Youtubeur X Reader (Commandes fermées)

Amnesia #1 (Loann X Cyril)

Loann: Attention!

Ce fût les derniers mots que j'ai prononcé avant que mon Uber ne percute de plein fouet un camion en contre sens sur l'auto route. C'est aussi à vrai dire les seules choses dont je me souviens de ma vie.

Je m'étais réveillée dans une chambre d'hôpital aveuglément blanche, aux côtés de plusieurs machines aux bruits incessants. Je me souviens que ma vision avait mit un certains temps à s'adapter et redevenir normale. Après quelques minutes à chercher à bouger, j'avais voulue appeler quelqu'un. La panique m'avait de suite saisit. Mon rythme cardiaque s'était emballé. En fait, je ne saurais pas dire pourquoi exactement j'avais réagis ainsi. Était-ce parce qu'un tube qui descendais jusqu'au fond de ma gorge m'empêchait de parler ou parce que rien d'autre que des crissements de pneus et des lumières de phares me venait à l'esprit. Un esprit si vide mais emplit que de traumatismes.

Le bruit que provoquait la machine relié à mon cœur ramena miraculeusement des infirmières.
Infirmière 1: Elle s'est réveillé.
Infirmière 2: Calmez-vous madame, tout va bien.

Immédiatement, je montre le tube qui me dérange affreusement et la première infirmière s'approche de moi tandis que la deuxième vérifie mes constantes.
Infirmière 1: On a dût vous intuber, c'est pour vous aidez à respirer. Pour parler, on va vous ramenez une ardoise et un feutre. Mais avant, il faut vous faire passer des examens d'accord?

On m'a expliqué que j'ai eu un accident de voiture et que je suis une miraculée. J'étais dans le coma depuis plus d'un mois et les médecins ne pensaient pas qu'un jour je reviendrais sur Terre. Le bilan est lourd: les deux jambes fracturées, entorse du poignet gauche et la perte complète de ma mémoire a été rapidement décelé à mon réveil. Le choc a été intense.

Tout cela avait eu lieu en pleine nuit. Le lendemain matin, un psychologue est venu avec cette fameuse ardoise. Cependant, j'étais incapable de tenir le feutre dans ma main et écrire. C'est à cet instant que nous avons tous prit conscience que mon cerveau a été touché. Mais par une chance inouïe, ce fût partiel. J'ai vite repris mes aptitudes. Ma capacité de parler était aussi remise en cause mais à ces instants impossible d'en être sûr.

Trois jours après, je commençais à aller mieux mais les médecins refusaient de retirer ce tube qui me transcendait la gorge. J'ai longuement tenté de me souvenir de ma vie. La seule chose qui me revenait était cet accident. Mon psychologue m'avait dit que le conducteur du Uber et celui du camion étaient mort sur le coup. C'est ce même psychologue qui avait refusé que je reçoive des visites pour le moment, "pour ma santé mentale". Avec tout ça je n'étais pas encore prête.

Deux semaines passèrent. Je me suis souvenue de mon âge, mon adresse complète et l'adresse de la maison où j'ai grandie étant enfant. Les prénoms de mes parents m'étaient revenus à la fin de ces deux semaines. Il y avait du progrès mais leurs visages ne me revenaient pas. Le psychologue m'avait demandé si je me souvenais de mon petit ami. Mais rien. Rien sur plein de choses. Certains moments de mon enfance étaient revenues comme des flashs. Mon entorse était soigné et mes fractures s'amélioraient, surtout, les médecins sont optimistes: si je la travaille ma mémoire va peut-être revenir. Cependant, toutes ces incertitudes me pesaient.

Une semaine après, les médecins autorisèrent enfin les visites. Mes parents étaient les premier. Nous pleurions tous. Eux, je ne sais pas si c'est la joie de me voir vraiment en vie ou la tristesse de me voir brancher de partout avec un tube qui m'empêchais de parler ou encore parce que je ne me souvenais pas d'eux. Moi, c'était de désespoir. J'avais beau les observer, mais rien. Je voyais des inconnus. Ils avaient prit des albums photos. Ils me racontaient des anecdotes de mon enfance, me racontaient mon caractère étant petite. La seule chose que je voyais était la vie d'une autre. Une autre jeune femme, qui avait toute sa vie devant elle . Cette nuit là, impossible de fermer l'œil.