Chapitre VIII : L' évasion

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... faire explosé une grenade a leur pied. Comme quoi Leander m'aura servi à quelque chose, grand à son problème de goupille j'ai pu me tirer indemne de ce guet-apens. Dès qu'ils étaient étourdis par le souffle j'en profitais pour glisser entre eux pour continuer mon chemin en courant bien sûr, car l'explosion avait du alerter tous les gardes de la prison et tous les détenus. J'arrivais un sas qui avait, par chance, ses portes ouvertes. Je le franchis donc en prenant soin de bien refermer et exploser les serrures des portes renforcées. Derrière ces dernières se trouvait un grand hall qui donnait sur plusieurs portes de cellules. Je cherchais le prénom de ma conquête, mais rien. Je trouvais à l'inverse sur une des portes un nom de famille qui ne m'était pas inconnu. Je crochetais donc la serrure dans les plus bref délais, j'ouvris la porte. Et là à ma grande surprise la pièce était déserte. Mais je découvris sous le lit un trou qui avait été creusé récemment, je descendis dedans et essayait de trouver la sortie du tunnel. Au bout d'un court périple à avancer en s'allongeant, je tombai sur un tunnel ferroviaire qui avait été creusé sous la montagne et qui avait été en l'occurrence abandonné. Mais à peine sorti, une massue de fer s'abattit sur ma tête, et je m'évanouis. Je fus par deux claques en pleine figure, je m'éveillai tout doucement. Là, se tenant près de moi, Blume...
« - Grand fou vas, tu m'as fais peur ! Quelle idée de venir me chercher.
- J'étais venu te sortir de ta geôle. Mais à ce que je vois tu t'en sort très bien. Je me suis encore trompé sur ton compte.
- Et oui ça fait plus d'un semaine que je prépare mon coup. Je n'avais pas prévu le fait que tu me rejoigne.
- Et mais c'est que tu parles bien français maintenant.
- Oui j'ai appris très vite car la plupart des détenus ici sont sont français.
- Et bien ... j'ai un autre truc à te dire... »
À ce moment des voix de soldats se firent entendre, ils étaient sûrement déjà dans la cellule de Blume. Une idée audacieuse me parcouru l'esprit, j'en fis par à Blume qui me donna son feu vert. Le plan était de faire explosé la dernière grenade qu'il me restait à l'entrée du tunnel de fortune aménagé par Blume. L'objectif étant de faire s'écrouler le plafond de l'entrée et de le reboucher. Je dégoupillais ma grenade, comptais 5 seconde de plus que le temps réglementaire et lança le projectile. Il explosa comme prévu, le tunnel s'effondra et l'entrée en fus bloquée. Nous décidâmes d'entreprendre de sortir du tunnel. Nous courûmes pour sortir de ce guêpier, même si j'avais bouché l'entrée de l'accès à cet endroit,  les soldats ne tarderaient pas à trouver un autre moyen de nous coincer. Malheureusement dans notre hâte, Blume se cogna le genoux gauche dans une brique qui dépassait des murs du tunnel. Elle hurla de douleur, je n'étais pas médecin mais je savais que quelque chose avait été touché par le choc. Sans hésiter je déchirai ma dernière chemise pour en faire une sangle de soutien pour sa rotule. Je la relevai et regardais si elle arrivait à marcher, a peine avait elle posée son pied qu'elle soupira de douleur. Nous n'avions guère le choix, je devais la prendre sur mon dos pour continuer la suite. Nous fîmes cela, heureusement elle était légère comme une plume. Nous continuâmes notre fuite et sortîmes enfin du tunnel. Il donnait sur une grande falaise située plus haut dans la vallée, nous fûmes obligé de frôler le vide. Mais lorsque que je fus suspendu au dessus de 60 m de vide, un vertige horrible m'épris. Je fut tétanisé de peur et incapable de bouger.
« Ne t'inquiète pas je suis là, j'en confiance en toi. Tu peux surmonter ta peur » me glissa Blume en chuchotant dans mon oreille. Et elle m'embrassa la joue.
Un frisson de bonheur me parcouru le corps, et je sentis une poussée d'adrénaline grandir en moi. Je réussi donc à repartir sans frayeur. Nous gravîmes la parois sans difficultés. Une fois en haut nous découvrîmes l'envers du décor : nous étions en haut de la colline du Vauquois. A deux pas de la frontière française, que nous entreprîmes de rejoindre. Devant nous s'étendait à perte de vue la magnifique campagne allemande. La nuit tomba vite et nous fûmes très vite obligés de nous soucier de l'endroit où nous allions dormir. Nous tombâmes sur une clairière, j'installais notre camps de base. Et grâce à mon stage de survie que j'avais eu besoin de passer avant de partir au front. Je fabriquais donc un hamac pour ma dulcinée, au bout d'un quart d'heure il était parfaitement fini. Nous dinâmes grâce au feu qu'avait fait Blume, une boîte de conserve fit l'affaire. Après cela, je la pris dans mes bras, elle m'embrassa et je l'allongeait dans son lit provisoire. Quand à moi je m'endormis a la belle étoile, sur le tronc d'un arbre, des rêves et des enchantements plein la tête.....

Merci d'être autant à me suivre cette histoire touche bientôt à sa fin, si ça vous avez plus n'hésitez pas à voter pour ce roman et à le partager à vos amis.

L'espace d'un instant, le son d'une bombe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant