Amour Vache [taekook]

Sourire rectangle

je sais plus si j'en avais parlé dans ce bouquin, je sais que je l'ai dit à la fin du namjin mais fmoieqhfmqr petite note info à la fin ;))

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- Tae-... Taehyung... humpf-... Arr-... Arrête Taehyu-...

Vous comprenez pas la situation ?

Moi non plus.

C'est-à-dire que je ne pourrais pas vraiment expliquer pourquoi Taehyung est en train de me rouler une énième pelle, juste devant ma porte. Depuis le baiser sur les tapis, on a recommencé. On a recommencé sans savoir où ça allait nous mener, on a recommencé tellement de fois, on a recommencé jusqu'à ce que je me mette à espérer ses lèvres, à espérer son toucher devant ma porte, tous les soirs quand il me raccompagne, on a recommencé jusqu'à ce que nos langues dansent la même valse au même rythme, on a recommencé jusqu'à ce qu'on se perde dans nos propres ressentis.

On a recommencé jusqu'à connaître chacun les faiblesses de l'autre dans chaque toucher, chaque initiative.

J'ai compris qu'il adore que je lui morde la lèvre inférieure. Il grogne toujours d'une manière qui me fait perdre mes moyens.

Il a compris que je succombe quand il m'embrasse en même temps de me caresser l'arrière du crâne.

Et moi, j'ai aussi compris que je n'arriverai plus jamais à me passer de ça. Je me rends ivre de ses lèvres fines, je me drogue à son odeur et je m'intoxique de sa chaleur.

Et j'ai peur.

J'ai peur qu'il m'ait rendu comme un camé face à la piqûre, et que lui ne soit que le traficant, qui en procure de temps en temps et qui partira une fois satisfait.

Je mets fin à contrecoeur à notre ballet endiablé en le ralentissant doucement jusqu'à mouvoir lentement mes lèvres contre les siennes. Je souhaitais après ça le pousser gentiment, mais moi non plus je ne parviens pas à le lâcher. Le baiser devient plus lent, plus sensuel, on s'embrasse pendant je ne sais pas combien de temps, on respire de temps en temps, mais à chaque fois il revient à la charge dans un soupir de plaisir, et moi je me sens envolé dans un autre univers et je ne peux rien faire d'autre que d'y répondre avec ferveur.

Mais la fougue n'est plus.

Il y a quelque chose.

Quelque chose qui me fait brûler, brûler de l'intérieur.

Et comme à chaque fois, je fonds.

Entre deux baisers, il murmure :

- Je peux... rester chez toi ce soir ?

Je fonds.

- Okay.

Je le pousse un peu pour pouvoir ouvrir la porte, mais il semblerait qu'il n'ait pas encore décidé de me laisser une minute. Pendant que je mets la clé dans la serrure, je sens ses lèvres qui se promènent sur la base de ma nuque, son souffle me percute jusqu'à ce que les frissons se promènent dans tout mon corps. Il laisse traîner ses lippes sur ma peau. La jonction entre mon cou et mon épaule se retrouve parsemé de baisers alors que j'essaye tant bien que mal d'ouvrir cette satané porte.

Une fois rentrée, je souffle de contentement et la referme derrière moi.

On se dirige tout de suite vers ce que j'ai appelé "la salle Overwatch" pour jouer.

Cette habitude de s'embrasser ne nous gêne pas puisqu'on s'engueule toujours autant pour de la merde et que nous ne sommes pas particulièrement embarrassé.

Il y a juste de l'incertitude qui trotte, mais je me dis qu'on verra bien. Pour l'instant, j'aime bien me prendre la tête avec lui, et il semble du même avis.