Chapitre 37 BONUS

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Il ne manquait plus que ça, la police qui débarque. Nous n'avions franchement pas besoin de ça maintenant. J'ai été pris de court et je ne savais pas comment j'allais nous sortir de là, il fallait que je trouve rapidement une solution. Mais pour l'instant je restais là planté, à attendre simplement qu'ils enfoncent la porte. De toute façon je ne pouvais rien faire d'autre.

Je m'arrêtais de reculer alors qu'Andréa me poussait à l'arrière, comme si cela allait éviter ce qui allait se passer. Je savais qu'elle redoutait ce moment autant que moi, même encore plus.

J'aurais dû être plus prudent. Le fait qu'Andréa soit à visage découvert aurait put passer, les gens l'auraient simplement confondu, croyant au final qu'elle n'avait rien à voir avec la fille de l'alerte enlèvement. Mais j'avais retiré ma veste après qu'elle soit entrée dans la banque, j'avais chaud et j'étais légèrement irrité par notre dispute.

Et malheureusement pour nous, j'ai oublié de la remettre avant de sortir de la voiture. Maintenant nous en sommes là, la police martelant à la porte. D'ailleurs si par malheur je trouve celui qui nous a dénoncé, je jure que je lui refais le portrait.

Les coups à la porte deviennent de plus en plus insistant et en une fraction de seconde l'un d'entre eux la défonça. J'eus à peine le temps d'attraper les épaules d'Andréa, la retourner pour la serrer contre moi. 

Je vis les policiers entrer un à un dans la chambre, pointant par la même occasion leurs armes sur nous. Automatiquement je fis passer la brune derrière moi pour faire bouclier. Six policiers étaient face à nous leurs armes braquées sur moi.

- Les mains en l'air ! Fit sévèrement le chauve face à moi.

- Ce n'était pas la peine d'enfoncer le porte, elle était ouverte, Répondis-je calmement en levant les mains. Je suis vraiment flatté que vous veniez aussi nombreux. Finis-je en souriant.

Je décidais d'adopter une attitude provocatrice, comme je le faisais à chaque fois que j'étais confronté à ce genre de situation. D'habitude je me serais encore amusé avec eux, les défiant de tirer. J'aurais pris mon air le plus menaçant et j'aurais marché jusqu'à que son putain de flingue touche mon ventre. Comme je le faisais à chaque fois.

Sauf que là c'est différent, elle était là, derrière moi et complètement terrifiée. Je sentais son souffle chaud et rapide taper contre mon bras, ses doigts étaient serrés autour de mon t-shirt, le tirant vers elle comme pour m'empêcher de faire une bêtise.

Le chauve, qui devait sûrement être le chef de la patrouille, se tenait devant moi les mains ferment serrées autour de son flingue. Il le tenait tellement fort que le bout de ses doigts étaient blanc. Il était nerveux ça se voyait.

- Éloigne-toi d'elle je ne le répéterais pas. Hurla-t-il avec un air mauvais.

- Je ne crois pas vous avoir donné le droit de me tutoyer. Pestai-je prenant un air sévère.

- Je ne plaisante pas, éloigne-toi sans faire de gestes brusques.

 Mes poings étaient durement refermés et tous les muscles de mon corps se contractèrent. Mais je ne bougeais pas d'un poil, continuant de lancer un regard noir au chauve. S'il croit que je vais abandonner comme ça, il est plus con qu'il en a l'air.

Seulement je ne pouvais pas me permettre de jouer le mec qui n'a peur de rien, si je ne bougeais pas il risquerait de tirer. Ce n'est pas vraiment grave s'ils me blessaient, je m'en remettrais. Par contre si c'est Andréa qui prend la balle, je crois que je risque de perdre mon contrôle et de tous les tuer un par un.

Fight-ForThisLoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant