4 - Vide

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PDV Eren

Armin est en état de choc. Je fais ce qu'il faut et j'appelle le Samu pour qu'on nous envoie une ambulance. Quand ils arrivent ils le prennent en charge et je les accompagne. Je t'en pris Armin, résiste encore un peu, reste avec moi. Je lui tiens les mains pendant qu'ils lui mettent un masque à oxygène. Je continue à parler à Armin même si je doute qu'il m'entende. Je lui tiens les mains et je lui caresse pour essayer de l'apaiser. Nous arrivons à l'hôpital et il est directement pris en charge par le personnels médicales. Je me contente de dire ce qu'il s'est passé pour qu'ils puissent aux mieux le soigner et je me pose dans la salle d'attente. J'ai le sac d'Armin avec moi, je le serre fort contre moi. Je ne peux espérer qu'une chose, qu'Armin aille bien et qu'il puisse surmonter sa peine, je ne peux en espérer d'avantage.

La porte des urgences s'ouvrent et je vois Jean accompagné d'un autre type. Visiblement il n'a pas assez fait le con, il cherche quoi au juste ? Armin ? Bonne blague, si c'est pour lui provoquer encore plus de stress et qu'il fasse un arrêt cardiaque il peut aller voir ailleurs. Jean me remarque et s'avance vers moi, mais je me déplace à l'autre bout de la pièce. Il s'avance à nouveau vers moi et reste à bonne distance. Je le déteste, j'ai envie de l'étrangler et de sentir la vie s'échapper de son corps. Je pense au pauvre garçon qui l'accompagne, je prie pour qu'il se rende compte un jour, que Jean est un salaud manipulateur et sournois.

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Je suis venu voir comment va Armin.

- Ta gueule, tu as aucun droit de le voir ! Si tu étais resté loin de lui il n'aurait jamais était en état de choc. Mais tu vas te défiler comme toujours ! Dégages ! Ce n'est pas toi qui va rester près de lui ! Ce n'est pas toi qui va l'entendre se plaindre ! Ce n'est pas toi qui va supporter ses pleures et ses complaintes jour et nuit ! Alors dégages ! Tu as fais le con un point c'est tout. Armin te pardonnera peut-être mais pas moi ! Alors hors de ma vue avant que je ne t'étrangle !

Les gens tout autour me regarder bizarrement mais je m'en fiche pas mal. Il n'a aucun droit de voir Armin, il lui a assez fait de mal comme ça. Jean s'en va et le garçon qui l'accompagne me salue de la main avec un air d'excuse. Ce n'est pas à lui d'être triste, enfin si, il doit être triste d'avoir été trompé, je ne sais pas comment il fait pour lui pardonner et rester avec lui.

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Je reste des heures dans cette salle, la tête dans le sac d'Armin en espérant qu'il aille bien. Je veux encore pouvoir être à ses côtés, ne me quitte pas si tôt Armin, nous sommes si jeunes, nous devons vivres encore des années et des années, ne t'en va pas, ne me laisse pas seul. Pitié, ne me laisse pas seul, tu es mon pilier, si tu n'es plus là, qui va me soutenir en période de révisions, avec qui vais-je partager mes blagues pourries, qui vas être là pour répondre à ma conversation Skype. Tu avais promis de changer le nom de notre conversation, tu ne peux pas partir sans l'avoir fait. Pitié Armin, ne me laisse pas seul je t'en pris.

Cela fait quatre heures que j'attend quand un médecin entre et demande l'accompagnateur d'Armin Arlelt. Je m'avance doucement et je suis terrifié, ne me dites pas qu'il nous a quitté, tout mais pas ça.

- Bonsoir jeune homme, vous êtes bien Eren Jäger celui qui a appeler ?

- Oui monsieur.

Ma gorge est sèche et j'ai tellement pleuré que le dessous de mes yeux est irrité et me fait mal.

- Vous avez bien fait et vous avez eu les bons réflexes, son état est stable et il est en bonne santé. Il pourra sortir dans une heure tout au plus, on pourra vous appelez un taxi si besoin.

Entends-tu mon bonheur ? Moi, j'entends ton sourireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant