv Narancia ~

Comment ? Mon amie ? Je me remémorais mes anciens. C'était le bon temps... jusqu'à ce qu'ils me trahissent et m'abandonnent. Le monde est cruel. Même si j'accepte, elle me trahiras elle aussi... Je dois refuser pourtant... Elle a donné son goûter sans condition à un moins que rien comme moi sans risque d'attraper mon infection oculaire ... Est-ce qu'elle est comme l'Autre ? Est-ce qu'elle est différente ? Aucun moyen de le savoir.
Rha et puis de toute façon je vais bientôt mourir ! Je suis seul. Je n'ai rien. Plus d'endroit où aller...

- Je ne veux pas que tu meures Narancia !

Hein qu'est-ce qu'elle vient de dire ? Elle ne me connaît même pas ! Comment ?
Elle me prit les main. Les siennes étaient toute blanches. Tandis que les miennes... pleines de crasse.

- Je ne suis qu'une enfant. Je ne pas faire grand chose pour toi. Mais si tu veux je te ramènerais d'autre choses, si je peux. Je reviendrais, je te le promet. Soyons amis, d'accord ?
Je ne pus qu'hocher la tête. Pourquoi faisait-elle ça pour moi ? Ses actes n'avaient aucun sens.

~Pdv Lucia~

Je fit un signe de main au garçon, passai chez le fleuriste et rentrai chez moi.
Mon père dit agréablement surprise quand il fit les fleurs :

- Merci Lucia. Ta mère seras très heureuse.

Soudain, il pris mon bras pour me regarder les mains.

- Elles sont vraiment sales ! T'as  touché quelque chose de crasseux sur ton chemin ?

- Non, rien...

Je me rappelai Narancia. Sachant que mon père n'allait jamais tolérer ça je déglutis :

- ... du tout..

- C'est pas grave, aller file te les laver Lucia, on va bientôt manger.

Ce soir la, je suis allé me coucher tôt, le garçon dans mes pensées.
« J'espère qu'il a trouvé un endroit chaud pour dormir » fut ma dernière pensée avant de tomber dans les bras de Morphée.

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Un premier chapitre, un !
Si vous ne l'avez pas aimé, vous inquiétez pas, la VRAIE histoire commencera un peu plus tard ! Je voulais la faire à la jojo, en présentant l'enfance en premier.
N'hésitez pas à commenter, et si vous avez la flemme, juste votez si ça vous a plu.

Sur ce,
A r i v e d e r c c i

Ça ne peut être que toi (Narancia x reader JJBA fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant