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Lucy

   Je viens encore de regarder mon portable, il va sonner dans moins de vingt minutes, je suis réveillée depuis trois heures. Je suis prête, je l'ai toujours été, depuis que je suis arrivée au lycée mon père et moi avions déjà choisi ma future université, enfin nous l'avions choisi bien avant, nous avons confirmé tout deux notre choix quand je suis rentrée en seconde. Un peu tôt, oui surement, tout comme le fait que je sache déjà avec qui je vais me marier, où je vais travailler ainsi que où se situera ma future maison. Mon père a toujours était une personne très droite, organisé, et strict. Je n'ai jamais eu le droit à la petite histoire du soir ou au calin pour me border. Quand ma mère était encore en vie il n'était jamais présent hormis durant les repas. Quand elle est partit il s'est fait un peu plus présent dans ma vie, en grande partie pour la diriger. 

-Lucy...

   Mon père vient de m'appeler, mon réveil à sonné pendant que je planifié ma journée dans ma tête. Je me lève en grognant, j'ai beau avoir rêvé de cette journée depuis que j'ai été accepté, et même bien avant, je n'ai aucune envie de sortir de mon lit et de m'engouffrer dans le monde... adulte.  J'ai le sentiment qu'en partant d'ici je ne reviendrais que lorsque je serais au plus mal. Rien ne me retiens ici, enfin si Kolher. Kolher est mon copain. Nous sortons ensemble depuis cinq ans, enfin pour moi nous avons toujours été ensemble. Kolher et moi nous nous sommes rencontré lors de son arrivée ici. Il habite à deux maisons d'ici et nos familles ont toujours été très proches. Nous passions la plus part de notre temps ensembles quand nous étions jeunes. Même écoles, même collège et bien sur même lycée. Bien qu'il est un an de moins que moi il reste un homme très intelligent. 


-Lucy !

-Je suis levée, je descend.

   Sa voix était plus dure signe que je ne devais pas tarder. Le soleil venait à peine de se lever quand je sortais de ma chambre vêtue d'une robe, que bien sur j'avais préparé deux jours à l'avance. Mes cheveux sont bouclées retombant soigneusement sur mes épaules et je ne porte pas de maquillages. Je regarde mon père, il est face à moi devant les escaliers, mes valises derrière lui. Comme toujours il est vêtue d'un costume chic, je pense que tout au long de ma vie je ne l'ai jamais vu habillé autrement qu'ainsi. Il n'est jamais en tenue décontractée. 

   Kolher est derrière, un grand sourire sur les lèvres et un pull de l'université sur le dos. Il compte me rejoindre l'année prochaine, j'ai hâte. Je ne me vois pas passer un an loin de lui, et pourtant deux heures de route nous séparera sans que je ne puisse rien y faire.

-Salut l'étudiante

-Bonjour le lycéen.

   Nous nous adressons un sourire avant qu'il n'attrape mes valises pour se diriger vers la voitures suivi de mon père, et de moi qui traîne un peu des pieds. Nous nous sommes jamais embrassé avec Kolher devant personne, nous n'aimons pas nous montrer en public. Il ne m'a également jamais touché, il m'a toujours dit préférer attendre le mariage, et je suis du même avis que lui. Je n'aime pas être trop rapide, nous nous aimons et je suis sur qu'attendre le mariage et la meilleure des choses.

   Je n'ai pas vu le trajet passer, et pourtant nous sommes déjà arrivé. Un grand bâtiment se dresse face à nous ainsi qu'un grand jardin où peu de personne se trouvent. Il n'est que huit heures du matin, je voulais arriver tôt pour me faire au lieu et essayer de m'intégrer. Nous marchons alors vers les dortoirs éspérant trouver bien vite ma chambre. Nous sommes guidé par un homme plutôt jeune au cheveux noir.

-Voici votre chambre, je vous souhaite la bienvenu à l'université.

   Je lui adresse un sourire ainsi qu'un faible "merci" avant d'entrer dans ma chambre. Elle n'est pas très grande mais suffisante pour moi seule. Un lit, un bureau et une armoire, le strict minimum. Mon père pose mes affaires devant mon lit en regardant les lieux. Je le sais, ils ne vont pas réster longtemps. J'aurais eu besoin d'un peu de réconfort et pourtant je sais éperdument que je n'en trouverais aucun dans les bras de mon père.

-Bien, nous allons y aller, appelle moi dés que tu en as besoin

   Kolher s'approche de moi avant de me prendre dans mes bras. Ce ne sont pas ceux de mes parents, mais cela m'aide pourtant grandement. C'est dur de quitter le cocon familiale et de se retrouver projeté dans une ville inconnue avec des gens inconnues. Kolher se sépare en m'embrassant la joue.

-Je n'hésiterais pas, envoyez moi un message dés votre arrivée

  Je vous aime... voila les mots que j'aurais prononcé à ma mère. Ils partent en me souriant avant que je ne m'étale sur mon lit. 


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Ne me blâmez pas s'il vous plait... Je dois l'admettre, je n'ai pas sorti de chapitre depuis... trop de temps et je m'en excuse sincèrement. Je n'ai eu aucun problème qui puissent justifier mon absence hormis le célèbre "Syndrome de la page blanche". J'ai écris un début de fiction, puis abandonné et recommencé et re-abandonné par ce que je bidouillais sans vraiment avoir d'inspiration. Aujourd'hui je reviens avec une nouvelle fiction toujours basé sur le nalu, j'espère que vous allez aimer.

Un soir sans toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant