La vie est faite de gains et de pertes, on croit bien souvent que la vie nous enlève plus de choses qu'elle nous en donne. Il y a des moments où l'on pense comprendre ce que la vie nous réservera dans le futur et on croit fondamentalement que ce futur sera composé tel qu'on l'avait imaginé. C'est ce que je croyais, je croyais vraiment savoir ce que l'avenir me réservait, mais pour être honnête, j'avais vu tout faux. Il y a des personnes parfois qu'on prend pour acquis dans la vie, on se dit que jamais elle ne pourra un jour l'a quitté. Malgré le fait qu'on sache bien que la mort est inévitable, il est plus facile de se faire croire à soi-même que cela ne nous arrivera jamais à nous. C'est comme les amitiés et les relations de couples, on les tient pour acquis et quand quelque chose arrive et détruit tout, on se dit que c'est impossible, cela ne peut pas nous arriver à nous. Cela ne peut pas arriver parce que nous avions pris la décision que dans le futur, cette personne ferait toujours partie de notre vie, alors ça devient tout de suite tellement difficile à accepter. Aujourd'hui, je me rends compte que notre vie est remplie de rêves, mais qui ne vont pas nécessairement devenir réalité ? Je réalise que rien n'est coulé dans le béton et qu'il suffit d'un coup de vent pour que tout s'écroule.
Quand on était encore ensemble Matt, parfois nous décidions d'aller prendre des marches ensemble. Durant ses marches, il était bien souvent question de notre avenir ensemble. On se disait qu'on aurait une grande maison parce que moi je deviendrais psychologue et toi tu ferais de l'argent en étant sur la construction. On commençait déjà à décider comment notre maison serait pour satisfaire les goûts de chacun. Nous débutions notre relation et on se précipitait déjà dans l'avenir. La vie va vite certes, mais j'ai réalisé qu'elle va trop vite parce que l'être humain étant trop pressé ne prend jamais le temps de se poser et de vivre le moment présent. L'humain nait en devant penser à son avenir, très jeune il devra savoir ce qu'il voudra faire plus grand, pour pouvoir ramasser de l'argent qui mènera ensuite à penser à sa retraite...
Notre relation à durer 7 mois, mais j'ai tellement l'impression qu'on se concentrait tellement sur notre avenir, qu'elle en a duré qu'un seul... Dans le fond, on ne se connaissait pas vraiment, de l'intimité, de la vraie, nous n'en avons jamais vraiment eu.
Dans notre relation de couple, tu m'as reproché beaucoup de choses et je reconnais que je n'étais pas parfaite, parce que moi aussi je suis un humain qui pense à l'avenir plutôt que de se concentrer sur le futur. Je réalise que tu ne devais vraiment pas être heureux toi non plus dans notre relation et j'ai des torts moi aussi. Cependant, cela n'excuse pas les gestes et les paroles qui ont été faits et dits. Mais avec un peu de recul, on réalise à quel point l'être humain fait des erreurs et qu'il s'en veut la plupart du temps, mais j'ai constaté aussi avec le cheminement que j'ai fait depuis notre rupture que quand tu désires vraiment quelque chose dans la vie, et ce, au plus profond de ton cœur, tu peux réussir à l'obtenir et ça, ça fera partie des rêves du futur que tu réaliseras. Et ça, c'est la même chose avec les êtres humains qui nous entourent, si tu les aimes vraiment et tu veux qu'ils fassent partie de ta vie, tu feras les efforts nécessaires et tu agiras correctement avec ceux-ci.
La fois où je croyais vraiment que tu allais me détruire mentalement est quand tu m'as appelé pour me dire à quel point j'étais une mauvaise personne pour toi et ta famille. Dans la journée, tu me disais que tout allait bien, mais je savais que rien ne serait plus comme avant après ce coup de fil et je te connaissais assez pour savoir que rien n'allait plus. Tu as commencé en rejetant le fait que tu ne voyais plus tes amis quand je ne voyais plus les miens non plus. Tu disais que c'était de ma faute si tu ne les voyais plus, comme si je t'avais empêché de les voir, c'était loin d'être le cas. Dans cette situation, moi aussi je souffrais parce que j'étais déchiré entre le fait que je t'aimais et j'aurais voulu toujours être avec toi, mais d'un côté, je souffrais de ne plus voir mes amis et ma famille autant qu'avant. Sur ce point, je peux dire que je comprenais ta souffrance parce que cela en était également une pour moi. Mais en même temps, on se faisait souffrir l'un l'autre et ce n'était pas simplement de ma faute comme tu le disais.
