Chapitre 2 - Notre pacte

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- Ne pleure pas à cause de moi, s'il te plaît. répondit précipitamment Gellert en se levant avant d'essuyer rapidement les larmes du professeur avec le dos d'une de ses mains. Pas encore, je t'en supplie. ajouta-t-il avant de plonger son regard dépareillés
dans les yeux du professeur.

- Cette fois-ci se sont des larmes de joie Gellert...

- Même, j'ai toujours hais te voir pleurer. Albus eut un sourire triste avant d'essuyer les dernières larmes qui ruisselaient sur son visage.

- Tu veux une tasse de thé ?

- Si tu le veux bien.

- Assieds-toi je m'en occupe. Gellert s'assied et regarda par la fenêtre, rien que d'entendre le professeur lui servir une tasse de thé l'apaisait. Albus déposa une seconde tasse devant le blond et récupéra sa chaise afin de s'assoir en face de lui avant de se resservir.

Ils buvèrent un long moment dans un silence parfait, qui était léger contrairement à celui qui l'avait précédé. Lorsque les regards des deux hommes se croisaient, ils se souriaient doucement, presque timidement et ni l'un ni l'autre n'osa parlé, de peur de briser le moment qui s'offrait à eux. Après avoir finit sa tasse, Albus bailla assez fort et s'étira.

- Excuse moi Gellert. dit-il simplement en finissant de s'étirer. Il est presque 1 heure du matin ici et je ne suis pas habitué à veiller aussi tard ...

- Ce n'est rien Albus. Ne t'excuses pas pour ça. Le professeur lui sourit avant de rougir subitement. Que ce passe-t-il ?.. demanda le mage noir à la fois intrigué et inquiet.

- Je n'ai qu'un lit ... souffla le professeur avant de laisser échapper un rire nerveux.

- Oh ... Gellert aurait menti en disant que la situation le gênait, après tout il avait perdu sa virginité avec ce même homme et l'aimait encore profondément. Mais Albus semblait profondément gêné, cela serra le coeur du mage noir qui songea au fait que le brun ne partageait sûrement plus ses sentiments. Il avait trop fait souffrir Albus pour que celui-ci l'aime encore.

- J'espère que cela ne te dérange pas que l'on dorme ensemble ... demanda le professeur en rougissant d'avantage.

- Non pas du tout. répondit presque trop rapidement Gellert pour que cela paraisse naturel. Albus ne le releva pas pour autant et lava rapidement les deux tasses avec un sort. Il évita cependant de croiser le regard de Gellert qui se rendit compte qu'il ne l'avait pas lâché des yeux.

Ils se changèrent en se tournant le dos et les deux hommes, qui avait l'habitude de dormir en sous vêtements, gardèrent l'un comme l'autre leurs chemises. Albus se glissa dans le lit le premier et resta de dos au blond. Le mage noir se glissa à son tour dans le lit et resta également de dos au professeur. Il sentait leur dos se frôler et essayait de ne pas trop bouger afin de ne pas gêné le brun. Il savait qu'Albus n'arriverait pas à dormir et d'ailleurs lui non plus.

- Tu as d'autre question j'imagine ... finit par dire le mage noir, qui ne supportait plus la tension ambiante.

- Oui mais je n'aime pas les poser comme ça ... J'ai l'impression d'être chez les aurors ...

- Tu veux que je t'en pose aussi ?..

- Oui ... avoua Albus, que Gellert sentit bouger contre son dos. Parce que si c'est toi ça ne me gênerait pas d'y répondre. Le blond n'essaya même pas de cacher le sourire qui était apparu sur son visage.

- Alors ça serait une question chacun en gros ?

- Ouais en quelque sorte...

- Alors je t'en prie Albus, commence.

- Je ... C'est quoi ton parfum de glace préféré ? demanda précipitamment le professeur, sûrement sous la panique. Gellert avait tellement été pris de cour qu'il explosa de rire. Il savait pertinemment que le but était de détendre l'atmosphère mais il ne pensait pas que le professeur serait aussi puéril.

- C'est pas drôle ! cria presque Albus qui avait tout de même un léger sourire au coin des lèvres.

- Si ça l'est, répondit Gellert en se calmant, hum ... Je dirait menthe-chocolat. Et toi c'est les sorbets au citron si je ne me trompe pas.

- C'est ça ! Tu t'en est souvenu ?!

- Tututu c'est à mon tour de poser une questions.

- Mais ...

- Pas de mais. Alors ... Oh je sais, pourquoi as-tu acheté ce studio ?

- Pour avoir un endroit où aller en cas de besoin, ou même pour me poser de temps en temps.

- Je vois ...

- Depuis quand tu as une influence au Brésil ?

- J'ai commencé y'a 6 mois, et c'est monté assez vite. Pourquoi t'y es-tu intéressés ? Le professeur resta un moment silencieux avant de répondre d'une voix calme.

- Je me suis toujours intéressé à ton parcours - c'est plus fort que moi - mais je n'ai rien trouver sur le Brésil. Le mage noir regarda le professeur d'un air ahuri au dessus de son épaule. Albus se renseignait sur lui ? Décidément le brun le surprenait de plus en plus.

- À moi, repris Albus, tu organises souvent des rassemblements privés ?

- Non. Je n'aime pas faire des rassemblements. J'ai payé très cher celui de Paris.

- Comment ça ?

- C'est mon tour. le coupa le blond en ignorant la question. Tu vas souvent à São Paulo ?

- Non, c'était la première fois. répondit Albus, que Gellert sentit se retourné dans le lit. Que veux tu dires part "Celui de Paris m'as coûté très cher" ? Le mage noir pinça les lèvres, il avait parler trop vite et en payait maintenant le prix. Il soupira bruyamment, sentant le regard insistant du professeur et prit une inspiration.

- J'y ai perdu notre pacte de sang. Je suis désolé. Il eut un silence et Gellert sentit son coeur se comprimé dans sa poitrine face à l'absence de réponse du brun.

1 minutes. Le mage noir avait peur et mourrait d'envie de s'enfuir mais son corps ne réagit pas.

2 minutes. La colère envahit le blond qui eut envie de secoué le professeur, de lui faire du mal autant qu'il était en train de lui en faire. Mais il resta immobile.

3 minutes. Gellert se laissa submergé par la douleur et la tristesse. Avant de sentir plusieurs larmes couler sur ses joues.

Il sentit alors deux bras encercler timidement sa taille, et il fut si surpris que ses pleurs cessèrent immédiatement. Il sentit l'une des mains d'Albus chercher la sienne, et quand il la trouva, il sentit quelque-chose s'y glisser. Il regarda, intrigué, et vit leur pacte de sang, sa main le soutenant et celle d'Albus autour, telle une protection qui exerçait une faible mais douce pression sur celle de Gellert. Le blond sourit et se retourna à son tours dans le lit, tenant toujours le pacte et la main tu professeur.

- Albus pourquoi étais-tu au Brésil ?

- J'étais à ton rassemblement. Parce que je voulais être sur que tu ailles bien.

****

Voilà pour ce nouveau chapitre ! Désolé il est un peu court ...

C'était Grenat en espérant que vous allez bien !

A comme "À l'aide", comme "Albus"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant