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Phase 8 : L'auto-édition

Certains préfèrent l'auto-édition. Je ne leur donne pas tort puisque niveau rentabilité pour l'auteur, c'est vrai que c'est beaucoup plus attractif à bien y regarder et régulier. Il y a bien entendu des points positifs et négatifs :

1) L'auteur est récompensé à sa juste valeur niveau financier, pour chaque livre vendu. Ce qui signifie que vous pouvez toucher l'intégralité du prix de vente généralement ou une bonne part du moins. Il ne faut pas oublier de déduire l'impression notamment.

2) Il existe des plateformes/sites qui vous permettent de créer votre livre numérique ou papier et de le vendre, pour des sommes raisonnables. Exemple : Amazon : Kindle Direct Publishing, iBook, etc.

3) Bémol ? À vous de prendre en charge le travail de correction, de l'iconographie pour votre livre, la mise en page, etc.  Soit, le faire vous-même ou faire appel à un professionnel. Les démarches relèvent de votre sort.

4) A vous de faire la promotion de votre livre, mais à l'époque du numérique ce n'est pas vraiment un problème, si ? Facebook, Youtube, Instagram, Twitter, etc, sont vos amis là-dessus.

5) Cela n'exclu pas le fait de vous faire éditer par une ME, par la suite. C'est même un moyen de démarcher les ME. Il faut être honnête, les ME reçoivent des centaines et des milliers de manuscrits. La concurrence est rude pour sortir du lot.

6) Auteurs connus s'étant auto-édités ?  L'exemple le plus connu étant sûrement celui d'E.L. James avec son best-sellers (Fifty Shades of Grey), qui a commencé d'abord à publier son livre sur son site Internet, puis sur le site indépendant, pour finalement, face au succès phénoménal, être publiée par une "maison d'édition papier".(L'expresse.fr "Salon du Livre : 5 bonnes raisons de s'auto-éditer").

7) Vous fixez votre prix et  votre marge généralement. D'abord parce que c'est l'éditeur et dans le cas de l'auto-édition l'auteur qui fixe son prix et sa marge. Si on ajoute à cela la possibilité d'être informé quasiment en temps réel des ventes des livres. Pas besoin, non plus d'investir d'argent dans des tirages invendables, vu que les livres sont imprimés à la demande sur BoD et Amazon, en tout cas. (L'expresse.fr "Salon du Livre : 5 bonnes raisons de s'auto-éditer"). Tachez toute de même de vous aligner sur le prix du marché. Ne fixez pas un prix trop élevé autrement vous pourriez perdre des lecteurs.

8) Il est extrêmement difficile de se faire une place au soleil avec l'auto édition. C'est malheureux, mais beaucoup de gens perçoit l'auto édition comme quelque chose d'illégitime. Moins bien que des romans édités en maison d'édition. C'est comme ça et il faut s'y faire. Ce n'est que la vérité. Même si certains s'efforcent de donner une chance à l'auto édition. Très peu sont ceux qui veulent vous lire si ce n'est pas gratuitement. J'en ai fait l'expérience. Il faudra ainsi travailler d'autant plus dur pour se faire connaître. Même moi, je l'avoue, il m'arrive de me dire dans certains moments de faiblesse que je devrais en sacrifier un (un de mes romans) en maison d'édition, rien que pour montrer que je suis légitime, autant qu'un auteur en maison d'édition. En vrai, c'est faux, je suis légitime point. C'est juste tellement frustrant parfois pour pleins de raisons différentes d'opter pour l'auto édition.