Ensuite, tu as commencé à dire que j'avais changé, selon toi j'avais changé parce qu'en une fin de semaine je n'étais plus tout à fait la fille parfaite. D'abord, j'avais été méchante avec ta sœur puisque j'avais supposément dit qu'elle ne faisait pas assez d'effort dans ses études, puisque celle-ci avait de la difficulté à l'école. La vérité c'est que j'avais demandé à sa sœur si elle mettait autant d'effort dans ses études que faire des campagnes de financement pour se ramasser de l'argent qu'elle avait déjà pour son voyage en France. Après avoir vu la gravité de la question que je lui avais posée, je me suis immédiatement excusé et dit que ce n'était pas de mes affaires et que je voulais simplement l'aider dans sa réussite scolaire du mieux que puisses. Je lui avais demandé pardon et elle m'avait dit que c'était correct, mais finalement ce ne l'était pas puisque je l'avais insulté et qu'elle s'était plainte à son frère. Ensuite, j'avais insulté sa mère, parce que j'aurais supposément dit que ses brownies étaient mauvais. Mais en fait ce que j'avais dit, c'est que ceux-ci à cause des noisettes avaient un goût différent de ceux de ma mère... Mais dans un sens, elle m'avait demandé mon avis, donc elle devait bien s'attendre à ce que les commentaires soient bons ou mauvais. Même si jamais je lui aurai dit que c'était mauvais ou raté. En plus, c'est même elle en nous les donnant qui a dit qu'ils étaient ratés et si je les avais trouvés mauvais je n'en aurais pas mangé durant la soirée. Pour continuer, j'avais changé, parce que la petite fille parfaite que je devais être avait omis de faire la vaisselle. Une fois, c'était parce que j'aidais sa sœur à faire ses devoirs, ou plutôt je les faisais à sa place. Et l'autre fois, c'est quand sa famille s'est mise à parler de leur fabuleux voyage à Walt-Disney, d'abord je me sentais mis de côté par le sujet duquel je ne faisais partie et ensuite, j'avais envie d'aller à la toilette, donc pour ne pas être impolie, j'attendis qu'ils finissent de parler pour y aller. Mais quand j'ai eu fini, j'ai oublié la vaisselle et j'ai appelé parce qu'à ce moment-là, elle n'allait pas bien et je m'inquiétais pour elle. C'étaient simplement des reproches que tu me faisais au téléphone et les reproches que tu me faisais n'étaient même pas fondés. Ceci n'est qu'un survol de tout ce que tu as pu me dire. J'étais tellement paniqué et abasourdi que tu puisses penser cela de moi, que je paniquais, je criais tellement je pleurais quand tu raccrochais et ne me laissais même pas le temps de m'expliquer. Tu étais tellement fâché que tu as dit que j'étais comme ton ex et ça, c'était une grosse insulte à ce moment-là sachant comme tu la détestais. Maintenant, je me dis que c'est la vérité, j'étais comme elle, une victime. J'ai tellement pleuré cette soirée-là. Le lendemain soir, on se voyait pour s'expliquer, tu avais l'air tellement désolé de toutes les paroles que tu m'avais dites, tu pleurais... Je voulais tellement te pardonner, mais cette fois-là, je me rappelle que je t'avais dit que ça me prendrait un peu plus de temps vu les horribles choses qu'il avait dites sur moi.
Tu étais venu dormir et tu voulais faire l'amour, mais malgré le fait que je te désirais, je savais que je n'étais pas prête. Mais, tu as insisté alors j'ai cédé... c'est pourquoi j'ai fait une crise de panique. J'étais tellement secoué de « faire l'amour » à quelqu'un qui pensait tellement d'horribles choses à propos de moi... Je ne comprendrais jamais pourquoi j'ai cédé, mais je sais simplement que je n'aurais pas dû et c'est à partir de ce moment-là que tout s'est encore plus brisé entre nous et c'était impossible de les réparer, surtout quand j'étais la seule à vouloir les recoller...
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Toi
Romance«Notre histoire, s'est fini aussi vite qu'elle a commencé, et ça, c'est ce qui m'a peut-être sauvé la vie.»