Chapitre I : L'effet d'une affiche

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C'était un bel après-midi d'été, il faisait encore beau en ce début de mois de septembre de l'année 1914. On attendait un hiver rigoureux alors tout le monde profitait des derniers beaux jours. Les oiseaux commençaient à peine à migrer, on aurait pu se croire en plein mois d'août.                                 Guillaume c'était le nom de ce qui allait devenir notre personnage principal. Il marchait tranquillement vers sa demeure, une vieille maison du 18 siècle située dans le 5ème arrondissement de Caen, ville importante de Normandie. C'était un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il avait tout pour plaire : un bon humour, un beau physique (les yeux bleus et les cheveux châtains) mais pourtant il ne possédait que des amies.
Dont une à qui il tenait particulièrement, elle se nommait Enioelle. Très gentille et très jolie c'était tout à fait son style. Mais elle n'était jamais tombée amoureuse, alors il n'osait pas s'y aventuré, en plus d'après ces sources elle aimait les hommes asiatiques et un peu plus vieux qu'elle, lui en l'occurrence était plus jeune qu'elle.                                 Je marchais tranquillement vers ma  maison, enfin si on peut parler d'une maison : un vieux taudis d'une soixantaine d'années, construit surtout avec des petites pierres et un peu de détermination. Je suis méchant mais ce que je viens d'énumérer n'est pas totalement faux. En vérité je l'aime beaucoup ma maison mais parfois tu as plus envie d'en partir que d'y rester. J'étais à peine arrivé à la grande place de la ville, qu'une foule de personnes attira mon attention : elle était regroupée devant la mairie et tous semblaient ébahis. Je m'approchai alors de plus près et je lu l'affiche, il y était inscrit : « Mobilisation générale, bla-bla-bla .... ». En gros c'était un ordre de mobilisation générale, demandant aux citoyens de 16 à 55 ans, de se regroupé dans les camps indiqué pour se préparer à partir en guerre. Ironie du sort je venais d'avoir 16 ans, je partis donc le lendemain aux coordonnées indiquées. A mon arrivée je découvris un camp, enfin si on pouvais appeler ça un camp : c'était juste un terrain vague où on avait posé, pour l'occasion, une vingtaine de tentes qui avait pour le moins servi. Mon rendez-vous était à la tente numéro 7. Je demandai au passage ma route, tellement le camp était bien organisé. Finalement j'arrivais enfin à cette ****** de tente. A l'intérieur il n'y avait qu'un homme qui était assis à côté d'un d'une grande armoire, qui s'en doute contenait des vêtements, casques et armes de guerre. Il me demanda ce que je lui voulais et je lui répondis que je venais chercher mes affaires de guerre. Il me tendit alors un casque, un uniforme, des bottes ainsi qu'un mousquet à baillonette. Je me changeai, après cela il me demanda de remplir un formulaire de soldat. Puis je parti et avant de sortir de la tente, le vieil homme me lança un « bonne chance ». Je partis donc à mon poleton de campagne. Après avoir fait connaissance avec mes compatriotes j'allais découvrir ce qui serait notre base pendant une grande partie des combats. La base était divisée en quatre parties : l'artillerie était située à la dernière ligne ; devant était se trouvait la dernière tranchée où l'on entreposait les munitions et c'était là aussi où on été construit les centres médicaux d'urgences ; la ligne précédente à celle-ci n'était autre que la tranchée de repos : où les soldats venaient se reposer après 6h de garde ; et enfin la première rangée : elle était au cœur du conflit, les soldats montaient la garde et épiaient l'ennemi, ils n'étaient protégés que par des barbelés et des hérissons tchèques. J'étais de garde aujourd'hui, cela est impressionnant la première fois mais c'est aussi effrayant à chaque fois. Les allemands, nos ennemis, étaient situés juste en face de nous. Le sentiment d'être une cible était toujours présent mais cela en devenait presque paranoïaque. Tout était calme en ce matin du 23 septembre, aucun ennemi n'était en vue. Mais à 11h les boches attaquèrent, nous furent d'abord assaillis d'obus, une vingtaine je crois, ce qui perturba notre défense, mais nous ripostâmes avec une trentaine d'obus incendié, nous les lançâmes à une dizaine de mètres de la première rangée pour retarder l'avancée fulgurante des allemands. Ce qui marcha pour le mieux : nous avions eu le temps d'interchanger les troupes, car la plupart furent gravement blessés lors de la première attaque. Les allemands avançaient de nouveau, ils se heurtèrent à nos mines terrestres, cachées dans le sable elles causèrent beaucoup de pertes a nos ennemis , mais plus coriaces que jamais ils passèrent cet obstacle. Notre dernier rempart c'était les barbelés et hérissons tchèques qui bordaient notre camp, nos mitrailleuses lourdes les arrosaient de milliers de balles à la minute, nous essayâmes tout, en vain. Ils finirent donc par pénétrer dans notre camp, l'un des boches se fit toucher à la jambe par une balle, je décidai donc d'aller l'aider. En premier lieu il fut agressif mais au fil de mes essais pour le sauver il comprit que je ne lui voulais aucun mal. Il me laissa donc le soigner, je lui appliquai
de l'alcool sur la plaie, puis lui fit un bandage pour préserver la bonne guérison de la blessure. Après cela il se leva et dit : «Vielen Dank», ce qui devait être une sorte de remerciement. Mais horrifié par le combat qui se déroulait à côté, il décida de rester à l'abri au près de moi. Nous en profitâmes pour faire connaissance mais nous ne parlions pas la même langue, alors nous fîmes des dessins pour nous comprendre. Je lui racontais ma vie, mon coup de foudre avec Enioelle, mon recrutement dans l'armée. Lui fit de même, j'appris qu'il s'appelait Hanke, qu'il vivait à Berlin, qu'il avait une femme et deux enfants. Cela me fit du bien de me confier à quelqu'un qui ne me jugerait pas. Malheureusement pendant ce temps là, les allemands avaient conquis notre fort et cherchèrent les derniers survivants français. Et par malchance ils nous trouvèrent, l'un d'eux appela le chef qui s'empressa d'arriver. Une fois là ils demanda à ces soldats de me mettre en  jout, ils s'apprêtaient à appuyer sur la détente de leurs fusils lorsque...                    À suivre                                                                                                                                                              Voilà j'espère que ce premier chapitre vous aura plus, un prochain sera rapidement écrit. Merci d'avance et n'hésitez pas à me faire des remarques dans les commentaires. 😘

L'espace d'un instant, le son d'une bombe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant