Ça ne peut être que toi (Narancia x reader JJBA fanfiction)

Premier matin

Le lendemain, je me fis réveiller par une main sur mon épaule.

- Lucia ! Le réveil est à 7 heures ici ! On doit prendre le ptit dej, grouille.

J'hochai la tete, en baillant, puis me souvint de tous les événements de la veille. Mon patron, la mafia, Bucciarati... Alors c'était ici que j'allais passer mes journées maintenant ?
Narancia était déjà habillé.

- T'inquiètes tu peux t'habiller tranquille je vais rejoindre les autres.

Puis il sortit de la pièce. J'enfilai mes vêtements, puis ouvrit la porte à mon tour. Telle fut ma surprise quand je découvrit le noiraud, en face de moi.

- En fait je ne savais pas si tu te rappelais du chemin alors j'ai préféré t'attendre !

Et il me sourit.

- Merci beaucoup ! C'est sympa.

- Whoaaa ! Alors c'est comme ça qu'elle est ta voix ?

Je portai une main à ma gorge. Je pouvais sentir le bandage, mais la douleur avait quasiment disparue. Je me réjouis à l'idee de pouvoir parler à nouveau, communiquer autrement qu'avec des signes.
Narancia reprit :

- Ca va être plus simple pour discuter ! On va demander à Bucciarati de te retirer ton bandage.

- Bonne idée !

Je répondis et nous nous dirigeâmes tous deux vers la salle à manger de la demeure. Tout le monde était déjà levé, sauf Mista.

- Déjà la, Narancia ? Quand je pense que tu es toujours au moins 30 minutes en retard d'habitude... Ça fait bizarre de te voir à l'heure. Tu étais excité ou quelque chose dans le genre ?

Fugo avait parlé, sans même relever les yeux de son pana cotta.
Une voix derrière nous dit alors :

- Je crois en connaître la raison, et elle s'appelle Lucia.

Mista venait de rejoindre la troupe avec cette réplique, ce qui fit fondre le petit brun une fois de plus en un cafouillis de balbutiements et de gestes divers :

- N-Non ça n'as rien à voir ! J'avais déjà dit hier qu'elle était pas mon genre !

- ... Pas besoin de le répéter. J'ai compris que j'étais moche.

Realisant son erreur, le visage Narancia aurait bien eu sa place dans le dictionnaire à côté du mot : panique.

- Non ! C'est pas ce que je voulais-

- Oh je vois que Zaletti as recouvré sa voix ! C'est une bonne chose !

M'annonça Bucciarati.

- Appelez moi Lucia... Je ne suis pas très habituée à ce qu'on m'appelle par mon nom...

- D'accord Lucia. Mange ce que tu désire. C'est l'organisation qui nous fournit nos repas.

Je pris le temps d'examiner la table. Du thé, des gâteaux de toute sorte, des biscuits divers, et.. une bouteille jumbo pack 3 litres de jus d'orange ?
Narancia s'assit à une place et s'empâra du monstre- de la bouteille de jus de fruit. Et la portait directement à sa bouche ?!
Comme ça ? Au goulot ? Ça devrait pas peser un peu lourd tout ça ?
Mista posai une main sur mon épaule en voyant mon expression choquée.

- Il fait ça tout les matins. On s'y habitue à force.

Puis il s'installa à son tour.
Ne restai qu'une place à table ; la mienne.

- Dis moi ce que tu veux je te le ferais passer.

Bucciarati avait demandé gentiment. Il avait changé depuis notre première rencontre. Il avait... comme l'air plus maternel maintenant. Je jetai un bref regard dans la direction d'Abbacchio, il n'avait pas dit un mot depuis le début du repas, ses écouteurs dans les oreilles.