Les 68ème Hunger Games

Un espoirs: Le Festin

Je passe la matinée suivante à essayer de pêcher mais rien à faire, il n'y avait aucuns poisson qui passait au bord du rivage. Alors que je regardait l'eau d'un air abattu, une annonce retentit.

Serena: « Mesdames et messieurs les tributs votre attention s'il vous plaît. Pour illustrer la générosité du capitol, nous vous invitons à un festin à la corne d'abondance ! Nous savons que la journée d'hier à été particulièrement difficile pour vous, c'est pourquoi nous avons préparé un sacs pour chaque tribut dans lequel se trouve quelque chose qui pourrait vous être, ma foi, terriblement utile. Vous pouvez aussi ne pas y aller, mais... si un autre tribut s'empare de votre sac, ça sera tant pis. Le festin sera servi à midi aujourd'hui. » Ils font ça pour nous appâter, pour créer un nouveau bain de sang. C'est rudement bien pensé, réunir tous les tributs pour diminuer le nombre de participants encore en vie. Que dois je faire ? Que ferais Agathe si elle était à ma place ? Mais ma pensée est perturbée par un grognement violent de la part de mon ventre. Nan, je n'ai pas le choix. Si je veux pouvoir gagner, il me faut ce sac !

Tout en me dirigeant vers la direction de la corne je me demande ce qu'il peut bien contenir. Puis soudain je me rappelle que Séréna à parler de quelque chose qui peut nous être très utile or il n'y a qu'une chose dont j'ai vraiment besoin: un hameçon ! Il me faut mon sac.

Enfin après de longues heures de marches j'arrive à la lisière de la clairière au centre de laquelle se trouvait la corne d'abondance. Devant elle, une table en métal est dressée et sur cette table... les sacs. Ils sont là ! Il y en avait 6. Un par district, or celui du 11 manquait. Dave avait sûrement dû s'en emparer dès le début.

Cela fait maintenant une quinzaine de minute que je lorgne sur le sac portant le numéro 9 qui m'était destiné. Bon sang ! Pourquoi j'hésite ?! Si ça continue, le premier tribut qui osera courir jusqu'à la corne pourrait très bien s'emparer de mon sac ! Je ne peux pas non plus me permettre de le laisser au district 1 ! Leur sac doit déjà contenir des tas de choses très utile alors si en plus ils prennent le mien... Soudain, je suis sortit de ma pensée par l'apparition de la fille du 12 qui surgit hors des bois et cours vers la corne à toutes jambes. Non ! Si elle prend mon sac, je peux être sur d'être désavantagé face aux autres tributs.

Je m'élance dans la clairière à mon tour. Je ne lâche pas la fille du regard. Quand elle atteint la table, ma respiration se coupe. Mais je la voit attraper le sac prévu pour elle et partir en courant de l'autre côté de la corne d'abondance. Ouf, elle n'a pas touché à mon sac. Mais soudain, je l'entend crier et la voit surgir de nouveau. Je m'arrêtes net et brandit ma faux vers elle. Elle pousse un cri de surprise et dérape avant de partir en courant aussi vite qu'elle pouvait vers la forêt. Je la suis du regard pour la voir disparaître dans les fourrés. Soudain, je me demande juste à temps ce qui à pu l'effrayer pour me retourner et voir Laura surgir de derrière la corne dans un cri guerrier et me braquer de son arc.

Je plonge vers elle pour esquiver la flèche, mais Laura à le temps de rabattre son coup et la flèche par droit sur moi. Soudain, je ressens une douleur monstrueuse dans ma jambes gauche. Sa flèche me traverse la jambe et reste planté dedans, ressortant des deux côtés. Mais je ne dois surtout pas laisser la douleur me surpasser. Je finit ma roulade et arrive juste devant elle, alors qu'elle dégaine un poignard de sa poche.

: « N'y penses même pas !! » n'ayant pas le temps de bien replacer ma faux pour frapper avec la lame, je lui décoche un coup surpuissant, priant pour que la lame soit la première. Mais hélas, c'est le manche que je vois heurter Laura de plein fouet. Bon sang ! Malgré tout, ce coup me permet d'envoyer Laura heurter la table du festin ce qui fait tomber toutes les flèches de son carquois. J'allais lui foncer dessus mais une douleur foudroyante dans ma jambes me fait m'écrouler. Non ! C'est pas le moment !