La Bucci Squad

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La mort ne m'avait jamais vraiment effrayé, encore moins maintenant que j'avais perdu mon travail que j'affectionnais tant.
Cela m'était égal de mourir.
Pourtant, j'ouvris les yeux. Mon regard se posa sur un plafond on ne peut plus basique.
Je pensai alors immédiatement que ce qui m'était arrivé la veille n'était qu'un rêve et qu'aujourd'hui encore j'allais me rendre à mon boulot, enthousiaste comme à mon habitude.
C'était pour moi la solution la plus logique.
Mais je réalisai que les événements passés n'étaient pas qu'une fabulation quand je vis un jeune homme d'à peu près mon âge à mon chevet.

Il avait les cheveux blonds clair, et son costume était troué de partout, ne laissant que sa cravate intacte. Non, ses habits n'étaient pas abîmés, cela semblait plus s'apparenter à du fashion.
Le jeune homme leva les yeux de son livre et, en me voyant éveillée me fit un sourire :

- Bonjour ! Tu as beaucoup dormi, mais ne t'en fait pas, l'important c'est que tu sois en vie. Moi c'est Pannacotta Fugo.

Sa voix était douce et affectueuse. Elle semblait me dire que je n'avais rien à craindre ici, et aspirait à la confiance absolue.
En tentant de me redresser, je sentis une douleur intense à mon cou. Je portai rapidement ma main à ma gorge pour y sentir un bandage.

- Ne t'inquiète pas on t'as soigné quand on a vu que ton cœur battait encore. Tu es hors de danger maintenant... Enfin, pour l'instant. Au fait, ne te force pas trop à parler, ton œsophage et to larynx ont subi quelques légères lésions. Vu que tu as dormi 24 heures complètes, il ne doit te rester qu'une ou deux journée avant que tu sois complètement rétablie.

Il me sourit une fois de plus. Fugo... C'était son nom si je m'en souvenait bien. Il était vraiment pas mal physiquement... Il avait l'air d'en connaître un rayon, et puis si il était là, ça voulait dire qu'il était resté assis 24 heures complètes en attendant mon réveil. Une personne si gentille et si intelligente pouvait-elle exister ? Rien à voir avec l'autre guignol à la coupe au bol ! Mais beaucoup d'autres questions trainaient encore dans ma tête.

- Laisse moi repondre a tes interrogation. Nous somme chez Bucciarati. Les autres sont en train de t'attendre en bas, mais si tu préfère récupérer encore un peu, je ne vais pas t'en empêcher.

S-Si gentil !

- Je vais te poser des questions fermée pour que tu puisse répondre en hochant la tête, d'accord ?

J'acquiesçais doucement.

- Bien tu comprend vite ! Pascommecetabrutidenarancia...

Il avait murmuré entre ses dents. Je penchai la tête, pour exprimer mon interrogation.

- Ne t'en fais pas c'est rien d'important. Alors, tu veux bien venir nous rejoindre en bas ?

Je fis non de la tête, j'étais encore très fatiguée et ne me sentais pas à aller gambader dans des couloirs parler à des gangsters que je connaissais à peine. Quoique Fugo avait l'air vraiment gentil. Je me demande ce qui l'avait poussé à rentrer dans la mafia. Je gardai un œil sur sa réaction. Ma réponse n'était pas très tendre, mais quelqu'un comme Fugo devrait pouvoir comprendre, non ?

Il me souris, baissa la tête... et sans que je n'y comprenne rien, se leva brutalement, me pris par le col et me souleva dans les airs. Je laissait échapper des petits grognements de douleur, ma gorge me faisant encore souffrir.

- MAIS TU TE PRENDS POUR QUI PUTAIN ?! JE TE PARLE COMME À UN ENFANT DE 3 ANS DEPUIS TOUT À L'HEURE ET T'ES PAS FOUTUE DE ME FAIRE CONFIANCE ?? POURQUOI TU BOUGE PAS TON CUL POUR ALLER REJOINDRE LES AUTRES, T'ES COMPLETEMENT CONNE OU QUOI ?!!

La porte s'ouvrît alors brutalement. Je reconnus Bucciarati et un inconnu avec un drôle de bonnet sur la tête. Celui qui m'avait planté la flèche dans la gorge cria :

Ça ne peut être que toi (Narancia x reader JJBA fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant