POINT DE VUE HARRY
Je me réveillais doucement, quand j'entendis à ce qui me semble être, des gens qui parlaient. J'ouvris difficilement les yeux, m'habituant doucement à la lumière du jour. Je me surélevai légèrement, cherchant la belle brune dans la pièce, il me fallut quelques secondes pour me rappeler que nous étions chez ses grands-parents.
Je baillais longuement, puis je repoussai la couverture déposé sur mon corps, je me glissai hors du lit en m'étirant, avant de finalement me lever. Je m'avançai vers la chaise de bureau, où j'avais laissé mes affaires hier soir et constatai qu'elles n'étaient plus là. Elles avaient été remplacé par des vêtements propres qui venait de je ne sais où.
Je ne réfléchis pas plus, je savais que c'était Andréa qui les avaient déposés ici. Je les attrapai directement et les enfilai très vite. Je rejoins le lit et enfilai également mes converses blanches. Je passai mes mains sur mon visage, repensant soudainement à Jacob et à comment il était mort. Je crois que cette pensée aller me hanter encore un bon moment.
Je savais que c'était de ma faute. Et Simon allait me le payer très cher. J'aurais dû lui montrer bien plus tôt qu'il ne fallait pas trop jouer sur mes nerfs, au risque de le regretter par la suite. Je regrette toutes ses fois où je me suis retenu de lui flanquer une bonne raclé, sous prétexte qu'il était mon cousin. Il méritait une bonne leçon et je me ferais un plaisir de le lui donner.
Je ne pouvais pas expliquer la colère que je pouvais ressentir à ce moment, si il était devant moi à ce moment même je ne donnerais pas cher de sa peau. La seule envie que j'avais à ce moment, était de retourner à Londres et de lui monter qui est le plus dur de nous deux, seulement je ne pouvais pas me résoudre à laisser Andréa seule.
Mais j'en avais marre de me cacher face à lui, il devait sûrement penser que j'avais peur alors que bien sûr ce n'est pas le cas. Je n'avais peur de personne. Je n'en dirais pas autant de lui, il avait peur de moi et je le savais.
Il essayait de jouer les gros dur, mais j'avais l'âme bien plus noire que lui. Et je crois qu'il ne s'en rendait pas vraiment compte. Il ne se rendait pas non plus compte, qu'il serait mort avant de pouvoir poser ses mains dégueulasse sur ma brune. Elle était mienne désormais.
Je soupirais lourdement avant de me décider à quitter la chambre, j'avais besoin de me changer les idées. Je descendis les escaliers, me dirigeant vers les voix qui devenaient plus claire.
Je m'accoudais à l'encadrement de la porte, un large sourire apparut sur mon visage quand je la vis. Elle riait et chantait avec sa grand-mère, pendant qu'elles préparaient le petit déjeuner.
Je ne l'avais jamais vu rire ainsi auparavant, elle avait l'air si insouciante, si heureuse. Je crois que cela ne lui était pas arrivé, depuis bien longtemps. Elle était épanouie.
- Tu te souviens quand tu es venue ici pour les vacances ? Demanda sa grand-mère.
- J'ai de vague souvenir, mais je me souviens très bien de Blacky le labrador que vous aviez. Répondit-elle en souriant.
- Tu lui en as fait voir de toutes les couleurs à ce chien, Reprit Victoria pensive, ce qui fit rire Andréa.