Confession 1 : Clôture d'une saga et remise en question

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J'ai mis 8 longs mois pour l'écrire entièrement. Je pourrais dire que il y avait beaucoup de recherches à faire, de remaniements dans le scénario, mon perfectionnisme en jeu, mais je dirais que la vérité c'est que je n'avais pas hâte de quitter ce monde que j'ai créé.  Je n'avais pas hâte de mettre un point final à cette histoire, même si j'avais un off saga sous le coude.

Lorsqu'on devient auteur, on s'attache à nos personnages, à l'histoire qu'on invente un peu plus chaque jour et quitter tout cela peut faire peur pour nombre de raisons. Les miennes feront peut-être écho à vos raisons : Un Délicieux Contrat est la première saga que j'ai écrite. Mon premier bébé et je n'en suis pas peu fière.

Cette saga est véritablement et incontestablement ma plus belle réussite. J'ai retardé autant que j'ai pu le moment de clore cette histoire lorsque j'ai atteint les derniers chapitres. Je trainais des pieds pour aller écrire la suite, tout en sachant parfaitement ce que j'avais à y écrire.

Je piétinais sur place exagérément. Certaines craintes demeurent toujours même après avoir écrit le mot "FIN", mais je suis du genre à dire qu'il faut toujours faire face quoi qu'il arrive, alors je me suis montrée courageuse et j'espère que vous aussi. Ma plus grande crainte était et est peut-être toujours de ne plus avoir d'inspiration pour d'autres projets.

Cette saga était si exaltante, excitante, enivrante, saisissante que je me demandais si je pourrais un jour faire mieux, ou juste aussi bien.  J'avais peur de me retrouver face au syndrome de la page blanche après cette saga et je n'ai toujours pas la réponse pour le moment.

J'ai encore un pied dans la saga avec mon off saga, un cran de sûreté en quelque sorte, mais ça ne durera pas.  Il faudra que je me lance un jour sur les autres projets qui attendent depuis longtemps que je termine cette trilogie.

J'avais peur de ne pas avoir le même coup de génie que dans cet univers pour mes futurs scénarios. Pourtant, j'aime ma plume et malgré la peur de l'échec et la pression que cela me mettra sans doute vis-à-vis des lecteurs, je ne veux pas la lâcher. Je m'y cramponne fermement et je veux écrire pleins d'autres histoires.

On ne peut savoir si l'eau est bonne qu'en y plongeant...


Caroline Rose

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