Farewell 1 / Mileven [Terminée]

004

Elle glissa sur quelque chose de gluant. Il faisait une temperature glaciale dans cet endroit.
Et une respiration se faisait entendre en écho.
C'était pareil que dans le laboratoire, sauf que c'était beaucoup plus triste, plus froid et qu'il n'y avait personne.
Il faisait entièrement sombre, on pouvait à peine distingués les fines particules de poussières qui volait dans tout le décor.
Elle marcha à travers les nombreux couloirs plongés dans la pénombre.
Et devinez quoi ? Il y a personne. Pas un rat.
Et cette respiration... Elle est toujours présente, comme si le laboratoire était vivant et qu'il respirait.
Plus Eleven avançait, plus elle se sentait angoissée. C'est vrai que ce n'est pas rassurant d'atterrir dans un endroit identique à celui qu'on vient de fuir, encore plus quand on réalise qu'on est seul, entièrement seul.
Elle marcha vers le couloir le plus sombre. Elle se sentais attirée. Attirée comme un aimant.
Du coté de Michael, il avait trouvé l'idée d'essayer joindre Eleven grâce à son talkie-walkie, bien-sûr ça n'avait pas du tout fonctionné.
Le lendemain.
Michael alla cette fois au collège, il y était obligé mais il ne lâche pas l'affaire.
Il arriva en vélo devant la grille de l'établissement.
Elle commençait à peine à s'ouvrir.
Il cadenassa son vélo là où tout le monde en avait l'habitude.
La très chère Maxine était appuyée contre un mur à jouer à la console de jeux.
Elle avait soigneusement choisit le mur où tout le monde faisait ses graffitis.
Dustin et Lucas arrivèrent sur le vélo pendant que Michael observait la rousse finir son jeu.
-Elle est super belle hein ? Fit Lucas en s'approchant de Michael.
Michael haussa les épaules.
-Tu sais quoi ? Quand j'allais chercher du pain à la boulangerie du coin, je l'ai vu rentrer aux arcades. rajouta Dustin.
-Son frère est venu chez moi hier pour... Il laissa sa phrase en suspens, Maxine s'était relevée et avançait vers eux.
Elle avait toujours ce visage agressif, mais il fut estompé pour laisser place à un sourire reconnaissant.
Dustin et Lucas s'étaient transformés en tomates.
-Merci pour hier. Dit-elle d'une voix qui essayait d'être aimable.
Dustin et Lucas tournèrent leurs visages vers Michael avec interrogation.
-Il a fait quoi hier ? Questionna Lucas vers Maxine qui souriait toujours.
-Il m'a en quelque sorte sauvé la peau. Dit-elle puis se retourna pour rejoindre sa salle de classe.
-C'était pas grand chose. Bredouilla Michael.
-Pour moi si. Au-revoir les gars. Dit-elle en disparant dans le tas d'élèves.
Eleven, elle, elle venait de découvrir que l'endroit où elle était perdu n'était qu'autre que l'Upside Down, cet horrible monde parallèle au notre.
Eleven cherchait un moyen d'en sortir , elle était arrivée dans la forêt mais aucune trace de vie humaine, mais en fouillant un peu plus elle trouva un vélo rouge où était gravé Byers. Michael avait expliqué que Byers était le nom de famille de William.
Voilà ce qui confirme sa théorie. William est bien perdu dans l'Upside Down.
-WILL ? Cria-t-elle, mais seulement un grognement retentit.
Elle sentit son sang se glacer, ce grognement est si... Effrayant.
Elle accéléra ses pas.
Elle arriva près de la maison des Byer.
La première chose qu'elle aperçue fut la cabane de William alias le château Byer ouvert à tous.
Elle s'approcha, c'est comme quand elle était dans la genre de cuve faite par ses amis pour voir l'Upside Down.
la même cabane.
Eleven souleva le rideau aux couleurs ternes.
Elle pressa sa main contre sa bouche pour retenir un cri d'effroie.
William était allongé sur le sol de la cabane en serrant un coussin blanc taché de sang.
Il semblait respirer, heureusement, Eleven s'approcha doucement de lui. Avait-il pleuré ?
Un coup de vent souleva brusquement le rideau de la cabane.
Cette respiration...
Eleven sursauta, elle ne s'attendait point à ce que le vent se montre maintenant.
-Will ? Chuchota-t-elle.
Un grognement.
Will ouvrit légèrement les yeux.
Et.
Ce dernier pointa quelque chose du doigt.
Voilà.
Il équarquilla les yeux, la peur semblait l'envahir.
Le.
Eleven se retourna vers ce qui montrait
-Le démorgorgon... Dit William la voix ébranlé.