Le début du cauchemar

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Je cours droit devant moi pendant 10 bonne minutes avant de m'arrêter enfin. Je reprends mon souffle en m'adossant à un arbre. Au même instant, un nouveau coup de canon retentit annonçant la mort d'un nouveau tribut. Soudain, un craquement me fait me retourner, brandissant ma faux, l'air menaçant. Je me retrouve nez à nez avec la fille du district 12. Elle crie de peur et de surprise et tombe au sol, tremblotante. Elle n'était ni armée, ni équipée pour se battre. Elle devait avoir dans les 15 ans et ne me lâchait pas de son regard terrorisé. Je lève mon bras, prêt à frapper. Mais une force inexplicable m'empêche de frapper. Elle me rappelle trop Kalhia, je vois en elle ma soeur. Allez !! Arrête d'hésiter !! Frappe !! Tu dois la tuer si tu veux rentrer chez toi !! Pourquoi ? Pourquoi je ne peux pas baisser mon bras ?! Je... Je ne peux pas. Je baisse le bras et lui tend la main. Elle hésite, toujours terrorisé. J'insiste l'air légèrement agressif. Elle finit par prendre ma main. Je la redresse brutalement et lui cri presque dessus:

: « Je te laisse filer ! Mais seulement pour cette fois !! C'est Compris ?!! » elle tremble mais parvient à dire oui de la tête. Je lui fait faire un 90 degré et la pousse assez brutalement.

: « FILE ! » elle s'élance à toutes jambes dans la direction que je lui ai indiqué. Mon coeur battait à une vitesse folle. Je respire pour me calmer. Bon sang. Pourquoi ? Pourquoi je ne l'ai pas tué ? Si ça se trouve, c'est elle qui réussira à me tuer à un moment.   Mais pour l'instant je n'ai pas le temps de penser à ça, je suis encore trop près de la corne. Je reprends ma route en direction du point le plus éloigné du centre de l'arène possible. Ma stratégie est simple, toujours avoir le bord de l'arène dans mon dos, ai si aucuns tributs ne me surprendra par derrière.

Je marche donc durant deux bonne heure jusqu'à ce que la luminosité ne m'empêche de m'aventurer plus loin dans la forêt. Là je monte dans un arbre moyennement haut mais me place quand même suffisamment haut pour que si quelqu'un passait en bas au petit jour il ne me voit pas tout de suite. Une fois en hauteur je place les deux sacs à dos que j'ai ramassé sur mes genoux. J'ouvre le premier et en sors une gourde, vide hélas ce qui me déprime encore plus, un couteau cranté et une corde. Le deuxième, bien plus gros que le premier, contient une gourde remplit cette fois ci, que je m'empresse de vider de moitié pour calmer un peu ma soif et en garder une réserve, et une grande couverture. Cette dernière trouvaille me réjouit énormément car cela signifie que si jamais les nuit sont très froides, je ne serait pas obligé de faire un feu et ai si s'attirer l'attention.

Alors que je rangeai toutes mes affaires, L'hymne de Panem retentit. Le logo du pays apparaît et en est sous-titré par: «Les victimes ». Est-ce que les autres carrières ont tous survécus ? De mémoire, Jessica se battait contre Dave, peut être a-t il réussit à la tuer... Soudain, les visages apparaissent. Le premier visage à apparaître est celui de Marc. C'est que c'est moi qui l'ai tué. Juste en me rappelant de la quantité de sang qui a jaillit hors de lui, je sens une envie de vomir monter en moi. Son visage disparaît pour laisser place à celui de Jessica, sa partenaire de district. Donc Dave à réussi à la tuer. Une adversaire de moins, me force-je à penser en regardant ma blessure au bras causé par son couteau. Mais je ne peux m'empêcher de repenser à ce moment de fou-rire que nous avons partagé ensemble elle et moi quand l'entraineuse à loupé la marche du ring. De plus, c'était elle qui avait aidé Julie à se relever lorsque Marc l'avait bousculé, et elle ne l'avait pas fait de mauvaise foi. Elle avait beau faire partie des carrières elle n'était pas si méchante que ça...

Vinrent ensuite les visage toujours aussi dépressifs des deux tributs du district 4, celui des garçons du 5 puis du 8, ainsi le garçon du 8 s'est quand même fait tué ? Il avait pourtant l'air si fort, lui aussi avait 18 ans. Apparaît ensuite le visage de Julie... ma gorge se serre. Cet instant me parait durer une éternité. Elle avait l'air si gentille sur son portrait, si douce. On dirait un ange. Un ange que le capitol à fauché dans sa folie... Puis apparaissent les visages des deux tributs du 10 et celui de la fille du 11. Ce qui veut dire que la petite fille du 12 à survécue. Au fond, même si elle est mon ennemie, je ne peux m'empêcher d'être un peu soulagé pour elle. Puis l'hymne retentit à nouveau et le logo disparaît, replongeant le ciel dans la pénombre. 10 tributs sont déjà morts, dont 2 carrières. Nous sommes encore 14 et parmi nous, il y a deux carrières armés jusqu'aux dents, ainsi que Dave, qui rôde je ne sais où.

Les 68ème Hunger GamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant