La parade

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Après de longues minutes de voitures, nous arrivons au pied d'un bâtiment si grand qu'on peinait à en distinguer le sommet. Après nous être fais recenser comme les deux tributs du 9, Marie nous conduit à l'ascenseur au bout du hall. Il descend un nombre difficile à calculer d'étages puis les portes s'ouvrent et nous nous retrouvons dans un grand sous sol, où des dizaines de personne s'agitait dans tous les sens. Alors que Julie et moi sortions de la cage d'ascenseur, un groupe de quatre personnes drôlement mal habillés déboulent devant nous.

Marie: « Ah Steeven ! Comment vas tu ? » ils se font la bise puis Steeven nous regarde.

Steeven: « Voici donc mes deux tributs cette année ? » il passe son regard de Julie à moi puis de moi à Julie.

Steeven: « Eh bien on peut dire que les tailles ne collent pas trop... » il est vrai que je suis bien plus grand que Julie, les costumes ne peuvent pas être assortit si on est pas de même taille. Steeven se tourne vers son équipe.

Steeven: « Bon, on va commencer par les laver puis on s'occupera des costumes après. » il tape dans ses mains et les deux autres personnes nous emmènent dans des zone différentes tandis que Steeven et son associé restait avec Marie à discuter.

Je suis amené, seul, dans un carré de rideau au centre duquel se trouvait une sorte de siege pour s'allonger. La femme ferme le rideau derrière nous puis me demande.

Femme: « Bien, deshabille toi maintenant s'il te plait. » Je rougit un peu qu'une femme me demande ça mais je parviens à garder mon calme.

: « P-pourquoi ça ? »

Femme: « Eh bien je suis la pour m'assurer que tu es bien propre avant que Steeven ne commence à vous habiller ! » Inconfortablement, je fais ce qu'elle me demande.

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Une heure plus tard, je sors de la salle, lavé et parfumé comme jamais. Je crois bien que de toute ma vie je n'ai jamais sentit aussi bon. On me conduit ensuite dans une sorte de grand vestiaire où Steeven m'attendait.

Steeven: « Entre, installe toi. Désolé je ne me suis même pas présenté tout à l'heure. Je suis Steeven Hawk, ton styliste. »

: « E-enchanté, moi c'est... »

Steeven: « Je sais qui tu es, Oscar Henkler. Je connais deja tous mes tributs avant de les rencontrer. Mais ne perdons pas de temps. La parade commence dans 30 minutes et je dois encore ajuster ton costume. Il me tend me bras vers un placard où mon nom était inscrit dessus.

Une dizaine de minutes plus tard, une fois les ajustements finis, nous descendons un grand escalier et arrivons dans une sorte de hangar où un char attelé à deux magnifiques chevaux noirs nous attendait. Je retrouve Julie, en compagnie de son assistante et nous nous regardons, l'air gêné. Comme le voulais cette stupide tradition de la représentation des district à travers les costumes, Julie et moi sommes habillé en fermiers. Je porte une sorte de salopette bleu azur par dessus une chemise blanche et rose à carreaux. Julie, elle pour également une salopette bleu mais elle, a une chemisette légèrement ouvert sur le col, blanche et violette. Ils l'ont maquillé comme une princesse. Elle est belle. Très belle même. Je crois que je rougit légèrement quand elle monte sur le char à ma droite et me regardes de ses yeux bleu ciel.

Julie: "J'ai l'air ridicule, n'est ce pas...?"

: "N-non pas du tout... Tu... tu es magnifique." Je crois qu'elle aussi rougit un peu, elle me sourit, puis soudain, notre char se met en mouvement. Au bout du tunnel on distinguait une grande lumière éblouissante accompagner d'un vacarme assourdissant. Ce sont des applaudissement et des ovations.

Les 68ème Hunger GamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant