III / LES INSURGÉS

176 7 3
                                    

Une fumigène explosa à l'entrée du poste de contrôle, masquant ainsi le couloir.

Les commandants furent les plus réactifs, la rapidité à laquelle ils dégainaient leurs armes était impressionnante.
À peine le fumigène lancé, ils étaient déjà aptes à se battre.

Les kaminoans allèrent se cacher dans la pièce voisine tandis que Fox appelait des renforts, les autres commandants se mirent en position de combat en restant à distance raisonnable de la fumigène, qui commençait à se dissiper.

Un tir fusa du couloir, et atteint une des vitres de la salle, suivit d'une réplique des clones qui ne tarda pas.

Je m'étais placé de sorte qu'aucun tir provenant du couloir ne puisse m'atteindre, j'attendais de voir si ces commandants valaient leur grade.

Une grenade roula au centre du poste de contrôle, Cody ne perdit pas une seconde, sauta, attrapa la grenade et la renvoya dans le couloir juste avant qu'elle n'explose.

Celle-ci avaient fait mouche, plus aucun laser ne fut tiré depuis l'explosion.

Entre temps, l'effet de la fumigène s'était totalement estompé, laissant apparaître les clones dissidents gisant à terre.

Une dizaine de soldats de la légion de Cody arrivèrent en courant, arme à la main.

- Saisissez les, ordonna Cody.

Les clones s'exécutèrent, et apportèrent les quatre traîtres dans le poste de commandement.

Seul un des quatre clones était conscient et Fox procéda à son interrogatoire.

- À quel légion appartenez-vous ? Quels sont les motifs de cette trahison ?

- Vic, de la 327ᵉ messieurs, et en guise de réponse pour la deuxième question, il me pointa du doigt.

- Il sort de nulle part et on devrait se prosterner devant lui ?

Son insolence m'agaçait au plus haut point, et j'achevai sa plaidoirie en activant mon sabre laser, ce qui le fit taire instantanément.

- Vous apprendrez à rester à votre place, soldat, dis-je en m'approchant.

- Monseigneur, commença Neyo, puis-je suggérer la cour martiale ?

- Je préfère calmer les rébellions moi-même, commandant.

Neyo ne répondit pas.

- Mettez ces hommes à genoux, ordonnais-je aux soldats.

J'étais devant Vic, sabre à la main.

- Sous ma supervision aucune trahison, ni faute ne seront tolérés.

Et d'un geste rapide, le clone fut décapité.

- Exécutez les autres, dis-je aux clones encore stupéfait.

Voyant leur hésitation, je répétai mon ordre moins amicalement qu'auparavant.

- E,xé,cu,tez, les , me répétais-je en appuyant sur chaque syllabe.

Je me retournai et allai me poster devant la vitre brisée, attendant que les soldats exécutent mon ordre.

Devant l'hésitation persistante de leurs soldats, les commandants firent signe aux clones d'agir et vite.

Voyant la détresse de ses hommes, et connaissant les sanctions qu'ils pouvaient encourir s'ils n'obéissaient pas à un ordre direct.

Cody tira dans la tête de chacun des prisonniers.

- Je vous conseille de vous trouver des hommes moins, récalcitrants, dis-je toujours dos aux commandants.

Pendant que je parlais, une escouade d'une cinquantaine d'homme de la 501ᵉ vint.

- Emmenez ces clones défaillants au reconditionnement, lieutenant.

Le clone exécuta mon ordre, ordonna à une quarantaine de ses hommes d'escorter les récalcitrants, ceux-ci obtenpérèrent sans broncher, menottant leurs frères sans hésitation.

- Voyez plutôt, commandant Cody, ça ce sont de bons soldats, dis-je en me retournant.

Cody serra le poing.

- Oui messieur.

- Allez préparer vos armées respectives, vous allez tous bientôt reprendre du service, dis-je en m'adressant à tous les commandants.

- Veillez à ce qu'elles soient prêtes à temps, souvenez-vous, l'échec n'est pas permi dans l'Empire.

- Ça sera fait monseigneur, dirent-ils tous en coeur, bien que je sente la colère de certains.

Et sur ce, ils quittèrent la pièce avec les derniers clones, me laissant seul, pensif à l'avenir de cette "grande armée".












L'Ascension de Dark VadorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant