Etude du Mal

Les Esprits des corbeaux

Dans un lieu sombre dont peu de gens connaissent l'existence, un homme désaxé semblait en transe, a genou, sur un sol froid de pierre, il tremblait en psalmodiant, autour de lui, des corbeaux marchaient et croassaient, sa tête levait vers le plafond, tournoyé lentement au rythme de ses paroles, puis il se stoppa, ses paroles devenaient de plus en plus censé.

-LIVIA ! GALISTOWN ! MEURTRE ! MORT ! PESTE ! DESTRUCTION ! VEENNGEAAANNCE ! ça voix ressemblait plus a un râle d'agonie monstrueux et caverneux, semblable aux hurlements d'un spectre.

Et dans les ténèbres de ce sanctuaire poussiéreux, le calme retomba, l'homme fit retomber sa tête et la plaqua sur le sol, il était encore tremblant, transi par le froid des dalles du sol, il transpirait, et haletait.

il ramassa les quelques affaires qui trôner devant lui, un collier avec une croix d'argent a huit pointes, avec en son centre une rose faisant partir ses aiguillons sur tout la croix, une dague avec quelques ornement semblable a la croix, ainsi qu'une rapière et un sac a dos.

puis ce levant il parti dans un coin de la pièce, en appuyant a sur une dalle, des escaliers apparurent a la place d'un mur et il monta, jusqu'à atteindre la surface.

* * * *

Dans la nuit de la taverne, quelques enfants avaient pour cette nuit du solstice d'hiver délaissés leurs lits pour écouter, les histoires du vieux Tobine, celui-ci était sur un vieux tabouret, entouré de jeunes bambins, assis en tailleur, tous écoutaient.

-Bien les enfants, je vais vous parler de la légende de Dovakor, le légendaire guerrier, ce général de l'armée Viserienne fit toutes les guerres, guerroyant comme un lion dans les premières lignes, mais un jour, lors d'une bataille décisive, ses lieutenant l'abandonnèrent le laissant pour mort. il fit s'éteindre sa voix un instant, sorti une flasque et bu une gorgée, les enfants restait choqué par ce qu'il entendait. Mais face a cette injustice, Dame Méstis entra en furie face a autant de couardise et renvoya Dovakor du domaine des morts, par une nuit de solstice d'hiver, alors que les lieutenants pillaient les villages, attaquant les civils, esquivant les affrontements loyaux, alors pendant les nuits sortant du bois, sur un cheval noir, un cavalier fantôme, pourchasse un par un, nuit après nuit les lieutenants qu'il l'avait trahi. Quand il eut fini ça phrase, un hennissement se fit entendre glaçant le sang de tout les enfants, par la fenêtre, une pu voir quelques effets lumineux qu'il ne pu décrire, et entra par la porte, la lumière du feu lui attaqué les yeux et les hommes de la taverne

c'était un homme fin, cheveux noir, long, une rapière ballottait a sa taille et une grande cape en soie noire le protégait du froid, cachant ses vêtements et son visage, a l'index gauche, une bague en bronze, formant un cheval de profil.  l'homme ne faisait aucun bruit en avançant, il alla vers le bar, il s'arrêta au milieu de la pièce et fit un tour sur lui même cherchant quelqu'un du regard, contre ses attentes, il ne vit personne, il alla donc vers le tenancier, et demanda d'une voix enrouée.

-Je cherche deux personnes, un chat et une elfe, vous les auriez vu ? le tenancier hésita, et au bout d'un instant il répondit.

-Connais pas. d'après son expression, il semblait attendre quelque chose, L'homme inspira un moment, et déposa une pièce en argent sur le bar, la pièce disparue par la main rapide du tenancier.

-Ils sont ici, mais vous leurs voulez quoi ? il observa l'homme de pied en cape. Je vous préviens ! si vous leur voulez du mal ça va mal ce passer. dit-il en levant le doigt vers l'homme. Et puis vous êtes qui ?

-Je m'appelle Mortimer, et je souhaite juste leur parler, pouvez vous les prévenir. Je vais prendre une chambre et j'irai les voir au matin. il déposa quelques autres pièces argentées et reçu une clef grossière, Mortimer monta a l'étage et s'enferma dans sa chambre, et s'endormi rapidement sur son matelas, fatigué de cette nuit et cette journée de voyage a cheval.