Chapitre VII : La gestapo

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... D'esquiver au maximum ses coups et essayer d'attraper son Luguer P08, son pistolet de service. Et une fois l'arme en la possession, je lui posais un ultimatum :
« - Arrête de te battre, tu vois bien que j'ai l'avantage, essayons plutôt de trouver un terrain d'entente.
- Marchander avec le voleur de ma femme ?!? Plutôt mourir que de pactiser avec un sang de bourbe !! »
Sur ces mots il se jeta sur moi d'une fureur tueuse. Je n'eus que d'autre choix de l'abattre froidement d'une balle en pleine tête, il avait en effet dégoupillé une grenade dans sa poche. Si j'avais continuer à prendre part au combat elle nous aurait tous les deux emporter.
Je sortis donc de la salle et poursuivit mon chemin dans le long couloir... Je me rendis que la quasi totalité du reste du couloir n'était pas dotée de néons, je marchais donc pendant un long moment dans le noir. Au bout d'une longue marche dans le noir le plus total je tombai sur une grande porte blindée qui n'était, à ma grande surprise, pas gardée.
Je m'approchai donc discrètement pour ne pas attiré l'attention des potentiels occupants situés de l'autre côté. Il y'avait un panneau sur cette dernière sur lequel était marqué « Arbeit macht frei », en français « le travail vous libérera ». Un beau mensonge des SS. Je réussi temps bien que mal à forcer la porte, de l'autre côté se trouvait une grande prison souterraine. Là était enfermés des centaines de soldats alliés, certains étaient harnachés de chaînes. D'autres encore avaient l'air d'avoir été battu et torturés, leurs corps lacérés et même parfois brûlés en étaient la preuve. Un grand poste de contrôle et d'observation était situé au 10e étage de la prison. Je décidai donc de tous les libérés et de prendre le chemin de sortie qui était de l'autre côté de la prison. Ce n'était pas un grand tunnel échappatoire mais juste une conduite d'égout qui menait à la surface. Il empestait horriblement la mort mais j'en parvins au bout très rapidement. Il donnai sur une petite rue de la banlieue de Berlin. J'entrepris donc de retrouver Blume, je ne tarda a trouver une piste à inspecter. Je vis, sur une affiche dénombrant les prisonniers de dirigeants son nom. Elle était placée et retenue dans une prison au sud de la Capitale. Je cherchais donc à rejoindre cet endroit. Ne sachant rien de ma position, j'errai sans aucunes notion de l'endroit où je me situai. Au bout d'un moment je trouvai un plan de la ville, il indiquai ma position et la prison que je convoitais. Ma boussole sur moi, je pris le cap et partis sortir de ce mauvais pas Blume. Les rues de Berlin étaient dévastées à tous les endroits, les bombardements alliés pilonnaient constamment la capitale allemande. Elle n'était plus que ruines et désolations. Ça faisait mal au cœur de voir des dizaines de familles dans le besoin et sans logement. Mais après le peuple payait le prix des actes des dirigeants. Il me fallu quand même plus de deux heures pour atteindre la partie Est de la métropole. Je remarquais que la sécurité était plus conséquente qu'ailleurs ici. De nombreuses patrouilles de militaires et policiers allemands croisèrent mon chemin. M'obligeant à me cacher dans les ruines pour ne pas être pris. Ce ne fut qu'une demi heure plus tard que je vis se dessiner à l'horizon les traits de la prison de Plötzensee, endroit où était confiné Blume. J'accélérai donc mon pas, touchant au but. Ma joie fut que courte durée car les murs du centre de détention était hauts d'au moins 6m. Heureusement pour moi j'avais gardé avec moi ma corde de secours. Elle était par malheur trop courte, je décidai donc de me servir de mes chemises de rechange comme de rallonge. Et cela fonctionna, elle était suffisamment grande pour me permettre de franchir le mur d'enceinte. J'accrochai ma corde de fortune a un crochet qui dépassait du béton. Une fois bien arrimé, j'entrepris de le gravir. Ce fut assez physique, mais j'y parvins en haut à bout de souffle. Je découvris alors l'envers du décor : une grande cour était au centre de la prison, tout autour se trouvait les bâtiments pénitenciers (cantine, gymnase, cellules...). Je repéra assez rapidement le bâtiment où était enfermé les prisonnières. J'arrivai par le toit de l'endroit, j'ouvris une trappe d'aération et me glissa dans les conduits. A un moment j'entendais des conversations dans la pièce située sous moi. La grille au dessus de laquelle je me trouvai me permettai de distinguer au dessus de quoi j'étais suspendu : c'était un couloir dans lequel parlait deux soldats de la Gestapo. La discussion tournait autour de la prisonnière. J'essayais de me coller à la grille pour mieux entendre. Mais par mon poids je dévissais les écrous qui la soutenait. Les soldats partirent au bout d'un moment. Et décidai donc de poursuivre ma route, mais lorsque je voulu avancer d'avantage elle céda sous son propre poids. Elle fut propulsé par terre dans le couloir, ce bruit alerta les soldats ennemis que j'entendais rappliquer à toute vitesse. Je partis en courant dans la direction opposée mais rien n'y fait les soldats finirent par m'interpeller pris au piège je n'eus d'autres choix que de ....

L'espace d'un instant, le son d'une bombe Où les histoires vivent. Découvrez maintenant