Chapitre V : La Luftwaffe

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C'était bien un avion de combat, le même que le mien à la différence squelette c'était le dernier de la génération et qu'il y'avait de dessiner, sur ses ailes, des croix gammées. Je compris alors qu'il faisait partie de l'armée, ou en allemand « Luftwaffe ». Il fonçait sur ma position, mitrailleuse au clair. Je tentai donc d'atterrir mais l'avion m'en empêchait. Il faisait en sorte que je reste en l'air pour une raison que j'ignorais. C'est alors que j'eu l'idée de parler par talkie-walkie à Paulinus qui était au sol. Il me dit d'essayer de slalomer, de semer l'avion ennemi et de me poser. C'est ce que je fit, mais rien à faire le pilote de l'avion de me lâchai pas. Alors que j'essayais depuis une heure de me sortir de guet-apens, l'autre avion fut rejoins par deux autres avions similaires. Et au bout d'une demi-heure ils me prirent en tenaille et ouvrirent le feu. Une pluie de balles s'abattit dans les alentours de mon avion, elles fusaient dans toutes les directions. Je décidai alors de voler au ras du sol pour empêcher les avions de me toucher. Ce plan audacieux fonctionna, les avions étaient contraints de remonter en altitude, alors que mon avion plus petit se glissait parfaitement entre les différents arbres. Et au bout d'une heure les ennemis capitulèrent et retournèrent à leur base. J'entrepris enfin de rentrer, le soir était tombé, la visibilité commençait à être mauvaise. Je me posai sans encombre au bout de toute après-midi de lutte pour ma survie. Paulinus me félicita et me remît une décoration qui représentait un avion. Quelle fierté m'envahit alors. Au dîner le couple le dit que demain la Luftwaffe allait revenir et que je devais évacuer la zone au plus vite. Le mari m'expliqua de prendre plus au sud est et de voler en rase motte. J'allais me coucher dans les plus brefs délais, demain une longue journée de voyage m'attendait....                                         Dès 7h du matin j'étais habillé, chaussé et préparé à partir. Anke me fournit des provisions au cas où je n'arriverai pas à trouver de quoi manger. Ils m'indiquèrent un de leurs amis à trouver, il habitait dans le région de mon objectif et qu'il était expert en infiltration de bâtiments. De bons conseils que je gardis précieusement. Une fois mes bagages chargés à bord de l'aéronef, ce fut le moment des adieux. Nous nous prîmes dans les bras, nous dire au revoir, et c'est avec contre-cœur que je les quitta. Mon avion décolla sans problème, je parti comme me l'avais conseillé Paulinus : en volant au raz des arbres. Je ne tardais pas à entendre les moteurs des avions de la Luftwaffe. Heureusement pour moi ils ne me virent pas, je continuai donc mon chemin. Au bout de deux heures de vols certains voyant s'allumèrent en grand nombre, j'en regardais les conséquences. Mais aucuns des 12 chapitres ne parlaient de ces voyants. Je me posai alors dans une clairière pour vérifier l'état de mon appareil. J'inspectai le moteur, les ailes et le train d'atterrissage mais tout était au normes. Je décidai donc de repartir malgré ces voyants qui restaient allumés. Je volais en direction de Leipzig, une ville, ou plutôt un avant poste de la région de Berlin. Paulinus m'avait indiqué de suivre l'Elbe, un fleuve qui décernait tout les villes allant du Nord au centre de l'Allemagne. Quels magnifiques paysages entouraient ce fleuve : des chaînes de montagnes verdoyantes, des forêts aux arbres chatoyants, dont les cimes fendaient le ciel majestueux. On se serrait cru dans une carte postale, mais là on y était pour de vrai. Et c'est au dessus de cette magnifique campagne allemande que volait pendant plus de 3h. A un moment je me rendis compte que les maisons disparaissaient au fur et à mesure, et qu'elles étaient remplacées par d'immenses fortifications. Bunkers, batrille anti-aérienne, barbelés et mitrailleuses étaient ceux qui constituaient le plus gros de leur défense. Le plus dangereux pour mon avion et donc pour moi était les canons anti-aériens, surtout que ceux de l'armée allemande étaient conçus pour être infaillibles et précis. Les routes devenaient plus terreuses au fur et à mesure de mon avancée, je vis également beaucoup plus de patrouilles de soldats. L' après -midi était déjà bien avancée, je commençai a être moins réactif et moins attentif à ma conduite. Je m'endormis au bout d'un moment, ce fut là une grave erreur de ma part : l'avion avait perdu énormément d'altitude et les commandes ne répondaient plus. Je compris alors que les voyant qui clignotaient depuis déjà plus d'une demi journée étaient ceux des systèmes hydrauliques. Conséquence mon avion ne répondait plus et piquait dangereusement du nez. J'essayais tant bien que mal de le faire remonter, mais rien n'y fait. Je voyais l'altimètre s'affoler, mon horizon artificiel disparaître. Et puis d'un coup mon avion commença à tourné sur lui même, je fus secoué de toutes les manières et dans toutes les directions possibles. Et puis au bout d'une chute d'une minute qui me parût je percutai le sol dans un élan de vitesse incroyable, mon siège éjectable s'activa et m'éjecta de l'appareil à temps. Je vis alors mon avion exploser et s'enflammer d'une façon tellement brutale que j'en fut propulsé dix mètres plus loin. Mes clavicules heurtèrent la terre en premier et je ressentis une douleur incommensurable. C'est à ce moment là que je perdis connaissance....

L'espace d'un instant, le son d'une bombe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant